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Appel à propositions

Corpus de genres spécialisés : caractérisation, méthodes et applications didactiques

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 23 février 2023 au 25 juin 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le colloque COSEDI "Corpus de genres spécialisés : caractérisation, méthodes et applications didactiques" aura lieu du 6 au 8 décembre 2023 à l'UGA.

Ce colloque s’inscrit dans la continuité des colloques tenus à l’Université Grenoble Alpes « Langues sur objectifs spécifiques (LOSP) : perspectives croisées entre linguistique et didactique » (novembre 2016), « Lexicologie, Terminologie, Traduction » (LTT) (septembre 2018) et « Ressources linguistiques, Méthodes et Applications Didactiques en Langue de Spécialité » (RADELAS - février 2020).



Nous aurons la chance d'accueillir trois conférenciers dans le domaine des corpus et les langues de spécialité :

Mojca Pecman, Université Paris Cité (CLILLAC-ARP, UFR EILA)

Paolo Frassi, Université de Vérone

John Flowerdew, Professeur invité, université de Lancastre, anciennement Professeur à l'université municipale de Hong Kong

Calendrier

Lancement de l’appel : février 2023

Délai pour envoi des propositions : 15 juin 2023

Evaluation des propositions par le CS: juin-septembre 2023

Communication des avis du CS aux auteurs : septembre 2023

Confirmation de la participation par les auteurs : début octobre 2023

Date du colloque : 6-8 décembre 2023



La présentation des contributions en français ou en anglais ne dépassera pas 3 pages (hors références bibliographiques et figures). Les soumissions anonymes seront déposées via le système SciencesConf pour une évaluation par deux relecteurs. Une proposition de publication en ligne est envisagée à l'issue de la conférence.

 
Vous pouvez aussi consulter toutes les informations sur le site web du colloque : https://cosedi.sciencesconf.org

Contester les frontières nationales aujourd’hui et demain : acteurs, discours, pratiques, propositions

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 20 février 2023 au 15 octobre 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ce colloque international se tiendra à l'Université Grenoble Alpes les 8 et 9 février 2024.

Étroitement liées à l’existence des États-nations, les frontières sont à la fois des marqueurs de souveraineté et d’identités, et des lignes imaginaires (Sellier, 2002). Elles ont vocation à légitimer l’autorité de l’État et à délimiter son périmètre de compétences politiques, juridiques et administratives. Cependant, les tracés ne sont pas toujours perçus comme justes : imposés, négociés, issus de traités, ils résultent de « rapports de forces », de politiques coloniales, d’orientations idéologiques. Mais ils laissent toujours certaines populations insatisfaites des arbitrages qu’ils opèrent. De ce point de vue, les frontières tracées par les centres ignorent les réalités des périphéries, tant humaines,  linguistiques que sociopolitiques : fabriquées par les États, elles font passer un récit national au premier plan, laissant les détails de l’histoire des peuples et de leurs territoires dans le flou. Elles sont donc matières à contestation par excellence.

 
À travers une approche empirique, ce colloque international cherchera à étudier la contestation des frontières non seulement à travers le prisme du pouvoir politique mais en privilégiant l’analyse des logiques et des stratégies des acteurs non étatiques, de leurs discours et revendications, des modalités d’organisation et de mobilisation. L’ambition de ce colloque vise moins à centrer les analyses d’un point de vue macro qu'à s'interroger sur les logiques et les dynamiques qui traversent ces contestations, à partir d’une perspective plutôt micro. Le cadre temporel envisagé correspond à la longue durée des 19e, 20e et 21e siècles.



Axe 1 : « Contre le découpage injuste du monde » : discours et luttes pour des nouvelles frontières

Axe 2 : Contestation des régimes frontaliers existants : luttes au nom de l’autonomie des migrations et pour une planète des communs

Axe 3 : Reconnaissance et légitimation des nouvelles frontières


Date de remise des propositions de communication : le 15 octobre 2023



Les propositions de communication peuvent être soumises en français ou en anglais (500 mots, notice biographique avec rattachement institutionnel du participant).

Elles sont à envoyer à l’adresse suivante : contester-les-frontieresatuniv-grenoble-alpes.fr (contester-les-frontieres[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)



Les propositions seront examinées par les membres du comité scientifique et validées avant le 10 novembre 2023.
Partenaires

Pacte (Science Po Grenoble)
IETT (Université Jean Moulin - Lyon 3)
CERDAP2 (UGA - Science Po Grenoble)
Université de Genève
 

Zakaria Taha zakaria.taha [at] univ-grenoble-alpes.fr

Entre traditions nationales et circulation mondialisée : l'illustration pour la jeunesse comme espace frontière

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 1 février 2023 au 24 février 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Journées d’études organisées à l’Université Grenoble Alpes les 24 et 25 mai 2023.

Les propositions de communication sont à envoyer pour le 24 février 2023 à :

laure.thibonnieratuniv-grenoble-alpes.fr (laure[dot]thibonnier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr), ostrobatgmail.com (ostrob[at]gmail[dot]com) et sylvie.martin-mercieratuniv-grenoble-alpes.fr (sylvie[dot]martin-mercier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)



Accompagnées d'une bibibliographie succincte, elles comporteront le titre de la communication et un résumé d'environ 250 mots. Un retour sera donné pour le 02 mars.

Langues de travail : français, anglais



Comité d’organisation : Sylvie Martin-Mercier, Natacha Rimasson-Fertin, Laure Thibonnier

Comité scientifique : Andrei Kostin, Sylvie Martin-Mercier, Bella Ostromooukhova, Laure Thibonnier

Le renseignement britannique et l’Europe

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 23 janvier 2023 au 27 mars 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

La journée d'étude se tiendra le 20 juin 2023 à l'Université Grenoble Alpes.

Le diplomate britannique Sir Alexander Cadogan déclara un jour que le renseignement était la « dimension manquante de la plupart des études sur l’histoire de la diplomatie ». Il serait même possible d’élargir cette affirmation, et de souligner le silence qui entoure le renseignement dans l’écriture de l’histoire. Les membres des services de renseignement, souvent appelés à tort services secrets, jouent par essence un rôle invisible. Ils agissent dans les coulisses, et leurs actes sont pour la plupart voués à demeurer inconnus du public. À l’heure où les relations entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne sont en crise, il nous paraît nécessaire de penser le lien du renseignement britannique avec ses partenaires européens à travers les prismes de la civilisation, de la littérature, des arts visuels mais aussi des expériences des services civils et militaires.



Au Royaume-Uni, une longue culture du secret caractérise les références aux activités de renseignement. L’existence du MI5 n’a été admise publiquement qu’en 1989, cinq ans avant son homologue le MI6. L’Official Secrets Act, la Loi sur les secrets officiels de 1911, que doit signer toute personne mise au courant d’un secret d’État, joue un rôle primordial dans le silence qui entoure ces activités. Ce secret affecte aussi le travail du chercheur qui doit proposer des analyses en se basant sur des sources fragmentaires car souvent classifiées.



Les liens tissés dès le 19e siècle par les services de renseignement des deux côtés de la Manche sont restés forts, malgré les relations politiques et diplomatiques conflictuelles du Royaume-Uni avec l’Europe. Le « renseignement partenarial » obtenu auprès d’homologues étrangers est crucial pour les services. Avant même le référendum britannique de 2016, le chercheur suédois Björn Fägersten déclarait : « en jugeant comment la coopération de renseignement au sein de l’Europe a évolué au cours des quinze dernières années, la formalisation et l’institutionnalisation ne sont pas nécessairement la meilleure stratégie pour parvenir à une coopération de renseignement multilatérale effective ». De nos jours, le Brexit ravive les anciennes tensions avec la « Perfide Albion » et remet en question la collaboration entre les services de renseignement. Peut-on vraiment parler d’un renseignement européen ? Et l’appartenance du Royaume-Uni au réseau Five Eyes permet-elle encore une coopération avec les services européens ?
Partenaires

Université de Lille (CECILLE)

Contacts

emilie.berthillotatuniv-lille.fr (emilie[dot]berthillot[at]univ-lille[dot]fr)

mona.parraatuniv-grenoble-alpes.fr (mona[dot]parra[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

à télécharger

L'appel à proposition (français & anglais)

Sociability in Politics, Food and Travel in the Early Modern Era

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 20 janvier 2023 au 31 janvier 2023
Complément lieu

University of Warwick

Colloque "Sociability in Politics, Food and Travel in the Early Modern Era" organisé du 8 au 10 juin 2023 dans le cadre des activités du GIS Sociabilités au long du dix-huitième siècle.

Proposal deadline: 31 January 2023

The Early Modern and Eighteenth-Century Centre at the University of Warwick, together with GIS Sociabilités/Sociability network in France, aims to explore the intersection of sociability with the themes of foodpolitics and travel in the early modern period (1550-1850). The conference coincides with the Visiting Professorship of Dena Goodman (University of Michigan), who has devoted much of her career to studying sociability in eighteenth-century France. In her keynote, she will reflect on the political implications of the family/friendship binary for the history of sociability between 1750 and 1850.

This international conference, which is open to researchers at all levels of their career, aims to explore new insights on forms, models and practices of sociability interpreted and analysed through the themes of food, politics and travel. These constitute three of the four strands currently being explored in the new scientific programme (2023-2025) of the GIS Sociability international network. Two of these themes – food and travel (‘connecting cultures’) – fall under the ‘Global Research Priorities’ of the University of Warwick.

Historical research on sociability has been developing for several decades. It has been enriched by theoretical frameworks for understanding networks and the rise of public spheres. Sociology and cultural anthropology have been especially helpful for conceptualising how, why and the conditions under which people interact in specific ways. Recent studies of emotions – individual and collective – have thrown light on various forms of sociability.

Although there is a rich literature on the topic to draw from, the aim of this conference is to home in on how sociability was imbricated in other cultural phenomena. We are especially interested in exploring the relationship between sociability and political culture, food and drink studies, and trade, travel, and overseas exchange.

We welcome proposals for individual papers (15 minutes) to be given in English, or pre-formed panels (3 papers) from various disciplinary fields (history, literature, history of Art, philosophy, ethnology, cultural studies). Papers on any part of the early modern period and any geographical context are welcome. We encourage innovative questions and approaches to the topic. Priority will be on discussion in order to test out ideas and identify convergences for future collaborations.

Deadline: 31 January 2023. Please send paper proposals of no more than 100 words or panel proposals of 400 words (100 per paper plus an overarching panel statement) to emeccatwarwick.ac.uk (emecc[at]warwick[dot]ac[dot]uk)Please indicate the title, your institutional affiliation and status, and the theme you intend to address (politics, food/drink, or travel. Papers treating more than one of these themes are welcome.

The conference is currently seeking funding to cover one-night’s accommodation, along with food for the duration of the conference. Participants will be expected to cover travel costs and any additional accommodation they require.

Paper and panel topics are not limited to the sub-themes indicated below, but they should relate to the main themes of politics, food and drink, or travel.



Politics and Politicisation

The eighteenth century witnessed moments of intense politicisation and dramatic political change. We invite papers that explore the intersection of sociability and politics and politicisation. How did sociability figure in:

  • political philosophy and ideas
  • representations and language
  • the politics of printed media
  • the manners of politics
  • revolutions
  • ceremonies, festivals, jubilees
  • ideas about civil society
  • political institutions
  • the politics driven by women, the ‘invisible politician’
  • ideas about women’s suffrage
  • political spaces (rural/urban, popular/elite)
  • clubs, associations, mass meetings, drinking sociability, taverns, coffeehouses, leisure venues
  • imperial/colonial contexts



Food, Drink and Sociability

We invite papers that explore sociability in its relation to food and drink in the early modern period. Topics include but are not limited to:

  • Practices of conviviality
  • Comparative venues
  • class and status
  • rituals (dinners, toasting, food games)
  • public feasts
  • identities and politics expressed through food and drink
  • the introduction of exotic foods and drinks and colonial implications
  • transgressive forms of eating and drinking
  • intoxicants and new addictions (alcohol, tobacco, drugs) 



Travel

Travel occasioned opportunities for connecting cultures and exchanging but also for mutual miscomprehension and conflict. This aspect of the programme questions how sociability figured in cross-cultural encounters. Topics include but are not limited to:

  • food, lodgings and hospitality for travellers
  • transportation
  • exploring the world (the Grand Tour, Scientific Exploration, Global travel)
  • travel and colonial settlement
  • colonial trade
  • diplomatic sociability
  • anthropological and proto-anthroplogical perspectives
Marion Amblard marion.amblard [at] univ-grenoble-alpes.fr

11es Journées Internationales de Linguistique de Corpus

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 18 janvier 2023 au 3 février 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ces journées se tiendront du 3 au 6 juillet 2023 à Grenoble.

Elles sont co-organisées par le Laboratoire LIDILEM (UGA) et d’autres laboratoires de l’UGA (ILCEA4, LIG, Litt&Arts) et d’universités partenaires (Lyon, Montpellier, Toulouse) : DDL, ICAR, Praxiling, CLLE.



Les JLC2023 ont pour vocation de rassembler une communauté autour d'approches variées, aussi bien du point de vue méthodologique que disciplinaire. Elles s’attachent à mener une réflexion sur la linguistique de corpus et à contribuer à l'évolution des pratiques scientifiques dans ce domaine. Ces journées visent ainsi à créer des passerelles entre différentes approches des corpus numériques.



La présentation des contributions en français ou en anglais ne dépassera pas 3 pages (hors références bibliographiques et figures). Les soumissions anonymes seront déposées via le système SciencesConf pour une évaluation par deux relecteurs. À côté des communications classiques, il sera possible de proposer une démonstration (mêmes modalités de soumission).

Une proposition de publication en ligne est envisagée à l'issue de la conférence.



Calendrier :

1. Diffusion de l’appel : début novembre 2022

2. Date-limite de réception des soumissions : 3 février 2023

3. Notification aux auteurs : Mi-avril 2023

4. Version définitive de la soumission : 19 mai 2023

5. Inscriptions : mai 2023
Sara Alvarez Martinez sara.alvarez-martinez [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

Humour, pouvoir et politique

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 17 novembre 2022 au 1 mars 2023
Complément lieu

Aix-Marseille Université, Campus Schuman, Pôle Multimédia
29, avenue Robert Schuman, Aix-en-Provence

La journée d'étude "Humour, pouvoir et politique", organisée en partenariat avec ICAR UMR5191 (ENS de Lyon) et Échanges UR4236 (Aix-Marseille Université) se tiendra les 19 et 20 octobre 2023 à Aix-en Provence.

Au cœur des débats sur l’humour qui agitent parfois nos sociétés libérales se pose la question de l’existence du sacré – et de l’impunité de celles et ceux qui s’en moquent et le tournent en dérision. « Peut-on rire de tout ? ». Oui, répondent les tenants d’une liberté d’expression sans concession. « Rien n’est sacré. […] Aucune idée, aucun propos, aucune croyance ne doivent échapper à la critique, à la dérision, au ridicule, à l’humour, à la parodie, à la caricature, à la contrefaçon », soutient ainsi l’essayiste Raoul Vaneigem (2015 : 28). « Oui, mais pas avec n’importe qui », répondait naguère avec plus de circonspection l’humoriste Pierre Desproges, dans son réquisitoire contre Jean-Marie le Pen au Tribunal des Flagrants délires. Se pose ainsi la question des liens entre humour, pouvoir et politique, et par là même des rapports de l’humoriste aux dominants, à la norme, aux institutions, au bon goût, aux bons usages, etc.
 
En associant explicitement l’humour avec les notions de pouvoir et de politique, cette journée d'étude entend mettre en avant, d’une part, le rôle de l’humour dans les discours publics et l’organisation de la vie en société (au sens large de politique) et, d’autre part, les rapports de pouvoir qu’il induit entre les partenaires de la communication, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes.
 
Les propositions de communication pourront porter sans exclusivité sur l’un ou plusieurs des aspects évoqués dans l'appel à communication. Une perspective contrastive franco-allemande ainsi que des réflexions portant sur d’autres aires linguistiques et culturelles sont également bienvenues. Les travaux issus de cette journée donneront lieu à une publication après expertise. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre une proposition de contribution en français de 300 à 500 mots environ, ainsi qu’une courte notice biographique d’ici le 1er mars 2023.

 
Comité d'organisation
Dominique Dias (UGA, ILCEA4)
Emmanuelle Prak-Derrington (Ens de Lyon, ICAR)
Nathalie Schnitzer (AMU, Échanges)

Contacts

Dominique.Diasatuniv-grenoble-alpes.fr (dominique[dot]dias[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

emmanuelle.prak-derringtonatens-lyon.fr (emmanuelle[dot]prak-derrington[at]ens-lyon[dot]fr)

nathalie.schnitzeratuniv-amu.fr (nathalie[dot]schnitzer[at]univ-amu[dot]fr)

Mémoire et indicible : la question du trauma individuel dans les arts contemporains

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 25 octobre 2022 au 5 décembre 2022

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le colloque "Mémoire et indicible : la question du trauma individuel dans les arts contemporains" se tiendra à l'Université Grenoble Alpes les 6 et 7 avril 2023.

Il portera sur les manifestations de l’indicible relatives à une mémoire individuelle traumatique produites au cours des XXe-XXIe siècles. Toutes les pratiques artistiques inscrites dans les aires géographiques et linguistiques représentées au sein de l'ILCEA4 (Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie) pourront faire l'objet d'explorations.



Les propositions de communications, rédigées en français, seront envoyées avant le 5 décembre 2022 à colloqueindicibleatuniv-grenoble-alpes.fr (colloqueindicible[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr). Les résumés devront mettre clairement en évidence l’articulation entre « mémoire », « trauma individuel » et « indicible ». Ils devront comporter un titre, un résumé de 300 mots maximum et l'affiliation institutionnelle de l’auteur. Ils seront accompagnés d'un bref curriculum académique. Les auteurs auront confirmation de l'acceptation de leur proposition fin décembre 2022. Une publication est prévue à l’issue du colloque.



Comité d’organisation

Catherine Orsini-Saillet (ILCEA4-CERHIS)

Laurence Garino Abel (ILCEA4-CERHIS)

Laurent Gallardo (ILCEA4-CERHIS)

David Crémaux-Bouche (ILCEA4-CERHIS)

à télécharger

Voyageurs européens en Europe, perception(s), confrontation(s), représentation(s). 1600-1840

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 24 octobre 2022 au 15 janvier 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

La journée d’étude qui se déroulera à l’Université Grenoble Alpes le 26 mai 2023 s’inscrit dans un cycle de manifestations scientifiques organisées par les laboratoires Pléiade (Université Sorbonne Paris Nord), ILCEA4 (Université Grenoble Alpes) et LUHCIE (Université Grenoble Alpes) et s’inscrit dans le programme de l’axe 4 « sociabilité et voyage » du GIS Sociabilités.

Cette première journée d’étude cherche avant tout à rendre compte de la diversité et de la complexité des pratiques et des expériences du voyage en Europe entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle. Il s’agit, en effet, de prêter attention à des catégories de voyageurs (artistes, marchands, domestiques…) et à des itinéraires (en « terre classique », mais aussi en Italie du Sud, en Grèce, en Europe du Nord…) qui transcendent la notion de « Grant Tour » ; les avancées historiographiques des 25 dernières années ont, en effet, montré combien ce modèle ne saurait résumer les réalités du voyage à l’époque moderne. C’est donc un regard large, sur le plan chronologique comme sur le plan spatial, qui sera porté sur les pratiques de voyage et les traces qu’elles ont laissées.



Dans un esprit interdisciplinaire, les contributions chercheront à montrer combien l’expérience de l’altérité contribue à la construction – voire à la déconstruction – des identités (de genre, sociale, nationale ou supranationale…) dans l’Europe moderne.



Les propositions de communications en français ou en anglais (200-250 mots) accompagnées d’un titre et d’une courte notice biographique (100 mots) devront être envoyées avant le 15 janvier 2023 aux trois organisateurs de la journée d’étude :

marion.amblardatuniv-grenoble-alpes.fr (marion[dot]amblard[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

sabrina.juillet-garzonatsorbonne-paris-nord.fr (sabrina[dot]juillet-garzon[at]sorbonne-paris-nord[dot]fr)

philippe.prudentatsfr.fr (philippe[dot]prudent[at]sfr[dot]fr)  



Le comité d’organisation encourage particulièrement les doctorants à soumettre des propositions.

Comité d’organisation : Marion Amblard (ILCEA4/Pléiade, Université Grenoble Alpes), Sabrina Juillet-Garzón (Pléiade, Université Sorbonne Paris Nord) et Philippe Prudent (LUHCIE, Université Grenoble Alpes).

 

This one-day symposium, which will take place at Grenoble Alpes University on 26 May 2023, is part of a series of scientific events organised by the research centres Pléiade (Université Sorbonne Paris Nord), ILCEA4 (Université Grenoble Alpes) and LUHCIE (Université Grenoble Alpes) and is part of the “Sociability and Travel” research programme of the GIS Sociability.



This first symposium seeks above all to reflect upon the diversity and complexity of the practices and experiences of European travellers in Europe between the beginning of the 17th century and the middle of the 19th century. We expect the contributors to pay attention to categories of travellers (artists, merchants, servants, etc.) and to itineraries (in "classical lands", but also in southern Italy, Greece, northern Europe, …) in order to transcend the notion of “Grand Tour”. Indeed, the historiographical research of the last 25 years has shown how this model cannot sum up the realities of travel in modern times. With a broad chronological and spatial frame, this call for papers aims at gathering contributors to discuss and bring new perspectives on travel practices and their impact on the societies involved.



With an interdisciplinary approach, the contributions will seek to show how much the experience of otherness contributes to the construction – even to the deconstruction – of identities (gender, social, national or supranational, etc.) in modern Europe.



Paper proposals in French or English (200-250 words), with a title and a short bio (100 words), should be sent to the three organisers by 15 January 2023:


marion.amblardatuniv-grenoble-alpes.fr (marion[dot]amblard[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

sabrina.juillet-garzonatsorbonne-paris-nord.fr (sabrina[dot]juillet-garzon[at]sorbonne-paris-nord[dot]fr)

 philippe.prudentatsfr.fr (philippe[dot]prudent[at]sfr[dot]fr)



The organising committee particularly encourages submissions from Phd candidates.

Organising committee: Marion Amblard (ILCEA4/Pléiade, Université Grenoble Alpes), Sabrina Juillet-Garzón (Pléiade, Université Sorbonne Paris Nord) et Philippe Prudent (LUHCIE, Université Grenoble Alpes).

Contacts

marion.amblardatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Amblard) (ILCEA4/Pléiade, Université Grenoble Alpes)

sabrina.juillet-garzonatsorbonne-paris-nord.fr (Sabrina Juillet-Garzón) (Pléiade, Université Sorbonne Paris Nord)

Philippe Prudent (LUHCIE, Université Grenoble Alpes)

Littérature américaine et cultures thérapeutiques

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 24 octobre 2022 au 31 janvier 2023

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI), Université Grenoble Alpes.
 

Ce colloque international, qui se tiendra du 14 au 16 juin 2023, explorera les forces dynamiques d’attraction et d’antagonisme qui se jouent entre des textes ou traditions littéraires et un large éventail de discours psychologiques, du XIXe siècle jusqu’à nos jours, à la lumière du concept relativement récent de culture thérapeutique.

Ces réflexions se poursuivront lors du 5e Congrès international de la Société française d’études modernistes (SEM) intitulé Therapeutic Modernisms, programmé à l’UGA dans le cadre du même projet en juin 2024.



Les textes littéraires américains, oscillant entre attraction et rejet, tendent à refléter voire à remettre en cause une gamme de croyances forgées dans le cadre d’idéologies thérapeutiques. Depuis le New Criticism en particulier, les différents modèles théorisant la relation entre littérature et psychologie se sont montrés restrictifs en tentant soit de bannir la psychologie, soit de privilégier certains discours au détriment de ceux perçus comme « populaires » ou « alternatifs ». En même temps, des notions thérapeutiques courantes – comme l’intelligence émotionnelle, l’empathie, ou la communication interpersonnelle – se voient de plus en plus utilisées aux États-Unis, souvent de manière problématique, pour justifier la légitimité culturelle de la littérature au moment où elle apparaît subir une forme de dévalorisation. De telles justifications utilitaristes doivent être questionnées si nous voulons repenser la pertinence culturelle actuelle et future de la création littéraire.



Afin d’explorer ce terrain, cette conférence réunira des spécialistes de la littérature et de la culture américaines, des affect studies et des liens historiques entre littérature et psychologie. Car la « culture thérapeutique » constitue un champ d’investigation bien plus large que celui qui intéresse traditionnellement les théoriciens de la littérature dans leur effort de penser les relations entre littérature et psychologie. Comment expliquer que ces relations n’aient été généralement abordées que par le biais de la psychanalyse, à l’exclusion de tant d’autres pratiques thérapeutiques ? Quelle vision du sujet peut dès lors découler d’une analyse considérant les interactions de la littérature avec un spectre étendu de « cultures psy », allant des manuels de développement personnel à la santé naturelle, des thérapies cognitivo-comportementales à la théorie de la Gestalt, de la spiritualité New Age à la médecine narrative ? Et comment expliquer que la croyance selon laquelle les textes littéraires panseraient les blessures du passé, perfectionneraient l’individu et offriraient un accompagnement psychologique ou spirituel, s’est répandue à l’époque contemporaine, au moment même où la valeur culturelle de la littérature apparaît menacée ?



Contrairement à d’autres approches – et notamment celles motivées par des convictions purement optimistes quant aux pouvoirs de « soin » ou de « guérison » de la littérature – les participants à ce colloque sont invités à porter un regard critique sur ces tendances historiques et contemporaines, questionnant la vision utilitariste, dans des sociétés néolibérales, des textes littéraires comme appareil curatif. Contrairement aux initiatives qui adoptent une vision purement positive des liens entre la littérature et des idéologies thérapeutiques, les communications se demanderont si l’identification de la littérature en tant que technologie de guérison n’a pas également fait obstacle à sa mise en valeur culturelle. Questionner les mythes de la littérature en tant que dispositif réparateur engagera donc à réfléchir à de nouveaux modèles d’analyse de l’interaction littérature-thérapie allant au-delà du positivisme scientifique et de l’optimisme culturel de certaines initiatives contemporaines en sciences humaines médicales.



Ce colloque et le projet éditorial qui lui est associé ne visent pas à déterminer la place de la littérature dans une culture dite thérapeutique, et ce faisant à établir une hiérarchie statique semblable à celles que posent nombre des modèles élaborés jusqu’ici pour penser les liens entre psychologie et littérature. Il s’agit bien plutôt d’appréhender le littéraire et le thérapeutique comme des environnements culturels qui n’ont cessé de se remodeler activement l’un l’autre. À l’épicentre d’un éthos thérapeutique en constante expansion, la littérature américaine offre une occasion unique d’interroger ce paradigme. Car si l’objectif de l’amélioration de soi par l’art est au fondement de l’éthos moral victorien, c’est aux États-Unis, à l’époque moderne – dans une combinaison de ferveur capitaliste, d’optimisme culturel et d’idéologies d’autonomie – que la vision de la littérature comme technologie de guérison prend ses formes les plus radicales. Ce projet a donc pour point de départ temporel les années 1850, afin d’englober les changements intervenant juste avant, pendant et après la Guerre de Sécession (1861-1865), qui modifient considérablement les relations entre littérature et idéaux thérapeutiques.



Le concept de culture thérapeutique, conçu en réponse à des conceptions jugées trop limitées de la psychologie et de son influence, aborde le thérapeutique comme un vaste ensemble de pratiques et de discours avec lesquels le sujet moderne interagit. Comme l’affirment Timothy Aubry et Trysh Travis, qui seront présents lors de ces journées, dans leur volume collectif Rethinking Therapeutic Culture : plutôt que de se borner à un apparat de stratégies curatives ou correctives, le thérapeutique « doit être compris non pas seulement comme une technologie de guérison, voire comme un zeitgeist, mais comme une culture : un réseau complexe de croyances, de comportements et d’institutions communs, qui rassemblent des individus et façonnent leurs valeurs et leurs idéaux. »



C’est ce sens élargi du thérapeutique que ce colloque entreprend d’explorer. S’interroger sur l’influence cruciale des textes littéraires dans cette culture revient donc à enquêter du côté du divan du thérapeute ou de l’hôpital psychiatrique, mais aussi et surtout en direction des lieux et des discours extra-institutionnels.



Les interactions complexes qui se jouent entre les cultures thérapeutique et littéraire traversent en effet un large spectre incluant des contextes tant cliniques qu’extra-cliniques. De plus, les littératures afro-américaines, hispaniques et latinos, féministes et queer montrent comment les approches thérapeutiques demeurent souvent hors de portée des victimes d’inégalités et restent l’apanage des groupes privilégiés qu’elles dotent d’armes idéologiques ou culturelles nouvelles. De cette manière, l’objectif de cet évènement n’est pas seulement d’étudier la littérature « en tant que » thérapie, ou dans son rapport à certains discours historiquement privilégiés comme la psychanalyse, mais de questionner plus largement les interactions entre culture littéraire et culture thérapeutique, dans une perspective transhistorique aussi bien que transdiscursive.

 

Les propositions d’articles individuels, de panels ou de tables rondes collectifs sont invités dans les champs suivants, non exclusifs :
  • les relations entre des textes littéraires américains et des disciplines, méthodes et protocoles psychologiques spécifiques tels que les thérapies cognitivo-comportementales, la Gestalt, ou des discours comme le développement personnel
  • les représentations changeantes de cultures, lieux et professions de la psychologie dans des œuvres littéraires américaines
  • la représentation de la psychothérapie dans la fiction, la poésie ou le théâtre américains
  • les expériences psychothérapeutiques abordées par des auteurs dans des textes d’autobiographie ou d’autofiction
  • l’apport des cultures thérapeutiques à la création de nouveaux genres littéraires (comme le roman de sanatorium)
  • des approches inédites des interactions entre littérature et psychanalyse, au-delà des cadres théoriques plus traditionnels
  • le trope culturel de plus en plus répandu aux États-Unis et au-delà de la littérature comme art de soin ou de guérison, y compris l’émergence de pratiques cliniques telles que la bibliothérapie
  • les risques politiques ou esthétiques potentiels d’associer la littérature à des fins thérapeutiques, à la fois au cours de l’histoire américaine et au moment présent
  • les paradigmes de réception et le brouillage pour des lecteurs, au sein des cultures populaires et savantes, des frontières entre discours thérapeutiques et littéraires
  • etc.


Cette brève liste n’est qu’indicative et des propositions portant sur un large éventail de sujets liés aux liens entre les cultures littéraires et thérapeutiques américaines, au sens le plus large de ces deux catégories, sont les bienvenues.



Les propositions de 300 mots maximum pour les communications individuelles, et de 1000 mots maximum pour les panels conjoints et les tables rondes, doivent être envoyées avant le 31 janvier 2023 à l’adresse suivante : nicholas.manningatuniv-grenoble-alpes.fr (nicholas[dot]manning[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Si possible n'hésitez pas à signaler dès à présent votre intention de soumettre une proposition de communication afin de faciliter l'organisation logistique de l'évènement.



Une réponse quant à l’acceptation de la proposition sera donnée avant le 15 février 2023 au plus tard.


Organisation : Nicholas Manning (UGA/IUF)

Conférenciers confirmés : Timothy Aubry, Isabelle Blondiaux, Beth Blum, Peter Boxall, Jean-Christophe Cloutier, Thomas Constantinesco, Adam Frank, Martin Halliwell, Michael Jonik, Rachel Greenwald Smith, Trysh Travis.
Partenaires

En partenariat avec l’Institut universitaire de France (IUF).

Nicholas Manning nicholas.manning [at] univ-grenoble-alpes.fr
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