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Journée d'étude

Stéphane Hessel - Une vie au service des autres

Journée d'étude Recherche Le 14 janvier 2020
Complément date

10h - 18h

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle G 209

ILCEA4 et la Chaire Jean Monnet organisent une journée d’étude sur les Relations franco-allemandes, l’intégration européenne et la mondialisation consacrée à Stéphane Hessel et à son engagement pour les droits de l’homme, la justice et la solidarité dans le monde.

L’Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4) et la Chaire Jean Monnet sur les Relations franco-allemandes, l’intégration européenne et la mondialisation, en partenariat avec le Centre d’Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes (CESICE) de l’Université Grenoble Alpes organisent une journée d’étude, le 14 janvier 2020, consacrée à Stéphane Hessel et à son engagement pour les droits de l’homme, la justice et la solidarité dans le monde. Cette manifestation regroupe des spécialistes de langues et cultures étrangères, ainsi qu’en sciences politiques et juridiques, pour évoquer ses nombreuses actions dans une perspective historique et pluridisciplinaire. En effet, si le monde d’aujourd’hui est en pleine mutation, il doit également faire face aux nombreux défis posés par la prolifération des conflits et des crises sociales aux quatre coins de la planète. Que font l’Europe et l’ONU ? Quel a été l’engagement de Stéphane Hessel ? Son message de paix et de tolérance a-t-il été entendu ou critiqué ? Plusieurs personnalités engagées vont tenter de répondre à ces questions.

Organisation : François Genton, Professeur à l’Université Grenoble Alpes, Directeur de l’Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie, et Philippe Gréciano, Professeur à l’Université Grenoble Alpes, Chaire Jean Monnet, Vice-Président de l’Université Franco-Allemande  
 
Contact : Sarah Arab Gauthier, Responsable administrative de l’Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie, email : sarah.arab-gauthieratuniv-grenoble-alpes.fr (sarah[dot]arab-gauthier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Philippe Greciano philippe.greciano [at] univ-grenoble-alpes.fr

A télécharger

Uruguay et le plan Condor

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 3 septembre 2019 au 15 octobre 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Grande Salle des colloques
Bâtiment Stendhal G
4 ème étage

Ces journées d'étude, co-organisées par l'ILCEA4 (UGA), la FIC (UDELAR) et l'INDDHH (Uruguay), se tiendront du 25 au 27 novembre 2019 à l'Université Grenoble Alpes.

Au cours des journées, plusieurs tables de travail auront lieu avec des participants et des invités ou des vidéoparticipants tels que :
- Nadia Angelucci pour présenter son livre sur le jugement de Rome (2019)
- Emanuela Tommassetti pour présenter son documentaire The Memory of the Condor (2019) sur l'opération et le procès de Rome.
- Abel Guillén pour présenter "Presentes" (2019)
- Marcos Iglesias et Paula Monteiro présentant Estados clandestinos (2016)
 
Des échanges en ligne auront également lieu en amont et dans la continuité des journées avec des réalisateurs et chercheurs proches du Réseau Uruguay du Terrorisme d'Etat et Plan Condor.



Vous pouvez présenter vos propositions de communciations et de tables de discussion ou proposer votre participation à l'organisation jusqu'au 15 octobre 2019 à l'adresse suivante : lauriane.bouvetatuniv-grenoble-alpes.fr (lauriane[dot]bouvet[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)



Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/events/2465352620177081/
Partenaires
Partenariats : INDH, FIC, FHUCE, UGA
Associations locales et internationales : Version Original, Donde Estan, FAL
Organisations autres : BU Droit Lettres, Centre Panthéon, La Contemporaine, Mairie de Grenoble (Maison de l'International)
Lauriane Bouvet lauriane.bouvet [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

Le « politiquement correct » : tabous, normes, transgressions

Journée d'étude Recherche Du 3 octobre 2019 au 4 octobre 2019
Complément date

de 13h00 à 18h00 (le jeudi 3 octobre)
de 9h00 à 13h00 (le vendredi 4 octobre)

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MSH Alpes

Journée d’étude co-organisée par Dominique Dias (UGA, ILCEA4) et Emmanuelle Prak-Derrington (ENS de Lyon, ICAR).

L’expression « politiquement correct » est dérivée de l’anglais américain Political Correctness (PC) ou politically correct. Utilisée massivement par les mouvements contestataires à partir des années 1960 aux Etats-Unis, importée en Europe dans les années 1990, elle a acquis aujourd’hui le statut de formule, et se décline en « écologiquement correct », « sexuellement correct », voire « animalement correct », etc.

On constate un net clivage dans son utilisation : d’un côté, les défenseurs du PC qui promeuvent les formes d’interventionnisme dans la langue comme autant de manières de visibiliser et de valoriser des groupes perçus comme sous-représentés ou discriminés ; de l’autre côté, ses détracteurs, qui voient dans le PC au mieux une forme de langue de bois bien-pensante, au pire une tentative de manipulation et de désinformation.

Cette journée d’étude propose d’engager la réflexion sur les aspects suivants liés à la pratique du PC :

  • Les différentes formes d’interdits culturels et sociaux qui ont pris la forme d’interdits verbaux et la propriété du langage à ne pas exprimer les choses « directement ». L’interdit dont sont frappées certaines dénominations et l’instauration prescriptive de nouvelles désignations imposent des parcours référentiels susceptibles de modifier la conception et la perception du réel.
  • On pourra par conséquent s’interroger sur la façon dont le PC, en instaurant de nouvelles normes linguistiques, prétend modifier les normes sociétales. Quand cette modification est motivée par une volonté délibérée de tromper et de masquer, le PC s’inscrit alors dans la problématique du doublespeak.
  • Enfin, la transgression du tabou conduit à poser la question du politiquement incorrect. Qu’elle prenne la forme d’écarts discursifs ou bien qu’elle soit réalisée sur le mode de l’humour, cette transgression peut être à la fois perçue comme une libération dangereuse de la parole ou comme l’expression d’une nécessaire impertinence.

L’objectif de cette journée d’étude est de montrer les limites de l’étiquette PC, et de poser la question du tabou, des normes linguistiques et de leur transgression.

à télécharger

Contact

dominique.diasatuniv-grenoble-alpes.fr (Dominique Dias)

emmanuelle.prak-derringtonatens-lyon.fr (Emmanuelle Prak-Derrington)

Contournements des frontières numériques : ruses et résistances face aux nouvelles contraintes du cyberespace postsoviétique

Journée d'étude Recherche Le 21 juin 2019
Complément date

à partir de 9h30

Complément lieu

EHESS, salle 737, 54, bd Raspail, 75006 Paris

Journée d’étude du projet ANR ResisTIC.

ResisTIC -  Les résistants du net. Critique et évasion face à la coercition numérique en Russie



L’Internet dans l’espace post-soviétique a été longtemps vécu et pensé comme une “zone de semi-liberté d’expression”, un espace de “contre-autoritarisme”, où l’opinion critique pouvait exister dans une relative liberté. En effet, le contexte socio-économique spécifique des années 1990, ainsi que l’héritage de l’enseignement soviétique ont contribué à créer des conditions favorables pour plusieurs générations d’informaticiens, fournisseurs d’accès Internet, hébergeurs, journalistes et autres professionnels du web qui ont pu co-construire l’Internet post-soviétique comme un espace où le gouvernement n’avait, pendant longtemps, que très peu d’influence. Avec des milliers de fournisseurs d’accès, une topologie décentralisée et de nombreux partenariats avec les acteurs occidentaux, l’Internet post-soviétique, surtout en Russie et en Ukraine, a longtemps été un défi pour les régulateurs. 

 

Or, depuis le début des années 2010 on observe un tournant vers les “infrastructures souveraines”, qui se caractérise par des changements du cadre légal, introduisant des mesures techniques, économiques, juridiques, telles que la censure des sites web ou la surveillance automatisée du trafic. Une vision d’un “Internet souverain”, dont les frontières seraient superposées  à celles de l’Etat, est activement discutée et progressivement mise en application par les régulateurs russes, notamment avec le projet récent d’un “RuNet autonome”, mais aussi à travers le blocage de services étrangers importants (comme les services cloud Amazon ou Google), et la loi sur la “relocalisation” des données. En réponse à la guerre avec la Russie, depuis 2017, l’Ukraine tente également d’introduire des changements dans la gouvernance d’Internet menant à une centralisation et une “nationalisation” de l’Internet ukrainien, entre autres, à travers le blocage des services russes. Toutes ces mesures impliquent des intermédiaires, notamment les fournisseurs d’accès, les hébergeurs de sites web, les réseaux sociaux, les médias et les moteurs de recherche qui co-construisent désormais, par le biais de solutions technologiques coûteuses, la censure et la surveillance du trafic et des contenus Internet. 

 

Cependant, en réponse à ces nouvelles pratiques de contrôle, des résistances et des contournements sont développées par différentes communautés - des professionnels du web aux utilisateurs. Des “ruses” technologiques mises en place par les fournisseurs d’accès ou par les hébergeurs, aux bricolages juridiques portés par des associations des professionnels du web; des pratiques adoptées au quotidien par les usagers (qui deviennent de plus en plus “experts” du contournement) aux mobilisations plus ou moins institutionnalisées et visibles hors ligne; mais aussi bien évidemment des projets d’“Internets alternatifs”, de nouveaux protocoles et nouveaux outils qui échappent pour le moment au contrôle gouvernemental. 

 

Cette journée d’étude interdisciplinaire ResisTIC vise à réunir les professionnels du web russes, ukrainiens et français, et des chercheurs venant d'horizons disciplinaires différents - de la sociologie des sciences et techniques et sociologie politique au droit, economie, métrologie des réseaux, science de l’ingénieur - afin de mettre en commun les observations, analyses et expériences de ces nouvelles pratiques de résistance, ruse et contournement des frontières numériques. 
 

La journée d’études est organisée par :

 
  • Olga Bronnikova (MCF, ILCEA 4, U. Grenoble-Alpes)
  • Françoise Daucé (DE, CERCEC, EHESS)
  • Fabrice Demarthon (IE, CERCEC)
  • Ksenia Ermoshina (Post-doctorante, Centre Internet et société-CIS, CNRS)
  • Valery Kossov (MCF, ILCEA4, U. Grenoble-Alpes)
  • Benjamin Lovelück (MCF, Telecom Paris Tech)
  • Francesca Musiani (CR, Centre Internet et société-CIS, CNRS)
  • Bella Ostromooukhova (MCF, U. Paris-Sorbonne)
  • Perrine Poupin (Post-doctorante, Telecom Paris Tech)
  • Anna Zaytseva (MCF, U. Toulouse 2 Jean Jaurès)
La journée d’étude se déroulera en anglais. 

  

 

Programme

 

9.30 – 10.00 : Accueil et introduction / Welcome and Introduction

 

10:00 - 12:30. La société civile face aux contraintes numériques / Civil society facing new digital constraints

 

Modératrice : Olga Bronnikova (U. Grenoble-Alpes)

Discutante : Anna Zaytseva (U. Toulouse 2 Jean Jaurès)


 
  • Mikhail Klimarev (Network engineer, telecommunications specialist, director of the Internet Defense Society) - Monitoring the regulation of the Internet in Russia. Is Sovereign Internet Possible in the 21st Century?
  • Iryna Chulivska (Digital Security Lab Ukraine) - Resistance of NGOs and web professionals to the censorship law (6688) in Ukraine
  • Perrine Poupin (Télécom ParisTech) - Evolving digital repertoires: State sovereignty vs social movements in Russia  

12:30 - 13:30 - Déjeuner / Lunch

 

13:30 - 15:30 - Les ruses “par le droit” / Evading legal constraints

 

Modératrice : Francesca Musiani (CNRS, Centre Internet et société-CIS)

Discutant : Valéry Kossov (U. Grenoble-Alpes)


 
  • Sarkis Darbinyan (Moscow, lawyer from Roskomsvoboda; Director of the Centre for Digital Rights) – Delegation of repressive functions to the private actors
  • Elena Sherstoboeva (Moscow Higher School of Economics, Hong Kong, City University of Hong Kong; Moscow, Elena Sherstoboeva’s Law Agency in Media and Copyright Law) - Regulations and practices of global and Russian social media platforms in the context of international legal standards on users’ freedom of expression.  

15:30 - 16:00 - Pause café / Coffee Break

 

16:00 - 18:00 : Les ruses “par l’infrastructure” / Cunning by infrastructures

 

Modération : Ksénia Ermoshina (Post-doctoral fellow, CNRS, Centre Internet et société-CIS)

Discutant : Julien akataziden, internet provider, Director of the independent ISP "Ilico", member of the Association of Independent Access Providers and the Quadrature du Net.


 
  • Leonid Evdokimov (Developer, mathematician, specialist in network metrology) - Russia vs. Telegram: carelessness and sabotage
  • Maxim Tulyev (Ukrainian Internet Service Provider, member of the Ukrainian Internet Association) - The tricks of Internet Service Providers in Ukraine  

18:00 -  Fin

Partenaires

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Olga Bronnikova olga.bronnikova [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

Traduire d'une langue proche, traduire d'une langue distante

Journée d'étude Recherche Le 25 juin 2019
Complément date

à partir de 9h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Veil, salle 101

Cette journée d'étude est la première d'une série, organisée dans le cadre du programme "Poétique et stylistique du texte traduit" (LITT&ARTS).

Deux autres journées sont révues en septembre et octobre 2019.
Ces journées font suite à une expérimentation menée sur une prose et des poèmes inédits de Gérard Macé, traduits vers huit langues étrangères (latin et grec ancien, italien et allemand, arabe et persan, japonais et coréen) puis retraduits en français.

Contacts

emanuela.nanniatuniv-grenoble-alpes.fr (emanuela[dot]nanni[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
filippo.fonioatuniv-grenoble-alpes.fr (filippo[dot]fonio[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
pascale.rouxatuniv-grenoble-alpes.fr (pascale[dot]roux[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

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Être sorcière à l'époque moderne (Espagne - Italie) - Pratiques et représentations

Journée d'étude Recherche Le 4 octobre 2019
Complément date

9h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphi 5
Bâtiment Stendhal

Journée d'étude co-organisée par Anne Cayuela (ILCEA4) et Cécile Terreaux-Scotto (LUHCIE).

Cette journée d'étude sera suivie d'une performance contée, chantée, dansée.
"Le sabbat de nos solitudes. Paroles et gestes de sorcières" de la conteuse Nina Gomez et de la plasticienne Charlotte Gomez sera présentée à la Maison de la création.
Salle C5 / 18h - 19h

Partenaires

EA LUHCIE
UMR LITT&ARTS
Arts in the Alps (SFR Création)

Contact

anne.cayuelaatuniv-grenoble-alpes.fr (Anne Cayuela)

cecile.terreauxatuniv-grenoble-alpes.fr (Cécile Terreaux Scotto)

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Perspectives impériales

Journée d'étude Recherche Le 7 juin 2019
Complément date

de 13h30 à 18h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier
Maison des Langues et des Cultures

Cette journée d'étude est organisée par Olga Bronnikova et Marta Ruiz Galbete. Elle viendra clore le séminaire "Empires et impérialisme, hier et aujourd'hui".

Le séminaire « Empire(s) et impérialisme, hier et aujourd’hui » (https://empires.hypotheses.org/), qui se tient depuis trois ans au sein de l’ILCEA4 à l’Université Grenoble Alpes, arrive aujourd’hui à son terme. La journée d’étude “Perspectives impériales” illustrera la manière dont nous avons cherché à problématiser l’empire dans le séminaire et visera à approfondir une série de questions qui, au fur et à mesure des exposés ou des séances de discussion et de lecture collectives qui les précédaient, se sont révélées cruciales.



Repenser l’empire dans un cadre comparatiste et pluridisciplinaire, en essayant de rendre compte de  la multiplicité des temporalités et des spatialités des formations impériales, revient à dépasser le débat sur la caractérisation d’un modèle politique ou la simple question de l’historicité. « Fait social total » plutôt que simple objet d’investigation, nous proposons d’aborder l’empire comme une perspective permettant de réexaminer et de rassembler toute une série de phénomènes qui traversent les sociétés contemporaines ou passées et gouvernent leurs relations réciproques : mutations du capitalisme, des rapports de classes, des formes d'hégémonie économique et politique et des modalités de résistance à celles-ci ; retour au premier plan de l’idée de souveraineté ; prégnance des revendications nationales « minoritaires » et des conflits religieux ; persistance des discriminations et des violences racistes dans leurs dimensions genrées, etc. Une telle perspective impériale est non seulement susceptible de contribuer au renouvellement des analyses stato-centrées de ces phénomènes, encore prédominantes dans le champ des sciences humaines et sociales, mais invite aussi à aborder des questions fondamentales comme les “circulations inter-impériales” ou les différentes modalités de conception/exercice du pouvoir impérial.



C’est avec cet objectif en vue que nous avons convié des chercheurs provenant de disciplines diverses (histoire culturelle, science politique, droit) et travaillant sur des histoires ainsi que sur des aires géo-politiques multiples (Empire russe, Empire britannique, États-Unis) à partager leur réflexion avec nous et à discuter ce que cette approche transversale et ce regard croisé sur l’impérialité peut apporter à nos domaines de recherche respectifs.

PROGRAMME

13h30-14h

Introduction par les coordinateurs-trices du séminaire « Empires et impérialisme, hier et aujourd’hui » (Olga Bronnikova, Claude Bourguignon, Matthieu Renault, Marta Ruiz-Galbete).

 

14h-15h

Alexander Etkind (Université européenne de Florence) : « Internal Colonization: Russian Experience in History and Historiography ». Introduit par Natalia Meziani (Master 2 LLCER russe), discussion Olga Bronnikova.

 

15h-15h30

Pause café



15h30-16h30

Georgios Varouxakis (Queen Mary, University of London) : « Les paradoxes d’une comparaison entre libéralisme impérialiste et anti-impérialisme illibéral: ou, Auguste Comte contre John Stuart Mill ». Introduit par Claude Vallaud (Master 1 LLCER russe), discussion Matthieu Renault.

 

16h30-17h30

François David (Université Jean Moulin, Lyon 3) : « Les États-Unis, un impérialisme sans empire ». Introduit par une/un étudiant de l'UGA (à confirmer), discussion Marta Ruiz Galbete.

 

17h30-17h45

Pause

 

17h45-18h30

Discussion générale

Contacts

olga.bronnikovaatuniv-grenoble-alpes.fr (Olga Bronnikova)

marta.ruiz-galbeteatuniv-grenoble-alpes.fr (Marta Ruiz Galbete)

à télécharger

L'affiche

Le programme

Mobilisations des électorats dans le monde anglophone : le rôle des organisations civiques et des mouvements citoyens (1867 – 2017)

Journée d'étude Recherche Le 10 mai 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphi MSH-Alpes
 

Journée d'étude organisée par des membres de l'ILCEA4 et une étudiante en Master de l'UFR LE.

L'accès au vote ou l'exercice du droit de vote pour de nombreux citoyens (traditionnels ou nouvellement acceptés comme tels) dans les différents pays du monde anglophone s'est souvent heurté à une multitude d'obstacles émanant, le plus souvent, de la culture dite « dominante », qui viserait à limiter ce qui apparaît désormais comme un droit fondamental dans le monde contemporain.

Cela fut notamment le cas pour les groupes considérés comme minoritaires ou marginaux, selon des critères de genre (les femmes à une époque), en fonction de l'orientation sexuelle (la communauté LGBT), ou sur la base d'arguments ethno-raciaux (les Noirs, les Latinos ou encore les Amérindiens, pour ne citer qu'eux, aux États-Unis, mais également les Aborigènes en Australie ou les Maoris en Nouvelle-Zélande, par exemple).

Dans ce contexte, si les partis politiques ont parfois cherché à attirer ces (nouveaux) électeurs potentiels pour asseoir leurs victoires électorales et élargir leur base, à travers des stratégies et pratiques (qui ont fait l’objet de notre première journée d’étude, au mois de février ), ce sont souvent les organisations civiques de différentes natures et les mouvements populaires à la base de la société civile (mouvements « grassroots ») qui ont entrepris de mobiliser ou de re-mobiliser ces électorats variés, dont le point commun demeure leur degré d'intégration variable selon les époques. Au-delà de la volonté d'inciter ces électorats à se positionner en faveur d'un parti ou d'un autre, ces organisations ont pour but de mettre en lumière le rôle du droit de vote et de la mobilisation politique pour permettre à ces groupes minoritaires de faire entendre leur voix.

Comité d’organisation : Grégory Benedetti, Véronique Molinari et Léa Buyat (Université Grenoble Alpes).

à télécharger

Contacts

gregory.benedettiatuniv-grenoble-alpes.fr (Grégory Benedetti)

veronique.molinariatuniv-grenoble-alpes.fr (Véronique Molinari)

lea.buyatatetu.univ-grenoble-alpes.fr (Léa Buyat)

 

La mémoire filmée

Journée d'étude, Projection Recherche Du 20 mai 2019 au 21 mai 2019
Complément date

20 mai à 13h30
21 mai à 9h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Le 20 mai - Salle Jacques Cartier
Le 21 mai - Amphi 5

Le cinéma documentaire et la Transition espagnole

Organisation
Nicolás Sesma (Université Grenoble Alpes) et Federico Bellido (Université Grenoble Alpes)
 
Programme
 
Lundi 20 Mai
Salle Jacques Cartier. Maison des langues et des cultures
 
13h00
Accueil des participants
 
13h30
Projection du film documentaire :
La Transition passée sous silence. L'expérience des jeunes du SUT sous le franquisme
Réalisateur : Miguel Ángel Nieto. Société de production : Diagrama Producciones
2017, VO espagnole sous-titrée en français, 56 minutes
 
Présenté par Nicolás Sesma (Université Grenoble Alpes)
 
Table ronde :
Miguel Ángel Ruiz Carnicer (Université de Saragosse)
Javier Muñoz (Université Complutense de Madrid)
Álvaro González de Aguilar et Emilio Criado
(Association des Amis du Service Universitaire du Travail, SUT)

 
16h00
Projection du film documentaire :
Fugitifs. Les derniers persécutés du franquisme
Réalisateur : Pedro Zapater. Société de production : Todos para uno. Université de Saragosse
2015, VO espagnole sous-titrée en français, 26 minutes
 
Présenté par Olga Lobo (Université Grenoble Alpes)
 
Conversation entre Federico Bellido (Université Grenoble Alpes)
et Jesús Escartín Otín, intervenant dans le documentaire
 
 
17h30
Intervention d’Aurélien Talbot (Université Grenoble Alpes), coordonnateur du sous-titrage des documentaires, réalisé par les étudiants du Master LEA TSM (Traduction Spécialisée Multilingue)
 
 
 
 
Mardi 21 Mai
Amphi 5 – Bâtiment Stendhal
 
9h30
Projection du film documentaire :
Rapport général sur quelques questions d’intérêt pour une projection publique
Réalisateur : Père Portabella. Société de production : Films 59
1976, VO espagnole sous-titrée en français, 173 minutes
 
Présenté par Sonia Kerfa (Université Grenoble Alpes)
 
Conversation entre Jordi Amat (La Vanguardia) et Edmond Raillard (Université Grenoble Alpes)
 

 

la mémoire filmée

Contact

nicolas.sesma-landrinatuniv-grenoble-alpes.fr (Nicolas Sesma Landrin)
federico.bellidoatuniv-grenoble-alpes.fr (Federico Bellido)

Info+

Le 20 mai - Salle Jacques Cartier
Le 21 mai - Amphi 5

A télécharger

Nomadismes littéraires dans l'espace hispanophone

Journée d'étude Recherche Le 29 mars 2019
Complément date

9h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier
Maison des Langues et des Cultures

Journée d'étude autour des écritures en/du mouvement dans l'espace hispanophone.

De tout temps, les créateurs et/ou leurs créations ont circulé, mais notre post-modernité a accéléré ces processus, instaurant la figure de l’écrivain nomade, qui se déterritorialise et/ou se reterritorialise constamment, dont les sujets d’écriture sont de plus en plus décentrés, où la dimension locale, régionale ou nationale est estompée ou brouillée. Ce « nomadisme » comme expérience vitale est étroitement lié à de nouvelles formes d’interaction, favorisées notamment par les réseaux sociaux et, de façon plus générale, par la révolution numérique. Si la notion de « nomadisme » au sens propre (en tant que mode de vie opposé de façon binaire au « sédentarisme ») peut sembler excessive, nous l’employons dans cette journée d’étude de façon plus large, comme signe de nouvelles formes de relation entre les individus et les territoires (aussi bien leur territoire « d’origine » -le territoire maternel, comme on dit la langue maternelle-, que les territoires de passage ou d’adoption).

Cette première journée interroge des œuvres de plusieurs écrivains hispano-américains et d’un dramaturge espagnol. Nous avons souhaité associer un créateur à nos travaux de recherche, et la figure de Karla Suárez s’est imposée à nous. Romancière cubaine ayant vécu en Italie, en France et au Portugal (elle réside actuellement à Lisbonne), auteure notamment du roman La voyageuse, elle fait partie de ces artistes qui bâtissent ce Tout-monde imaginé par Edouard Glissant.
 
Les organisateurs tiennent à remercier le peintre argentin (résidant à Paris) Martín Reyna, qui a eu l’amabilité de nous permettre d’utiliser son tableau « Paysage » pour illustrer et accompagner cette Journée.
 



Organisateurs :



Margarita Remon Raillard (ILCEA4)

Sandra Hernandez (LCE)

Raul Caplan (ILCEA4)

Raul Caplan raul.caplan [at] univ-grenoble-alpes.fr

A télécharger

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