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Appel à propositions

Berceuses, histoire(s) et conscience

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 10 novembre 2021 au 5 janvier 2022

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Université Grenoble Alpes

Colloque pluridisciplinaire coorganisé par Anne Cayuela (ILCEA4), Élise Petit (LUHCIE) et Nathalie Heinrich (GIPSA-LAB).

BERCER (BERceuses : Circulations Et Répertoires)   

« Initiatives de Recherche à Grenoble Alpes » (IRGA) ANR-15-IDEX-02

Responsable : Élise Petit, Université Grenoble-Alpes, LUHCIE



Si d’innombrables recueils de berceuses de tous pays existent, avec autant d’enregistrements, les ouvrages concernant l’analyse de corpus ou les usages de la berceuse sont, aujourd’hui encore, très rares. Du côté de l’ethnomusicologie, les travaux de Constantin Brӑiloiu sur la musique roumaine ont été suivis par nombre d’études sur des répertoires nationaux ou régionaux visant à identifier des caractéristiques musicales communes, mais sans s’attarder spécifiquement sur les berceuses.



L’objectif de ce colloque est de questionner un répertoire de « l’enfance des peuples » sur ce qu’il révèle de leur·s histoire·s, de leurs circulations mais aussi des traumatismes qu’ils ont vécus, dans une perspective transhistorique et transdisciplinaire. Que nous apprennent les berceuses sur l’histoire parfois partielle ou fragmentaire des circulations et des migrations ? Quelle est l’importance de ces répertoires dans la transmission orale de l’histoire des peuples ? Existe-t-il une fonction « cathartique » des berceuses traitant d’épisodes traumatiques ? Quels sont les effets des berceuses, de leurs paroles et de la voix de leur interprète sur le cerveau de l’enfant dans les processus d’apaisement visant l’endormissement ?



Au-delà de ces deux journées de rencontres, le projet vise à susciter un partage scientifique dans une dynamique pluridisciplinaire qui rassemble musicologues, artistes, historien·ne·s, ethnologues et

ethnomusicologues, sociologues, linguistes, neuroscientifiques, psychologues et thérapeutes sur le plan national et international en vue de réflexions et publications ultérieures plus larges.



Les projets de communication en français ou en anglais (environ 500 mots), accompagnés d’une courte biographie, sont à soumettre avant le 5 janvier 2022 à l’adresse : berceuses2022-ugaatsciencesconf.org (berceuses2022-uga[at]sciencesconf[dot]org).
Partenaires
Anne Cayuela anne.cayuela [at] univ-grenoble-alpes.fr

Crear en tiempos de crisis. Formas del compromiso en el arte, la literatura y la cultura desde 1960 hasta hoy

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 1 octobre 2021 au 24 janvier 2022

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Cette journée d'étude, prévue le 3 juin 2022, s'inscrit dans le cadre du séminaire interuniversitaire Comp’Arte.

Esta jornada es la primera de un ciclo sobre « arte(s) y compromiso(s) » que tendrá lugar en los próximos años (2022, 2023, 2024) y concluirá en un coloquio internacional en 2025. Una publicación final reunirá una selección de aportes a la reflexión plurianual del grupo Comp’Arte.



La lengua de comunicación será el español.



Las propuestas de comunicación (título y resumen de 3000 caracteres máximo, espacios incluidos) presentarán el tema de la investigación, su planteamiento, problemática y metodología. Se precisa también el envío de un breve currículum indicando la afiliación institucional del investigador y principales publicaciones en torno al tema si hubiera.



Las propuestas deberán ser enviadas antes del 24 de enero de 2022 a los dos miembros de Comp’Arte encargados de la organización : Olga Lobo olga.lobo-carballoatuniv-grenoble-alpes.fr (olga[dot]lobo-carballo[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) y Federico Bellido bellido_fedeatyahoo.es (bellido_fede[at]yahoo[dot]es)



Inicio del llamamiento : 1 de octubre de 2021

Fecha límite de envío de propuestas : 24 de enero de 2021

Respuesta de aceptación : Abril 2022



Comité organizador (Universidad de Grenoble) Olga Lobo, Université Grenoble Alpes olga.lobo-carballoatuniv-grenoble-alpes.fr (olga[dot]lobo-carballo[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Federico Bellido, Université Grenoble Alpes bellido_fedeatyahoo.es (bellido_fede[at]yahoo[dot]es)



Comité científico

Miembros del seminario Comp’Arte :

Isabelle Bleton, ENS Lyon

Andrea Cabezas, Université d’Angers

Thomas Faye, Université de Limoges

Erich Fisbach, Université d’Angers

Marcelo Gálvez, Universidad de la Plata (Argentina)

Cecilia González, Université de Bordeaux Montaigne

Iván Jiménez, UPEC

Gaëlle Hourdin, Université de Toulouse II

Caroline Lepage, Université Paris-Nanterre

Alvar de la Llosa, Université Lyon II

Martín Lombardo, Université Savoie Mont Blanc

Agatha Mohring, Université d’Angers

Graciela Villanueva, UPEC

Emmanuel Vincenot, Université Gustave Eiffel

Contacts

Olga Lobo Carballo

bellido_fedeatyahoo.es (Federico Bellido)

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Du seuil au refuge, le défi de l’hospitalité

Appel à propositions Recherche Du 28 septembre 2021 au 31 décembre 2021

Appel à contributions pour le n° 50 de la revue ILCEA.

Dans le contexte contemporain de migrations de populations, alors que des millions de personnes quittent leur terre natale à cause de guerres ou pour des motifs économiques, religieux, politiques ou de changement climatique, ce numéro 50 de la revue ILCEA a pour but d’éclairer les pratiques et les représentations de l’hospitalité à l’époque contemporaine.



D’un point de vue étymologique, le mot « hospitalité » partage la même racine que le mot « hôte » qui renvoie aussi bien à la personne accueillante qu’à la personne accueillie. Il convient donc d’étudier cet effet de réciprocité sémantique à la lumière des pratiques, perceptions et représentations qui sont faites de l’hospitalité, que ce soit comme hôte invité ou comme hôte qui reçoit. Dans de nombreuses langues, le mot « hospitalité », comme le mot « hôte » partagent une origine commune avec le mot « hostilité ». Il est donc nécessaire de réfléchir à cette parenté, l’hostilité apparaissant comme l’ombre inséparable de l’hospitalité.



Dans L’Odyssée d’Homère et chez les philosophes de l’Antiquité, ainsi que dans les textes de la Bible, l’hospitalité comme accueil inconditionnel de l’autre chez soi, est présentée comme une pratique presque sacrée. Hannah Arendt, quant à elle, affirme dans Les Origines du totalitarisme et Nous autres réfugiés que toute personne sur terre, quelle que soit son statut légal, doit pouvoir légitimement être accueillie par la communauté politique dans laquelle elle se trouve. Cependant, Jacques Derrida indique avec le concept « d’hostipitalité » que « l’hospitalité » comprise de manière inconditionnelle est toujours parasitée par son contraire, « l’ hostilité » (Derrida, 1997). Pour Derrida, l’hospitalité a ses origines à la frontière, au lieu du contact imprévu avec l’autre, l’étranger. Elle renvoie à la capacité à s’ouvrir et à faire de la place à ce qui advient, à ce qui, littéralement, a lieu. Mais la pensée de Derrida s’articule autour du désir paradoxal d’une hospitalité inconditionnelle et de son impossibilité même. Il pose donc la question du retournement de l’hospitalité inconditionnelle en hostilité et interroge la figure de l’hôte parasite (De l’hospitalité). L’équilibre entre ces deux aspects indissociables de la notion d’hospitalité, l’ouverture et la fermeture, dépend de circonstances particulières sur lesquelles il est nécessaire de se pencher pour comprendre la relation entre les hôtes et ce qui se joue à la frontière de ces relations. De la même manière, la durée du séjour varie d’une culture à une autre et est un enjeu majeur dans le glissement de l’hospitalité à l’hostilité. Comme Mette Louise Berg et Elena Fiddian-Qasmiyeh le montrent, les mots de Jean-Luc Nancy sur « l’être ensemble » et l’« être avec » dégagent peut-être des perspectives d’hospitalité plus constructives (Migration and Society, 2018, 4).



Il faut envisager l’hospitalité à plusieurs échelles : celle de l’individu, celle de la famille, de communautés locales, de communautés religieuses, ethniques ou linguistiques ; à l’échelle d’une diaspora spécifique et à l’échelle d’une nation. Un des objectifs de ce numéro 50 de la revue ILCEA est d’étudier la manière dont la littérature tisse ces deux notions. Comment toutes les subtilités de la relation entre hôtes sont-elles représentées : les seuils, paliers, frontières ou limites une fois franchis sont-ils des refuges ou bien sont-ils invisibles ? Se transforment-ils en barrières infranchissables ? Quels sont le rôle et le statut des communautés dans le contexte de l’hospitalité et de l’installation ? Ce numéro 50 de la revue ILCEA a également pour but de réfléchir à la manière dont la littérature peut être vecteur de changement social en ouvrant de nouveaux espaces de création et d’échanges.



Dans le prolongement du colloque « Hospitalités, Hostilités : Récits et Représentations » (ILCEA4/IDEX HOMES) qui a eu lieu en novembre 2020 à l’Université Grenoble Alpes, nous sollicitons des propositions de chapitres sur la littérature qui posent la question de l’hospitalité et de l’hostilité d’un point de vue esthétique, mais aussi éthique et politique, en particulier :
  • concernant l’hospitalité offerte aux personnes déplacées (migrants, réfugiés, demandeurs d’asile) et les différentes formes d’hostilité.
  • les questions de visibilité, d’invisibilité et/ou de silence imposé
Nous sollicitons également des chapitres qui permettent de théoriser les notions d’hospitalité et d’hostilité du point de vue des sciences sociales, de l’anthropologie, de la géographie et la philosophie. Cela suppose d’étudier la manière dont l’hospitalité est organisée dans le champ public et le champ privé pour accueillir les personnes qui demandent l’asile et les personnes réfugiées, en s’interrogeant sur les droits et devoirs des hôtes. La réciprocité inscrite dans le double sens du mot « hôte » incite à se poser la question non seulement de la responsabilité de chaque hôte, public ou privé, vis-à-vis de l’autre, accueilli ou accueillant, mais aussi comment, d’un point de vue personnel et individuel, l’ouverture ou la fermeture à l’autre entraîne par voie de conséquence une ouverture ou une fermeture intérieure. Quels sont les moyens concrets que chaque individu, communauté ou état consent à mettre en place pour construire une société sur la base de relations non violentes et pacifiées ?



Nous sollicitons aussi des chapitres dans le champ de la psychologie et des neurosciences mettant en relation empathie et hospitalité.



Enfin, l’idée d’une hospitalité inconditionnelle envers notre propre espèce englobe nécessairement des préoccupations écocritiques : comment se construire un chez-soi dans un contexte de réchauffement climatique qui menace des millions de personnes ? Comment les êtres humains peuvent-ils contribuer à rendre le monde plus hospitalier, si ce n’est en conférant à la relation dialogique d’hôte à hôte une dimension plus globale et plus écologique ?

 

Merci d’envoyer vos articles avant le 31 décembre 2021 à :

Marie Mianowski (marie.mianowskiatuniv-grenoble-alpes.fr (marie[dot]mianowski[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr))

Maëlle Jeanniard du Dot (maelle.jeanniard-du-dotatuniv-rennes2.fr (maelle[dot]jeanniard-du-dot[at]univ-rennes2[dot]fr))
Partenaires
Cette publication s’inscrit dans un cycle de séminaires organisés durant l’année universitaire 2019-20 à l’Université Grenoble Alpes dans le cadre du projet IDEX HOMES (HOsts Migrations Exchanging Stories) porté par Marie Mianowski. Le projet HOMES a bénéficié d'une aide de l'État gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d'avenir » portant la référence ANR-15-IDEX-02. Ce colloque a également obtenu le soutien de l’ILCEA4 (Univ. Grenoble Alpes) et du GIS EIRE.

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La réception des migrants et réfugiés en Europe : le secours inhospitalier

Appel à propositions, Journée d'étude, Rencontre / Débat Recherche Du 27 septembre 2021 au 25 octobre 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Dans le prolongement de l'exposition "Les oubliés des îles grecques : histoires de crises" (récit graphique de Bertille de Salins) supervisée par Julie Darnand à la bibliothèque de l'UFR de langues étrangères, du 11 octobre au 26 novembre 2021), une journée d'étude sur la « problématique migratoire » en Europe est programmée le jeudi 25 novembre 2021.

En résonnance avec l'exposition, cette journée d'étude portera sur ce qui est sans doute une des tensions centrales de la problématique migratoire en Occident, soit le déploiement face aux migrations de ce que l’on peut appeler le "secours inhospitalier". Cette expression entend refléter l'ambiguïté de toute réception de migration, entre, d’un côté, la pulsion d'assistance et le devoir d'hospitalité, et, de l'autre, la répulsion envers l’afflux étrangers et le rejet, à différents niveaux. Si elle n’a sans doute jamais été absente des contextes de migration, cette opposition est cependant particulièrement vive depuis environ deux décennies, et plus encore depuis le début de la guerre civile en Syrie. La tension entre l’accueil et le rejet sembler monter quand la « pression migratoire » augmente.

 

Les présentations illustreront la tension entre le secours et l’inhospitalier en abordant, entre autres thématiques :
  • les enjeux géopolitiques des migrations et de leurs traitements dans et par l’Union européenne, y compris la sous-traitance de certaines réponses à des pays tiers (Turquie, Lybie…) ;
  • les situations et les politiques dans différents pays concernés par des afflux migratoires au cours de la période récente ;
  • le « dispositif humanitaire » comme complexe caritatif, politique, économique et militaire (Emil Cock), et sa crise actuelle ;
  • les enjeux économiques des migrations et de leur contrôle ;
  • le traitement ou l’exploitation politique des migrations, des politiques de contrôle, et la définition politique des enjeux ;
  • les représentations iconographiques, journalistiques, littéraires et graphiques de migrants/réfugiés et des récits de migration, de rétention, d’enfermement ou de relégation ;
  • les enjeux liés aux termes du débat : « réfugié », « migrant », « demandeur d’asile » et d’autres, dans leurs acception communes et leur définitions légales ;
  • la tendance à l’euphémisation des descriptions des instruments de contrôle des migrations, des analyses des politiques, ou au contraire leur péjoration, selon les points de vue mis en œuvre ;
  • les possibles qualifications et mises en cause juridiques des politiques nationales et de l’UE (« non-assistance »,« crime contre l’humanité » ?)…
 

Les propositions de 250 mots max. + titre + courte biographie, pour des présentations de 25 mn, sont à envoyer à :

jean-yves.tizotatuniv-grenoble-alpes.fr (jean-yves[dot]tizot[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) et joseph.datoatuniv-grenoble-alpes.fr (joseph[dot]dato[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) jusqu’au lundi 25 octobre 2021.



ARGUMENT

 

Les parcours des migrants ou réfugiés, ainsi que l’expérience de celles et ceux qui ont à mettre en œuvre leur réception (au sens large), tels qu'ils sont décrits dans les divers récits qui ont fleuris au cours de la période récente, illustrent souvent la tension typique entre la pulsion de secours et la répulsion inhospitalière. Cette tension, manifeste ou sous-jacente, peut être mise en évidence à différents niveaux, depuis la conscience individuelle déchirée entre la solidarité et le respect de la loi, jusqu'aux politiques nationales et transnationales qui édictent des directives parfois en contradiction avec le droit international, en passant par les collectivités locales ou régionales, où l’administration de l’accueil est soumise à des enjeux politiques voire politiciens. L’antagonisme entre le secours et l’inhospitalier donne aussi parfois lieu à des conflits entre des personnes ou collectifs qui pratiquent l’assistance et la solidarité et d’autres qui tentent de faire obstacle à l’entrée ou à l’installation de réfugiés sur certains territoires.  

 

Il faut également mentionner les difficultés et ambiguïtés du travail humanitaire et social. Depuis le niveau le plus modeste de l’action locale jusqu’aux dispositions de portée stratégique des institutions nationales et internationales, le secours aux migrants et réfugiés est tiraillé entre l’impératif d'assistance et le respect de règles qui conditionne la viabilité et la pérennité de cet engagement, entre la volonté d’aider et le manque de moyens et l’hostilité des mobilisations anti-migrants.

 

Ces règles elles-mêmes, y compris celles de la police aux frontières et du l’administration du droit d’asile, font parfois que l’aide est changée en son contraire, l’obstruction. Les « politiques migratoires » de l’Union européenne, mais aussi celle des pays membres eux-mêmes, en ont fourni des exemples évidents au cours des dernières décennies. Jean Ziegler dans son dernier ouvrage, Lesbos, la honte de l’Europe (2020), montre clairement comment l’impuissance de l’ONU et parfois son inaction – en particulier s’agissant du HCR – mènent à des violations massives de droits reconnus par des textes internationaux, et va jusqu’à qualifier de « crime contre l’humanité » le traitement des réfugiés/migrants sur les îles grecques, un verdict qui s’appliquerait peut-être aussi aux îles italiennes.

 

De nombreuses publications ont traité de ces questions ces dernières années et clairement illustré cette tension structurelle. La revue Hommes & Migrations (publication du Musée de l'histoire de l'immigration) par exemple, a publié des témoignages et analyses de qualité et illustré par de nombreux exemples les effets de ce couple de forces problématique au cours de la décennies passée en particulier (depuis le début de la guerre civile en Syrie). Dans un numéro de 2020 de cette revue, Gilles Piquois,"l'avocat des réfugiés", constatait que l'expérience récente de la migration vers l'Europe occidentale, certes variée et contrastée, est globalement marquée par le tragique des conditions faites aux réfugiés et par une mauvaise conscience européenne mal dissimulée derrière le "dispositif humanitaire", la police des frontières et la sous-traitance massive du problème à des pays-tiers hors Union européenne : 

 

"Évidemment, c’est à l’étranger que les mesures de contrôle sont les plus efficaces avec les interventions de l’agence Frontex. La situation à Lesbos peut être qualifiée de honte collective, tout autant que la volonté de l’Union européenne de confier à la Turquie la charge de retenir ceux qui tentent de passer ses frontières" (Hommes & Migrations, 2020/1, N° 1328).

 

Le discours usuel, ses expressions figées et ses lieux communs reflètent souvent l'ambiguïté essentielle de la réception des migrations. Par exemple, toujours selon Gilles Piquois : "Pour aborder la question très polémique des migrations, l’utilisation du terme de « migrants » permet de se conformer au discours officiel. Le vocable de « réfugié » renvoie sans doute trop aux persécutions ou à l’asile qui figurent dans la charte constitutionnelle". D’autres termes trahissent la conformation du jargon humanitaire par le patois officiel, et la mise à distance de la réalité par l’usage de vocables anglais/globish : qu’est-ce qu’un « push-back » (un refoulement de migrants sur des embarcations d’infortune) sinon un acte de non-assistance à personnes en danger doublé d’une mise en danger volontaire ? Il y aussi « hot spot », terme désignant les camps d’enfermement et de « tri sélectif » des réfugiés instaurés par l’Union européenne sur le pourtour méditerranéen, où les migrants jugés indésirables (dans l’ensemble les non-Syriens) sont parfois relégués dans décharges en plein air, comme cela a été le cas à Lesbos par exemple. La novlangue de la gestion administrative et logistique des « stocks » de réfugiés dans les camps abonde en termes de ce genre qui recouvrent d’un vernis managérial l’abandon de la responsabilité collective européenne, pourtant définie dans le droit international, envers les demandeurs d’asile. 

 

Cette journée d'étude sera l'occasion de solliciter les chercheuses et chercheurs intéressés par ces questions, autour des thèmes centraux mis en relief par les récits de vie de migrants et réfugiés : expériences de la migration, frontières, asile et refuge, "dispositif humanitaire" et travail humanitaire, tensions géopolitiques et protection des frontières, rôle des organisations de natures diverse ("non-gouvernementales", nationales et internationales), entre autres.

 

On pourra examiner les images de la migration et des migrants ou réfugiés, ainsi que les représentations du "secours inhospitalier" que rencontrent ces derniers à différentes étapes de leur parcours. Ainsi les représentations littéraires, graphiques, journalistiques y compris photo/iconographiques sont aussi particulièrement à même d’illustrer et d’examiner la tension accueil/rejet et ses diverses configurations en profondeur. Les approches historiques et politiques peuvent évidemment contribuer à contextualiser dans le temps et l'espace, pour mieux les interpréter, les évolutions tactiques et stratégiques de la réception des migrants. Celles et ceux qui s'intéressent aux aspects quantitatifs de ces phénomènes pourront montrer comment la communication politique et institutionnelle sur la problématique migratoire est un champ de bataille de chiffres. Le droit lui-même et son application reflètent l'ambiguïté de la réception migratoire. Cette courte liste de suggestions n'est évidemment pas exhaustive.

 

La journée d'étude recevra également des témoignages de réfugiés, de membres et dirigeants d'associations locales qui viennent en aide aux réfugiés, ainsi que des travailleurs sociaux ou spécialistes du travail social qui interviennent dans ce champ.  



Contact : jean-yves.tizotatuniv-grenoble-alpes.fr (jean-yves[dot]tizot[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

                   jospeh.datoatuniv-grenoble-alpes.fr (jospeh[dot]dato[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Jean-Yves Tizot jean-yves.tizot [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Critiques et contournements des contrôles et de la surveillance sur Internet

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 9 juin 2021 au 1 septembre 2021
Complément lieu

Paris

L’équipe du projet ResisTIC – Les résistants du net. Critique et évasion face à la coercition numérique en Russie, financé par l’ANR, lance un appel à communications dans le cadre de l’organisation du colloque international “Critiques et contournements des contrôles et de la surveillance sur Internet” qui se tiendra à Paris les 31 mars & 1er avril 2022.

Les textes retenus porteront notamment sur les résistances et les adaptations des internautes aux nouvelles régulations nationales et internationales du web, sur les pratiques sociales et les techniques de contournement des contraintes numériques, et sur les reconfigurations du politique à l’épreuve des techniques de la communication dans le monde contemporain.

L'appel à communications est disponible à cette adresse : https://www.resistic.fr

Date limite de réception des propositions : 1er septembre 2021.



Depuis quelques années, le devenir des libertés numériques est au cœur de l’actualité, qu’il s’agisse de contextes autoritaires ou “illibéraux” mais aussi des démocraties libérales. Au sein de la plupart des pays, des tensions grandissent à mesure que s’affirment d’une part des aspirations globalisées à bénéficier d’un certain nombre de libertés numériques relevant de la liberté d’expression et d’association, et d’autre part, des politiques d’encadrement national d’Internet. Ces dernières sont officiellement justifiées par des motifs de sécurité sur les réseaux numériques, par des stratégies commerciales d’entreprises privées, par des arguments de modernisation des appareils étatiques ainsi que par des revendications d’autonomie et d’indépendance des Internet nationaux, le plus souvent étiquetés sous l’appellation de “souveraineté numérique”. Les internautes font face à des situations à première vue paradoxales caractérisée par l’explosion des contenus en ligne), d’un côté, et le renforcement d’un rapport de force de plus en plus défavorable aux libertés publiques de l’autre. Dans ce contexte, le colloque s’intéresse aux résistances et aux adaptations des internautes aux nouvelles régulations nationales et internationales, publiques et privées, du web et d’Internet. Des territoires géographiques et numériques dans le monde apparaissent en effet comme des “laboratoires” de pratiques et de techniques de résistances numériques, lesquelles sont mises en circulation par des échanges interpersonnels en ligne, mais aussi à travers des formations, des colloques, des forums. Ces circulations sont particulièrement dynamiques au moment des conflits et des soulèvements (comme de nombreux travaux l’ont montré lors des révolutions arabes, des conflits en Biélorussie, au Liban, à Hong Kong, ou en Egypte). Ce colloque a l’ambition de contribuer, à partir de différents cas, pays et régions, aux réflexions sur les reconfigurations du politique à l’épreuve des techniques de la communication dans le monde contemporain.

Ce colloque accueillera des communications sur les questions suivantes :

1. La nature des répressions et des contraintes. Ces dernières font intervenir toute une gamme d’acteurs et de pratiques, institutionnelles, mais également privées et extrajudiciaires de maintien de l’ordre et d’exercice de la justice (vigilantisme).

2. Les résistances et les arts du contournement développés par des professionnels d’Internet (hackers, fournisseurs d’accès, ingénieurs, experts…) face aux nouvelles régulations juridiques et techniques de l’Internet. Les contributions dans cet axe permettront d’examiner les innovations techniques et les usages hétérodoxes d’Internet et de ses infrastructures matérielles permettant de contourner ou de lutter contre les contraintes institutionnelles.

3. L’appropriation des outils de contournement, leur usage et leur promotion par des usagers d’Internet (journalistes, éditeurs, entrepreneurs du numérique, militants, citoyens…) face aux répressions. On s’intéressera notamment aux lieux où ces techniques et outils sont transmis : groupes en ligne, formations, manuels, événements de type hackathon ou conférences. Il s’agit ici d’analyser comment ces acteurs s’emparent des dispositifs et techniques de contournement sur Internet pour trouver des compromis originaux, permettant de résister à la contrainte tout en restant présents et actifs dans l’espace public.

4. Les usages du droit dans le domaine numérique, les manières de parler du droit et de se le représenter ainsi que les luttes judiciaires dans le domaine des libertés numériques. Les communications relatives à cet axe pourront aborder, d’une part, la conception de nouvelles règles de droit visant à renforcer ladite “souveraineté numérique” de l’Etat, et décrire, d’autre part, les épreuves judiciaires que les personnes traversent lorsqu’elles font l’objet de poursuites pour leurs activités en ligne ou lancent à leur tour des procès contre l’État ou des entreprises privées. Les cas de détournement ou d’usage créatif des lois relatives au numérique (exploitation créative du vide juridique et autres exemples de rapports dynamiques entre le code et la loi) peuvent également faire l’objet de communications.

5. Les stratégies d’échappement par l’exil aux nouvelles coercitions en ligne. Cet axe porte sur les stratégies des professionnels du web (hackers, personnel technique des ONG et des partis d’opposition) et des acteurs de l’espace public (journalistes, éditeurs, militants…) choisissant de quitter leur pays pour développer des pratiques numériques depuis l’étranger, ainsi que sur la migration des infrastructures du net (délocalisation des serveurs par exemple).

Ce colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire (sociologie, sciences studies, science politique, géographie, anthropologie, droit) et portera une attention particulière aux démarches empiriques et aux méthodologies innovantes et hybrides.

Dates clé

Jusqu’au 1er septembre 2021 : Dépôt des propositions de communication en français ou en anglais sur le site https://resistic.sciencesconf.org/user/submissions, incluant un titre, un résumé d’environ 500 mots, 5 à 10 mots clés, des références bibliographiques clé, nom et prénom de l’auteur-e ou des auteurs, leurs fonction et institutions, courriels et adresses de l’institution d’appartenance (informations : resisticatsciencesconf.org (resistic[at]sciencesconf[dot]org))

30 septembre 2021 : Date de notification d’acceptation ou de refus des communications

Jusqu’au 15 février 2022 : Envoi des textes complets (5000 à 8000 mots)

31 mars et 1er avril 2022 : Colloque international à Paris

Comité d’organisation : L’équipe du projet ResisTIC

Olga Bronnikova (University Grenoble Alpes, ICLEA4/CESC)

Françoise Daucé (School of Advanced Studies in the Social Sciences, EHESS)

Ksenia Ermoshina (Centre for Internet and Society, CNRS)

Valery Kossov (University Grenoble Alpes, ICLEA4/CESC)

Benjamin Loveluck (i3-SES, Telecom Paris, IP Paris)

Francesca Musiani (Centre for Internet and Society, CNRS)

Bella Ostromooukhova (Eur’Orbem, Sorbonne Université)

Perrine Poupin (Eur’Orbem, Sorbonne Université)

Anna Zaytseva (University Toulouse Jean Jaurès, LLA Creatis)

Comité scientifique

Mahsa Alimardani (Oxford Internet Institute, University of Oxford, UK)

Séverine Arsène (The Chinese University of Hong Kong)

Gabriele Balbi (Università della Svizzera Italiana, Switzerland)

Luca Belli (FGV Law School, Rio de Janeiro, Brazil)

Stanislav Budnitsky (Indiana University-Bloomington)

Félix Tréguer (CERI, SciencesPo, France)

Stefania Milan (University of Amsterdam, The Netherlands)

Polina Kolozaridi (Higher School of Economics Moscow)

Marcus Michaelsen (Vrije Universiteit Brussel)

Références / Bibliographie

Deibert, R. J. (2013), Black Code. Surveillance, Privacy, and the Dark Side of the Internet (expanded ed.). Toronto: Signal

Friedewald, M., Burgess, J. P., Čas, J., Bellanova, R., & Peissl, W. (dir.) (2017), Surveillance, Privacy and Security. Citizens Perspectives, London and New York: Routledge

Isin, E. F., & Ruppert, E. (2015), Being Digital Citizens, London and New York: Rowman & Littlefield

Kohl, U. (dir.) (2017), The Net and the Nation State. Multidisciplinary Perspectives on Internet Governance, Cambridge and New York: Cambridge University Press

Liang, F., Das, V., Kostyuk, N., & Hussain, M. M. (2018), “Constructing a data‐driven society: China’s social credit system as a state surveillance infrastructure”, Policy & Internet 10(4), p. 415-453

Milan, S., 2013, Social Movements and Their Technologies: Wiring Social Change, Londres, Palgrave Macmillan

Mueller, M. (2017), Will the Internet Fragment? Sovereignty, Globalization, and Cyberspace, Cambridge and Malden, MA: Polity Press

Soldatov, A., & Borogan, I. (2015), The Red Web. The Kremlin’s Wars on the Internet, New York: PublicAffairs

Tesquet, O. (2020), À la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance, Paris: Premier Parallèle

Tufekci, Z. (2017), Twitter and Tear Gas: The Power and Fragility of Networked Protest, New Haven, Yale University Press

Quels nationalismes au 21e siècle ? Regards Croisés Europe / Amériques

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 9 juin 2021 au 31 octobre 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ce colloque, co-organisé par l'ILCEA4, le CAS de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'Université Toulouse 1 Capitole, se tiendra à Grenoble les 1er, 2 et 3 juin 2022.

Parce que le nationalisme est à la croisée des disciplines, ce colloque se veut à la fois transversal et transdisciplinaire, toutes les approches étant les bienvenues, qu’elles aient trait à la civilisation, la géographie, l’histoire, la science politique, les relations internationales, la sociologie, la linguistique, l’ethnologie, la psychologie...

Les communicants sont également encouragés à adopter des méthodologies pluridisciplinaires et comparatistes afin de mettre en regard les pays européens et américains.



Les propositions sont à envoyer avant le 31 octobre 2021 à l’adresse suivante : nationalismes.regardscroisesatgmail.com (nationalismes[dot]regardscroises[at]gmail[dot]com)

Partenaires

CAS (Cultures anglo-saxonnes)
Université Toulouse Jean Jaurès
Université Toulouse 1 Capitole

Contacts

Pierre-Alexandre Beylier

Véronique Molinari

nationalismes.regardscroisesatgmail.com (nationalismes[dot]regardscroises[at]gmail[dot]com)

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L'appel à communication (français + anglais)

Place and Post-Truth

Appel à propositions, Journée d'étude Recherche Du 5 mai 2021 au 15 juin 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le groupe THAW (Territories, Horizons in the Anglophone World) du CEMRA organise le 19 novembre 2021 une journée d'étude dans le cadre du séminaire itinérant GeoHumanities.

This Call For Papers invites propositions on the complex relationships between place and truth with the challenging perspective of addressing the ramifications of place with what is often referred to as ‘post-truth’.



For this seminar weinvite propositions on postcolonialissuessuch ashaunted places, the construction of truth (truth commissions in New Zealand and South Africa), in-betweenurban/ruralplaces, invisible places (retentioncentres, mother andbaby homes (Ireland), legal fiction (Australia), but also how ‘pre-truth’ national narratives are constructed retroactively (‘deep fake’).We also look forward to receiving abstracts on how former colonial powers react to reappraisals of their histories and places of memory (demands for the removal or relocation of statues and memorials deemed racist; Balliol College’s 2021 apology forthe historical acceptance of donations linked to the Atlantic slave trade; the National Trust’s report on the connections between colonialism and the properties in their care...).



Scientific Committee:

Grégory Albisson

Pierre-Alexandre Beylier

André Dodeman

Maëlle Jeanniard du Dot

Marie Mianowski

Elodie Raimbaud-Luizard

Jessica Small

Christine Vandamme



Please send your proposal by 15 June 2021 to:

gregory.albissonatuniv-grenoble-alpes.fr (gregory[dot]albisson[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

andre.dodemanatuniv-grenoble-alpes.fr (andre[dot]dodeman[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

marie.mianowskiatuniv-grenoble-alpes.fr (marie[dot]mianowski[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

christine.vandammeatuniv-grenoble-alpes.fr (christine[dot]vandamme[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Marie Mianowski marie.mianowski [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Journées jeunes chercheurs en études taïwanaises (édition 2021)

Appel à propositions Recherche Du 31 mars 2021 au 15 avril 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ces journées, coordonnées par l’Association francophone d’études taïwanaises (AFET), avec le soutien de l’Université Grenoble Alpes (UGA) et le Bureau de la représentation de Taipei en France, se tiendront à l'Université Grenoble Alpes les 10 et 11 juin 2021.

Organisées cette année en amont des Assises francophones d’études taïwanaises qui se tiendront du 6 au 8 décembre 2021 à l’Assemblée nationale et au Sénat, les Journées jeunes chercheurs en études taïwanaises de l’AFET se donnent pour mission, depuis dix ans maintenant, d’inviter et d’accueillir des doctorants et jeunes docteurs, mais aussi des étudiants de licence ou de master, de toutes nationalités confondues, qui souhaitent proposer une intervention en français devant une assistance composée de leurs pairs et d’enseignants-chercheurs confirmés, tous spécialistes de Taïwan et issus des diverses disciplines relevant des sciences humaines et sociales.



Objectifs des Journées :



Ces journées visent à donner en priorité la parole aux étudiants qui, engagés à plus ou moins longue échéance dans un travail de recherche en lien avec les études taïwanaises, projettent de soutenir une thèse de doctorat, de soumettre une publication à des revues scientifiques à comité de lecture, de faire paraître un chapitre dans des ouvrages collectifs en préparation, ou encore d’émettre une communication dans des colloques, séminaires ou conférences à venir. Les interventions peuvent également portersur une partie du travail de recherche en cours ou sur un projet de recherche en phase d’élaboration.



Cette manifestation scientifique annuelle offre ainsi une tribune d’expression et de discussion critique aux recherches réalisées par les jeunes chercheurs venant d’universités et centres de recherche du monde francophone. Les Journées se situent dans le cadre de leur formation en sciences humaines et sociales axée sur les spécificités du terrain taïwanais. Elles favorisent les rencontres et occasionnent des échanges avec des enseignants-chercheurs familiers des réalités empiriques de Taïwan, qui ont ici le statut d’encadrants et de discutants.



Les communications, qui peuvent être exclusivement orales, doivent s’appuyer autant que possible sur un texte rédigé en français, préalablement soumis à l’AFET, qui le transmettra aux encadrants et aux discutants. S’il ne s’agit pas là d’un critère de sélection, les jeunes chercheurs n’en sont pas moins chaleureusement encouragés à produire une contribution écrite soignée et aboutie. Ils pourront ainsi bénéficier d’un retour éclairé et de conseils étayés non seulement sur la base de leur présentation orale, mais aussi au regard de la qualité de leurs travaux écrits.



Modalités d’inscription :



Pour proposer une communication lors de ces Journées jeunes chercheurs, il est nécessaire de s’inscrire en remplissant le formulaire ci-joint. Une invitation personnalisée sera envoyée aux auteur(e)s des propositions retenues, pour permettre aux intervenant(e)s non-localisé(e)s à Grenoble de débuter dès que possible leurs demandes de financement – transport, hébergement – auprès de leurs écoles doctorales ou laboratoires de recherche respectifs.



Merci de bien vouloir renvoyer le formulaire ci-joint complété avant le 15 avril 2021 à l’adresse suivante : secretaireatetudes-taiwanaises.fr (secretaire[at]etudes-taiwanaises[dot]fr)



Pour les jeunes chercheurs optant pour une communication orale & un texte rédigé, ce dernier devra compter entre 5,000 et 10,000 mots en français et être remis au plus tard le 15 mai 2021 à l’adresse suivante : secretaireatetudes-taiwanaises.fr (secretaire[at]etudes-taiwanaises[dot]fr)



L’Association francophone d’études taïwanaises organise la dixième édition de ces Journées à l’Université Grenoble Alpes, avec le soutien des équipes de l’ILCEA4 et du LIDILEM.



Comité organisateur des Journées jeunes chercheurs en études taïwanaises (pa rordre alphabétique) :



BOISSON, Joanne, AFET, Cardiff University, School of Computer Science andInformatics

CHANG, Ti-Han, AFET, University of Central Lancashire

CORCUFF, Stéphane, AFET, Institut d’études politiques de Lyon

GAFFRIC, Gwennaël, AFET, Université Jean-Moulin Lyon 3, IETT

GOUDIN, Yoann, AFET, Université Grenoble Alpes, LIDILEM

MORIER-GENOUD, Damien, AFET, Université Grenoble Alpes, ILCEA4

SOLDANI, Jérôme, AFET, Université Montpellier 3, CERCE

STOLOJAN, Vladimir, AFET, Université Paris 7, CESSM
Damien Morier-Genoud damien.morier-genoud [at] univ-grenoble-alpes.fr

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La musique des sphères

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 1 mars 2021 au 15 juillet 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ce colloque international du volet "Poésique", prévu les 2 et 3 décembre 2021, s'inscrit dans l'axe transversal "Création culturelle et territoire(s)".

Ce troisième et dernier volet de «Poésique», après s’être intéressé à la chanson et à la traduction en lien avec la poésie, portera cette fois sur astronomie et musique.



Les propositions (un résumé de la communication de 300-­500 mots + une courte biobibliographie) sont à envoyer d’ici le 15 juillet 2021 à :

caroline.bertoneche@univ-­grenoble-­alpes.fr

anne.cayuela@univ-­grenoble-alpes.fr

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Espagne-Maghreb : migrations croisées du Moyen-Âge à nos jours

Appel à propositions, Colloque Recherche Du 18 janvier 2021 au 31 mars 2021

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Ce colloque international se tiendra les 4 et 5 novembre 2021 à l'UGA.

L'Espagne et le Maghreb entretiennent historiquement des relations et des échanges privilégiés, pour des raisons en premier lieu géographiques et géopolitiques : le nord de l'Afrique et la péninsule ibérique sont en effet des territoires frontaliers, séparés et reliés par une frontière liquide constituée par les quelques kilomètres du détroit de Gibraltar. Cette configuration a favorisé très tôt des échanges migratoires et des transferts de populations entre les deux territoires. Ces derniers sont également reliés, depuis la fin du XVe siècle, par des frontières terrestres entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta (antérieurement portugaise) et Melilla.



Organisation : Alice Carette (Université Grenoble Alpes/ ILCEA 4), Claire Marynower (Sciences Po Grenoble/IUF, PACTE), Rocío Velasco de Castro (Universidad de Extremadura)

 

Mots clés : migrations- frontières- frontiérisation- mouvements de populations- Espagne- Andalousie-Algérie-Maroc-Tunisie-Méditerranée- représentations de l'Autre

 

Langues : espagnol, anglais, français

 

Envoi des propositions : les propositions de communications sont à adresser aux organisatrices sous la forme d’un résumé de 450 mots environ, avec un titre, au plus tard le 31 mars 2021 :

alice.caretteatuniv-grenoble-alpes.fr (alice[dot]carette[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)claire.marynoweratiepg.fr (claire[dot]marynower[at]iepg[dot]fr), rveldeatunex.es (rvelde[at]unex[dot]es)

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L'appel à communication (français - espagnol - anglais - arabe)

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