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Journée d'étude

Picasso hors cadre ou l'artiste par-delà la peinture

Journée d'étude Recherche Le 26 mars 2021
Complément date

de 9h30 à 16h30

Complément lieu

En visioconférence

Journée d'étude organisée par le CERHIS dans le cadre du thème transversal «Création culturelle et territoire(s)» de l'ILCEA4.

Interventions de :
  • Anne Cayuela : « "Como otro mi-notauro de Pasife": Picasso et le Siècle d’or »
  •  Laurent Gallardo : « Picasso, dramaturge : le théâtre aristotélicien attrapé par la queue »  
  • Laurence Garino Abel : « Pablo Picasso, Rafael Alberti : écrire une peinture en mots »
  •  Olivia Pierrugues : « Picasso et le flamenco : matière anthropologique, expression plastique et interactions créatrices »  
  • Olga Lobo Carballo : « Dans la toile du monstre. Picasso et Dora Maar, regards kaléidoscopiques »
  •  Nicolás Sesma Landrin : « Picasso au temps des fake news »

Lien pour la visioconférence : https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/99024897007?pwd=YVBsSi9iVHNSKz…

ID de réunion : 990 2489 7007 / Code secret : 821516



Organisée par Sonia Kerfa, directrice du CERHIS.

Sonia Kerfa sonia.kerfa [at] univ-grenoble-alpes.fr

L'empire russe, l'URSS et le monde post-soviétique au contact d'autres aires culturelles. Enjeux méthodologiques et épistémologiques

Journée d'étude, Colloque Recherche Du 17 juin 2021 au 18 juin 2021
Complément date

de 10h00 à 18h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MSH Alpes

Le colloque sera précédé de quatre séminaires introductifs qui se tiendront intégralement en ligne du 13 janvier au 1er février.

► Séminaires introductifs

Séminaire “Traversées d’aires : migrations et circulation des personnes” Mercredi 13 janvier 14h-16h, en ligne

  • Nicolas Aude (LIPO-Université Paris Nanterre) - Fédor Dostoïevski et ses doubles fictionnels : du roman biographique comme zone de friction littéraire.
  • Thomas Chopard, (CNRS/IHMC) - Survivre à la guerre et à la Shoah en Union soviétique : les Juifs polonais de Lubartów vers l’Est, aller et retour (1939-1946)

discutés par Jean-Philippe Jaccard (Université de Genève) et Emilia Koustova (GEO-Université de Strasbourg)

Séminaire “Frontières et relations inter-aréales” Lundi 18 janvier, 11h-13h, en ligne

  • Gaëlle Lacaze (Médiations-Sorbonne Université) - « Rencontres genrées » : le travail sexuel dans les zones transfrontalières d’Extrême Orient et de Sibérie.
  • Yoann Morvan (CNRS-IDEMEC) - Entre métropoles et transnationalismes. Analyse comparée des deux diasporas juives (géorgiennes et azerbaïdjanaises) du Caucase.

discuté.e.s par Boris Czerny (ERLIS, Université de Caen-Basse Normandie) et Elena Filippova (Académie des sciences de Russie)

Séminaire “Études croisées des aires et circulations des pratiques” Vendredi 29 janvier, 14h-16h, en ligne

  • Sergei Fediunin (CREE-INALCO) - Penser le « nativisme » à la russe : pour une conceptualisation des émeutes anti-migrants et des transformations du nationalisme dans la Russie contemporaine
  • Yvette Vaguet (IDEES-Université de Rouen) - Les dynamiques de peuplement aux hautes latitudes

discuté.e.s par Svetlana Gorshenina (CNRS-EUR’ORBEM) et Etienne Forestier-Peyrat (Sciences Po Lille- IRHIS)

Séminaire “Langues et cultures : entre héritages soviétiques et mondialisations” Lundi 1er février, 14h-16h, en ligne

  • Marie-Christine Autant-Mathieu (CNRS-EUR’ORBEM) - Transmission, transgression, interactions. Les adaptations nord-américaines et les dérapages staliniens du Système de Stanislavski.
  • Nathalie Moine (CNRS-CERCEC), Kara Karaev compositeur de musique de scène: la contribution d'un artiste azerbaidzhanais à la vie théâtrale des capitales soviétiques à l'époque du Dégel

discutées par Sylvie Archaimbault (CNRS-EUR’ORBEM) et Alexey Evstratov (Université de Lausanne)



► Journées d’étude

Jeudi 4 février
 
10h - Introduction générale

10h30-12h30 - Panel 1 - Études croisées des aires et circulations des pratiques

Discutant.e.s : Yvette Vaguet (IDEES-Université de Rouen) et Sergei Fediunin (CREE-INALCO)

  • Camille Robert-Bœuf (LADYSS-Université Paris) – Mettre en regard les jardins collectifs français et russes : quels enjeux épistémologiques, quels enjeux méthodologiques ?
  • Perrine Poupin (EUR’ORBEM-Université Paris) – Étudier les mobilisations collectives en Russie et en France (en présence et sur Internet)
  • Bella Ostromooukhova (EUR’ORBEM-Université Paris) – Bibliothèques « pirates » russophones : le questionnement du « russe » et les défis du « transnational » 

13h30-16h - Panel 2 - Langues et cultures : entre héritages soviétiques et mondialisations

Discutantes : Marie-Christine Autant-Mathieu (CNRS-EUR’ORBEM) et Nathalie Moine (CNRS-CERCEC)

  • Vélina Minkoff Traduire une littérature orpheline visant à échapper aux fantômes du monde soviétique
  • Shorena Asabashvili (Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) – Les frontières imaginaires entre les minorités ethnolinguistiques et le groupe majoritaire géorgien
  • Paul Wolkenstein (CREE-INALCO) – L’architecture moderniste régionale : de l’urss aux « non-alignés »
  • Julia Lerner (Ben-Gurion University of the Negev) – Post-Soviet translations of “Emotional Capitalism”: Russian emotional culture and the global therapeutic language

16h15- 18h - ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du GDRus

 
Vendredi 5 février


10h-12h - Panel 3 - Circulations politiques et relations inter-aréales

Discutants : Yoann Morvan (CNRS-CRFJ) et Clément Therme (CADIS-EHESS)

  • Daria Dyakonova (Université de Montréal/International University in Geneva) – Pas de frontières pour les internationalistes : réseau transnational des femmes communistes dans les années 1920s.
  • Severyan Dyakonov (The Graduate Institute of international and Development Studies in Geneva/The Canadian Social Sciences and Humanities Research Council) – Soviet Internationalism: USSR’s Public Diplomacy in India during the Cold War,1950s-1970s
  • Aurélie Stern (CETOBaC-EHESS) – Le processus de formation d'une identité commune entre la Turquie et l'Azerbaïdjan dans le cadre des congrès du TÜDEV (1993 et 2007)
 
13h-15h - Panel 4 - Frontières et zones de contacts entre les aires Discutantes : Gaëlle Lacaze (Médiations-Sorbonne Université) et Marc Aymes (CNRS-CETOBaC)
 
  • Mélanie Sadozai (CREE (INALCO)/Sigur Center for Asian Studies, George Washington University) – « L’espace transfrontalier tadjikistano-afghan dans le Pamir : proposition conceptuelle dans l’étude d’une zone de contact isolée » 
  • Ekaterina Mikhailova (Université de Genève) – Performing Slavic (Dis)Unity at the Russia-Belarus-Ukraine tri-border point over time
  • Iacopo Adda (Université de Genève) – « La géopolitique dans les musées : que nous disent les musées historiques de frontière sur la qualité du rapprochement Sino-Russe ? »

15h15 - 17h45 - Panel 5 - Traversées d’aires : migrations et circulation des personnes

Discutants : Nicolas Aude (LIPO-Université Paris Nanterre) et Thomas Chopard (IHMC-EHESS)

  • Florence Corrado (CLARE-Université Bordeaux-Montaigne) – Les "Photographies de Sorrente" de V. Hodasevič : Une poétique du contact visuel, mémoriel
  • Isabelle Després (ILCEA-Université Grenoble Alpes) – Une écriture à la marge : la « trilogie scandinave » d’Andreï Ivanov
  • Aleksandr Lavrov (EUR’ORBEM-Sorbonne Université) – Les prisonniers d’Austerlitz
  • Léa Moreau-Shmatenko (Université de Genève) – « On se regroupe plutôt sur la base de loisirs communs, on veut juste avoir du « fun » ! ». Le rôle des loisirs en russe dans le développement de la communauté russophone en Suisse
Vous trouverez le programme complet du colloque et des séminaires en suivant ce lien : https://gdrus.hypotheses.org/.
 
Ces événements sont ouverts à tout le monde. Cependant, si vous souhaitez les suivre à distance, merci de remplir ce formulaire : https://framaforms.org/participation-a-la-je-du-gdrus-et-aux-seminaires-introductifs-1608554679
Olga Bronnikova olga.bronnikova [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

Le programme

(initialement programmé en février, le colloque a dû être repoussé en juin, en raison du contexte sanitaire)

Nouvelle prose féminine des Nouvelles Amazones et littérature au féminin au tournant du XXIe siècle en Russie : Perspectives théoriques et enjeux critiques

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 4 janvier 2021 au 15 février 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Journée d’étude organisée par le CESC (ILCEA4, Université Grenoble Alpes) le 10 juin 2021.

Cette Journée d’étude se veut pluridisciplinaire. Elle s'adresse à un large spectre de spécialistes travaillant dans des domaines tels que la littérature, la civilisation, l'histoire et la sociologie russes, mais aussi les études de genre et la littérature comparée.



Les communications, d’une durée de 20 à 30 minutes, pourront se faire en français ou en russe. Les propositions de communication (titre provisoire) sont à envoyer avant le 15 février aux adresses mail suivantes :

isabelle.despresatuniv-grenoble-alpes.fr

anna.shcherbakovaatuniv-rennes2.fr (anna[dot]shcherbakova[at]univ-rennes2[dot]fr)

blinova.olga.aleksandrovnaatgmail.com (blinova[dot]olga[dot]aleksandrovna[at]gmail[dot]com)



Le comité d’organisation informera les participant.e.s au plus tard le 15 mars.



En cas de reconfinement, la journée d’études pourra avoir un format hybride ou aura lieu par visio-conférence.

à télécharger

Intervenir en collectif : utopies artistiques et réalités genrées

Journée d'étude Recherche Le 10 décembre 2020
Complément date

10h00 - 16h30
En visioconférence

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Visioconférence

Projets GAPP et Idex ColectiVIS-ARTS

Journée autour des collectifs d'artistes en Amérique latine dans une perspective genrée.

Projet interuniversitaire GAPP (Genre et Arts dans une perspective Poét(h)ique et Politique) UGA et Lyon 2 et Projet IDEX ColectiVIS-ARTS U
Partenaires

Lyon 2



Ce travail a bénéficié d’une aide de l’Etat gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d’avenir » portant la référence ANR-15-IDEX-02 ».

Sonia Kerfa sonia.kerfa [at] univ-grenoble-alpes.fr

Lieu

En visioconférence

Les États-Unis à l’heure du choix : entre conservatisme républicain et pragmatisme démocrate ?

Journée d'étude Recherche Le 22 octobre 2020
Complément date

à partir de 9h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier
Maison des langues et des cultures

Journée d'étude organisée par des membres du CEMRA (ILCEA4)

Organisateurs :

Gregory Albisson : gregory.albissonatuniv-grenoble-alpes.fr (gregory[dot]albisson[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Gregory Benedetti : gregory.benedettiatuniv-grenoble-alpes.fr (gregory[dot]benedetti[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Pierre-Alexandre Beylier : gregory.benedettiatuniv-grenoble-alpes.fr (pierre-alexandre[dot]beylier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Pierre-Alexandre Beylier pierre-alexandre.beylier [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

Écritures de non-fiction en Amérique latine

Journée d'étude Recherche Le 16 octobre 2020
Complément date

9h30 - 16h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Petite salle des colloques
Bâtiment Stendhal - G
4e étage

La journée s’insère dans le projet « Réseau international Non Fiction. Vers une autre écriture du réel (International Non fiction novel network) ». Elle est organisée dans le cadre du CERHIS (Centre d’Études et Recherches des Hispanistes), avec le soutien du laboratoire ILCEA4, de la Commission recherche de l’UGA et du Festival Belles Latinas.

L’écriture non fictionnelle a été dans le sous-continent américain un trait majeur tout au long de son histoire. Lorsque le critique cubain Roberto Fernández Retamar se propose de bâtir un appareil critique et conceptuel propre à l’Amérique latine pour aborder sa création littéraire (Algunos problemas teóricos de la literatura hispanoamericana », 1975), il donne à ces écritures (chroniques, témoignages, journaux, etc.) un rôle majeur. Il souligne que des genres considérés comme secondaires dans le canon occidental, s’avèrent centraux en Amérique latine ; en guise d’exemple, il cite les œuvres de l’Inca Garcilaso de la Vega et d’autres Chroniqueurs des Indes, ainsi que des textes politiques (Bolívar), des essais et articles de presse de José Martí, des discours de Fidel Castro, des journaux de combattants comme celui du Che Guevara, etc. Dans la perspective de Retamar (et dans celle d’une partie de la critique des années 1960-70), la dimension politique et idéologique de ces textes est essentielle, voilà pourquoi il souligne la centralité dans le sous-continent du témoignage comme genre à part entière. Or, celui-ci connaît un essor formidable à cette même époque au point que Casa de las Américas lance son Prix « Témoignage » en 1970. Dans le Jury de cette première édition du Prix siégeait Rodolfo Walsh, un des grands pionniers de l’écriture de non fiction ; rappelons que son célèbre ouvrage, Operación masacre (1957), est considéré à juste titre comme le texte pionnier de ce genre, bien avant la publication de In cold blood (1966) de Truman Capote, souvent présenté comme le texte fondateur de la non fiction novel.



La liste d’œuvres latino-américaines des XXe et XXIe siècles pouvant rentrer dans cette catégorie de non fiction est longue : on pense à des auteurs comme Miguel Barnet (Biografía de un cimarrón, La canción de Raquel, Gallego…), Eduardo Galeano (Días y noches de amor y de guerra, Memoria del fuego…), Rigoberta Menchú (dans son témoignage en collaboration avec Elisabeth Burgos : Me llamo Rigoberta Menchú y así me nació la conciencia), Elena Poniatowska (Hasta no verte, Jesús mío, La noche de Tlatelolco…), Sergio Ramírez (Margarita, está linda la mar…, Adiós muchachos), Mario Vargas Llosa (La fiesta del Chivo, Tiempos recios, El sueño del Celta…),  Gabriel García Márquez (Relato de un náufrago, La aventura de Miguel Littín, clandestino en Chile, Noticia de un secuestro…) et à bien d’autres. Pendant quelques décennies, ces écritures ont gardé un lien fort avec les « opprimés » : il s’agissait de donner la parole à ceux qui d’ordinaire ne l’avaient pas (les pauvres, les analphabètes, les exploités, les populations indigènes, etc.) ou de donner une diffusion plus grande à la parole et à la pensée révolutionnaires (aux nombreux témoignages sur la Révolution Cubaine on pourrait rajouter d’autres sur la révolution sandiniste au Nicaragua (Omar Cabezas), sur la guérilla salvadorienne, sur le Chiapas du Subcomandante Marcos, etc.).



Or, la chute de l’U.R.S.S. et les mutations géopolitiques des trente dernières années ont changé la donne. Le témoignage s’est en partie « dépolitisé » (ou politisé différemment) ; il a embrassé d’autres causes (celle des minorités sexuelles, celle des femmes, celle des afro-descendants…), a été confronté à des circonstances nouvelles (épidémies comme celle du SIDA ou plus récemment la COVID19), a donné une plus large part à l’expression de l’intime, mais n’a pas pour autant disparu. De nouvelles formes d’écriture et de diffusion des écrits (comme les blogs ou les carnets électroniques), un contexte différent (v.gr., l’éclosion de la question écologique et la présence dans la pensée critique de la notion d’anthropocène) sont apparues et ont entraîné ou donné naissance à de nouvelles écritures. La réalité, perçue souvent en instantanée (via les réseaux sociaux, les informations en ligne, avec le sentiment d’ubiquité que cela engendre), en constante mutation, engendre de nouvelles écritures, et plutôt que bannir le réel, l’écriture y a recours de façon différente.



Cette journée d’étude se propose d’explorer les toutes nouvelles voies de l’écriture de non-fiction. Pour ce faire, nous avons invité Lina Meruane (à la suite des contraintes liées à la COVID19, l’écrivaine sera avec nous en duplex depuis New York). Représentante du renouveau de la littérature chilienne, elle est également essayiste et Professeur de Culture latino-américaine à New York University (NYU). Elle est l’auteur de romans (Fruta podrida, Sangre en el ojo, Sistema nervioso), chroniques (Volverse Palestina), essais (Viajes virales: la crisis del contagio global en la escritura del sida ; Contra los hijos), et poèmes (Palestina, por ejemplo) qui jonglent toujours avec ces catégories de fiction et de non fiction.



Cette journée d’étude se propose d’approcher ces nouveaux écrivains, mais aussi d’autres auteurs confirmés (comme Mario Vargas Llosa) ainsi que d’autres formes comme le rap ou le cinéma, qui depuis ses origines se pose la question du réel, de la frontière entre fiction et documentaire. L’objectif est de poursuivre les réflexions historiques, critiques et épistémologiques autour de la non-fiction, objet qui reste à définir et à mieux caractériser : est-il un genre ? Une modalité d’écriture ? Peut-on distinguer différentes formes ou catégories de non-fiction ?
Raul Caplan raul.caplan [at] univ-grenoble-alpes.fr

Lieu

Petite salle des colloques
Bâtiment Stendhal - G
4e étage

A télécharger

Sorolla de Madrid à New York

Journée d'étude Recherche Le 17 janvier 2020
Complément date

de 14h00 à 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

salle B215
Faculté de Droit

Les clés d'un succès artistique international au tournant du XXe siècle.

Journée d'étude organisée par Pierre Géal (ILCEA4 - UGA).



Interventions de :



Stéphanie Demange (Université de Toulon) : Joaquín Sorolla y la pintura social

La peinture académique, en faisant du Salon une vitrine des souffrances des plus pauvres mais aussi de l’émergence du prolétariat, participe d’une médiatisation de la « question sociale ». L’étude de la grille de lecture sociale fournie par cette peinture révèle sa capacité propre à refléter les mutations sociales, mais aussi à relayer les discours sociaux qui circulent en dehors des Salons (politique, religieux, médical, sociologique, moral). Au-delà des tableaux qui, dans la première partie de sa carrière, relèvent explicitement de la «peinture sociale», l’œuvre de Joaquín Sorolla présente une vision de la société dont la complexité mérite un examen approfondi.



Corinne Cristini (Université Paris Sorbonne) : Sorolla y el mundo de la fotografía: relaciones e influencias

Ayant fréquenté toute sa vie durant des photographes de renom (parmi lesquels son beau-père, Antonio García Peris,dont il fut l’assistant,Christian Franzen, Alfonso, Campúa, Venancio Gambau, Aurelio Rioja De Pablo...), Sorolla a toujours entretenu une relation privilégiée avec la photographie. Il s’agira de voir dans cette étude quel fut le rôle réel du médium photographique dans la vie du peintre et quel impact il eut sur sa création artistique. Nous nous intéresserons en premier lieu à son environnement photographique, avant d’aborder les différents usages que fit le peintre de cette technique. Enfin, nous verrons que la photographiene fut pas simplement un point de départ ou un support pour sa peinture, mais qu’elle put influencer directement son regard et sa «captation picturale» du monde (jeux de lumière, perspective, instantanés, mouvements, cadrages...).



Isabel Tejeda Martín (Universidad de Murcia) : La pintura de Joaquín Sorolla, una versión alternativa a la modernidad canónica

Le passage du XIXe au XXe siècle a coïncidé en Espagne avec une profonde crise identitaire. Deux formes prétendument opposées de comprendre cette réalité apparurent: l’Espagne Blanche, optimiste, lumineuse, joyeuse, représentée par la peinture de Sorolla,et l’Espagne Noire, théorisée par Darío de Regoyos et qui s’exprime dans la peinture de Zuloaga. Cependant, comme l’ont montré des recherches récentes, l’œuvre de Zuloaga comprend également des scènes lumineuses et heureuses, tandis que celle de Sorolla, qui sera au centre de notre étude, est finalement beaucoup plus polymorphe que l’image stéréotypée qui en a été retenue. Sorolla va bien au-delà d’une quête de l’authenticité d’une âme hispanique qui se logerait dans la diversité des terroirs de la géographie espagnole, celle des grands panneaux commandés par Huntington pour la Hispanic Society de New York. Davantage qu’un antimoderne régionaliste se situant en dehors du canon, cliché qui a marqué la vision du peintre valencien pendant des décennies, Sorolla fut une peintre qui offrit, dans son oeuvre, une autre version de la modernité.



Les interventions se feront en langue espagnole.

Pierre Géal pierre.geal [at] univ-grenoble-alpes.fr

à télécharger

L’Europe et le monde anglophone. Une relation ambiguë ?

Journée d'étude Recherche Le 20 mars 2020
Complément date

à partir de 10h00

REPORTÉE À UNE DATE ULTÉRIEURE.

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphithéâtre
Maison des Sciences et de l'Homme (MSH Alpes)

 

Journée d'étude consacrée aux défis rencontrés par l’Union Européenne dans ses relations multiples avec le monde anglophone, dans une perspective interculturelle et pluridisciplinaire.

Cette manifestation souhaite convoquer un large public et associer plusieurs spécialistes de la construction européene et des pays du monde anglophone pour traiter, dans une perspective historique, économique, politique, juridique et sociale, les questions posées notamment par le Brexit et la tendance isolationniste américaine, d’une part, et le développement de stratégies européennes multilatérales avec le Canada, l’Australie et d’autres pays du Commonwelth, d’autre part, permettant de poursuivre une dynamique constructive dans les relations extérieures de l’Union européenne.

 

Les enjeux actuels des relations internationales sont protéiformes à un moment où l’Union européenne traverse une véritable crise d’identité structurelle. La relation avec le monde anglophone est particulièrement fragilisée depuis l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis en 2016 et en raison du Brexit. Les initiatives européennes pour gérer cette crise ne sont pas toutes fructeuses, et les Etats européens peinent à proposer de nouveaux projets permettant surmonter les problèmes politiques et sociaux découlant de la détérioration des relations avec l’autre côté de l’Atlantique. L’exemple de la crise économique européenne accentue encore davantage le fossé entre l’Union et le Royaume-Uni, les frictions diplomatiques avec les Etats-Unis fragilisent la recherche d’une paix durable au Proche et Moyen Orient, le terrorisme international oppose une conception sécuritaire anglophone à la protection des droits humains en Europe, la prolifération incontrôlée des échanges commerciaux privilégie drastiquement l’anglais et la common law au détriment du droit romano-germanique, la poussée populiste en Europe lors des dernières élections européenne ne fait qu’accentuer le risque de délitement de l’Union face aux grandes puissances telles que les Etats-Unis, la Chine et la Russie qui tirent profit de cette situation pour affaiblir le Vieux continent. Face à ce constat, l’Union européenne peut-elle retrouver un nouvel élan et proposer de nouvelles pistes de réflexions permettant de relever les défis de sa relation avec le monde anglophone ? Politique, législations ou diplomatie peuvent-ils être repensés ? L’actualité permet-elle de reconsidérer les liens entre l’Union européenne, la Grande Bretagne, les Etats-Unis, le Canada et l’Australie dans un monde en pleine mutation ? Quelles sont les perspectives d’avenir pour une Union Européenne en quête de (re)positionnement sur la scène internationale ?



Organisation : Delphine Deschaux-Dutard, Maître de Conférences à l’Université Grenoble Alpes, Philippe Gréciano, Professeur à l’Université Grenoble Alpes, Chaire Jean Monnet, Véronique Molinari, Professeur à l’Université Grenoble Alpes
Partenaires

Chaire Jean Monnet sur les Relations franco-allemandes, l’intégration européenne et la mondialisation

Centre d’Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes de l’Université Grenoble Alpes (CESICE)

Contacts

delphine.deschaux-dutardatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Deschaux-Dutard)

philippe.grecianoatuniv-grenoble-alpes.fr (Philippe Gréciano)

Véronique Molinari



 

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Littérature de femme vs littérature de «dame» dans le discours critique littéraire en Russie (XXe-XXIe siècles)

Journée d'étude Recherche Le 25 octobre 2019
Complément date

Accueil à partir de 9h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphi MSH Alpes

Journée d'étude organisée par le CESC (ILCEA4).

La journée d’étude organisée par le CESC (ILCEA 4) a pour le but de questionner la récéption du travail littéraire féminin par la critique russe du XXe-XXIe siècles. 
On réfléchira, entre autres, à des parallèles possibles entre les périodes marquées par l’essor de l’écriture au féminin en Russie, à savoir : fin du XIXe – début du XXe et fin du XXe – début du XXIe siècle. Même si le contexte historico-culturel et les circonstances du travail littéraire des femmes auteures n’étaient pas les mêmes, il est néanmoins possible de cerner certains traits communs : outre le nombre important de femmes qui prennent la plume à ces périodes,  on peut évoquer l’exploration par certaines femmes écrivains des questions tabous de l’existence féminine (vie intime, corps, accouchement, avortement) et la violence du discours critique qui ne cesse de parler de : littérature de bonne femme (бабская литература), littérature de dame ( дамская литература), confession gynécologique (гинекологическая исповедь), prose menstruelle (менструальная проза), JP (ЖП)... pour dévaloriser les textes de femmes et imposer ainsi un amalgame entre écriture au féminin et mauvaise qualité. 
Ce parallélisme permettrait non seulement de (r)établir des liens entre les deux époques en question, mais également d’examiner la formation et le fonctionnement du canon littéraire vis-à-vis de l’écriture des femmes, ce qui contribuerait à la réapparition des noms oubliés et leur accorderait peut-être un autre statut et une autre valeur artistique.



Comité d’organisation :

Maritchik-Sioli Youlia (UGA, ILCEA 4) et Shcherbakova Anna (UGA, ILCEA 4).

Contacts

youlia.sioliatuniv-grenoble-alpes.fr (Maritchik-Sioli Youlia )

a.shcherbakovaatyahoo.fr (Shcherbakova Anna)

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D’Écosse, de France et d’ailleurs. Pour une histoire transnationale des communautés étrangères dans l’Italie du XVIIIe siècle

Journée d'étude Recherche Le 27 septembre 2019
Complément date

Accueil des participants à partir de 9h15.

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphithéâtre de la MSH Alpes
 

Journée d'étude organisée par Marion Amblard (ILCEA4) et Gilles Montègre (LUHCIE) dans le cadre d'un projet IDEX (Initiatives de recherche stratégiques).

Qu’ils soient artistes, marchands, savants, princes ou voyageurs, les étrangers qui ont séjourné dans les anciens États italiens ont souvent attiré l’attention des historiens. Mais ces études ont longtemps été envisagées sous un prisme national, confessionnel ou professionnel, rendant difficile voire impossible l’analyse des transferts et interactions entre ces diverses communautés d’étrangers. En s’attachant plus particulièrement aux Écossais, Anglais et Français présents dans les villes italiennes du XVIIIe siècle, cette journée d’études se propose d’explorer sous l’angle d’une histoire transnationale les pratiques et représentations relatives à ces colonies étrangères. Quelles formes d’échange et de rivalité entretiennent ces communautés, souvent polarisées par des réseaux diplomatiques puissants ? Comment se résout la profonde tension qui les traverse entre affirmation de l’identité des peuples ou des écoles artistiques nationales, et aspiration à des idéaux esthétiques ou politiques relevant d’une fraternité universelle ? Quels impacts enfin ces interactions ont pu avoir à l’intérieur des pays dont ces groupes d’étrangers étaient originaires ? C’est à ces questions que s’attacheront à répondre plusieurs chercheurs français et britanniques, réunis à l’initiative de deux laboratoires de l’Université Grenoble Alpes : le LUHCIE et l’ILCEA4.

Cette journée bénéficie du financement de l'Agence Nationale de la Recherche, au titre du programme « Investissements d'avenir » portant la référence ANR-15-IDEX-02.
 

Paolo Monaldi et al., Charles Edouard Stuart recevant son fils le cardinal d’York devant le palais Muti à Rome en 1747

Contacts

marion.amblardatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Amblard)

gilles.montegreatuniv-grenoble-alpes.fr (Gilles Montègre)

à télécharger

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