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Journée d'étude

Journée d’étude jeunes chercheurs

Journée d'étude Recherche Le 25 mars 2016
Complément date

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à partir de 9h00

Amphi MSH Alpes

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphi MSH Alpes

"Domestiques et Domesticités. Servir un maître de l’Antiquité à nos jours"

Pensé comme multidisciplinaire et transpériodique, le projet se fonde sur une volonté commune de faire éclore une journée d’étude doctorale d’échelle nationale. Le thème de la domesticité prend corps dans l’histoire sociale et culturelle mais aussi dans l’histoire des représentations, ouvrant dès lors une brèche pour une approche littéraire et artistique. Par « domestique », on entendra, dans son acception la plus large, l’individu qui est au service d’un autre dans un rapport de subordination, sans en être nécessairement la propriété (esclaves, serfs, fidèles, employés,…), exerçant une multiplicité de fonctions (palefreniers, précepteurs, aumôniers, secrétaires, bonnes, gouvernantes, prostituées,…) quelles que soient leur origines sociales.



Programme :



9h : Accueil des participants et introduction.



Marianne Béraud (Université Grenoble Alpes) : De Photis (Apulée) et Caenis (Vespasien) à Célestine (Octave Mirbeau) et Laura (Christian Oster). Micro-histoire ancillaire ou histoire totale des bonnes dans le millefeuille historiographique ?



SESSION I – Le servant entre subordination et transgression.

(Modérateur : Nicolas Mathieu)



9h30-9h50 : Carl-Loris Raschel (EPHE) : La formalisation contractuelle de l’état de domesticité dans l’Antiquité : le cas des travailleurs domestiques de l’Egypte romaine (Ier-Ve siècles).



9h50-10h10 : Noémie Marijon (Université Grenoble Alpes) : Agar et ses maîtres. Représentation de l’asservissement dans les cycles vétérotestamentaire des manuscrits français de la fin du Moyen-Age.



Discussion
PAUSE


SESSION II – Le service au sein d’une maison princière.

(Modérateur : Stéphane Gal)



10h45-11h05 : Christophe Caix (Université Grenoble Alpes) : Servir un Grand au premier XVIIe siècle : l’exemple des domestiques de la maison de Charles de Créquy (v.1575-1638), maréchal de France et deuxième duc de Lesdiguières.



11h05-11h35 : Fanny Giraudier (Université Lumière Lyon II) : La domesticité d’honneur. L’exemple des gentilshommes de la chambre dans la maison d’Henri IV.



Discussion
PAUSE DEJEUNER


SESSION III – Domesticités en voyage.

(Modérateur : Anne Cayuela)



14h00-14h20 : Emmanuel Lacam (ENC) : Le voyage en Espagne d’un domestique janséniste parisien en 1768. Étude du journal de voyage de Claude Bonnet, valet et secrétaire de l’abbé Jean-Charles Augustin Clément, chanoine de la cathédrale d’Auxerre.



14h20-14h40 : Philippe Prudent (Université Grenoble Alpes) : Accompagner un grand touriste britannique en Italie : quel rôle pour les précepteurs à la fin du XVIIIe siècle ?



Discussion



SESSION IV – Etre domestique au féminin.

(Modérateur : Anne Cayuela)



15h00-15h20 : Elise Guignon (Université de Picardie) : Représentations de la femme de chambre chez les auteurs fin-de-siècle (1880 - 1905).



15h20-15h40 : Jeanne-Marie Jandeaux (Université de Nice): Maîtres, domestiques et transgression amoureuse au XVIIIe siècle.



Discussion
PAUSE



 
SESSION IV – Figures de l’exclusion et de la marginalité.

(Modérateur : Serge Stolf)



16h30-16h50 : Nassima Mekaoui (EHESS) : La « fatma », une « création du système colonial » ? Généalogie d’une figure de la domesticité coloniale en Algérie.



16h50-17h10 : Giacopo Rasmi (Université Grenoble Alpes) : Domesticités italiennes du troisième millenaire. Lire La scolta de Gian Maria Annovi.



Discussion



Conclusion : N. Mathieu

 
Contacts : Debora Barattin (debora.barattinatuniv-grenoble-alpes.fr), Marianne Beraud (marianne.beraudatuniv-grenoble-alpes.fr), Christophe Caix (christophe.caixatorange.fr), Federica Greco (federica.grecoatuniv-grenoble-alpes.fr)
Partenaires

LUHCIE (Laboratoire Universitaire Histoire Culture Italie Europe)

LARHRA (Laboratoire de recherche Historique Rhône-Alpes)

Debora Barattin debora.barattin [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 

MSH Alpes

Université Grenoble Alpes

Plan d'accès

A 40 años del Plan Cóndor

Journée d'étude, Projection Recherche Le 1 avril 2016
Complément date

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à partir de 15h00
Amphi 11 - bâtiment Stendhal

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphi 11 - bâtiment Stendhal

Cette manifestation, organisée par l’ILCEA4, a pour but de revenir sur les caractéristiques de cette opération ainsi que sur les problématiques liées à la mémoire, la recherche de la vérité et la justice dans le Cône Sud.

L’Amérique Latine dans son ensemble, et plus particulièrement les régions du Cône Sud et de l’Amérique Centrale, n’ont pas été épargnées par les traumatismes collectifs ayant marqué le XXe siècle. La vague répressive débutant à la fin des années 1960 dans le Cône Sud débouche, dans toute cette zone, sur la rupture formelle de l’ordre démocratique. Les coups d’État civil-militaires des années 1970 marquent le début d’une longue période dictatoriale caractérisée par la violation systématique des droits de l’Homme et la collaboration transnationale des Forces Armées.

Dans le cadre de la Doctrine de Sécurité Nationale, instrument de justification de l’application du terrorisme d’État dans la lutte contre « l’ennemi intérieur », la répression sera marquée par la mise en place d’un plan de collaboration répressive transnational de tous les régimes dictatoriaux alors en place : l’Opération Condor, officialisée en 1975. Les services secrets et les Forces Armées de l’Argentine, du Chili, du Paraguay, mais aussi de l’Uruguay, de la Bolivie, du Brésil puis de l’Équateur et du Pérou collaboreront activement dans la lutte contre les dissidents politiques potentiels et leurs proches au sein de leurs différents pays, en les poursuivant également aussi au-delà des frontières de l’espace latino-américain, en France, en Italie, au Portugal, en Espagne et aux États-Unis.

Le bilan de la répression pour le Cône Sud durant cette période est d’environ 50 000 personnes assassinées, 35 000 disparus, 400 000 prisonniers politiques, des centaines de cas d’enfants volés et confiés à des familles de militaires ou proches des régimes dictatoriaux. Ces atrocités conduiront des milliers de citoyens latino-américains à l’exil. C’est, entre autres pays, en France que beaucoup trouveront refuge : la construction de réseaux de solidarité conduira un grand nombre de Chiliens, mais aussi d’Argentins et d’Uruguayens en Isère. La charge traumatique individuelle et collective entourant ces événements leur donne une résonance sur le plan international.

Se rappeler ces événements traumatiques et poursuivre une réflexion quant à leurs échos et à leur gestion dans le présent, mais aussi quant aux enjeux politiques et sociaux entourant la recherche de la vérité et la poursuite de la justice constitue un devoir pour la communauté scientifique. Mais au-delà de la poursuite de cette réflexion intellectuelle, c’est aussi auprès de l’ensemble des citoyens que les enseignants-chercheurs ont un devoir : participer à la diffusion d’une recherche en sciences humaines autour de ces thèmes et soutenir les initiatives citoyennes qui naissent au niveau local fait en effet partie intégrante de leur responsabilité envers la société.

Parallèlement aux activités commémoratives liées aux 40 ans du coup d’État argentin de 1976 organisées par le collectif d’association grenoblois « Mémoire, Vérité et Justice », les chercheurs de l’axe civilisation hispanique de l’ILCEA4 dont les activités sont centrées sur les questions de gestion du passé traumatique, ont souhaité apporter leur pierre à cet édifice commémoratif en organisant un événement scientifique international autour des 40 ans du Plan Condor. L’Axe Civilisation Hispanique de l’Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie mène depuis plusieurs années un projet-action autour de la mémoire des événements traumatisants et des relations internationales dans le monde hispanique.

Dans la continuité de ce projet-action, María Ferraro, Maître de Conférence en Littérature et civilisation latino-américaines et Lauriane Bouvet, doctorante contractuelle enseignante en civilisation latino-américaines, nous proposerons d’organiser dans un premier temps une journée d’étude internationale « A 40 años del Plan Condor », comptant sur la présence de chercheurs renommés et de témoins clés de l’Opération Condor et de la lutte pour la vérité et la justice qui l’a suivie.

Les interventions d’enseignants chercheurs et de témoins-clés de l’Opération Condor permettront lors de cette journée de poursuivre une réflexion sur les voies de gestion du passé traumatique. Après l’ouverture de cette journée d’étude par Almudena Delgado Larios et Marita Ferraro, Franck Gaudichaud (UGA, ILCEA4) réalisera d’abord un bilan historiographique critique des études consacrées au Plan Condor, et analysera le fonctionnement et l’impact, jusqu’à nos jours, du terrorisme d’État transnational afin de voir en quoi celui-ci a marqué un tournant dans l’histoire sud-américaine.

Ensuite, Lauriane Bouvet (UGA, ILCEA4) reviendra sur les voies de gestions mémorielles et judiciaires du passé traumatique dans le Cône Sud avant d’analyser brièvement deux expériences en cours de Procès du Plan Condor (Rome et Buenos Aires) afin de voir en quoi elles sont révélatrices de la dette qu’entretiennent les pays du Cône Sud en matière de justice, une trentaine d’années après le rétablissement de la démocratie.

Raul Olivera, coordinateur exécutif de l’Observatoire Luz Ibarburu, reviendra plus particulièrement sur l’expérience particulière de l’Uruguay en termes de justice quant aux crimes du terrorisme d’État.

A partir de leurs expériences personnelles en tant que victimes du Plan Condor, Sara Méndez et Macarena Gelman proposeront une réflexion autour du rôle du témoignage des victimes dans la construction de la mémoire et le processus de justice. Héctor Cardozo, de l’Association ¿Donde Están? et Magdalena Schelotto (Université Paris Descartes), croiseront enfin leurs regards d’activiste et de chercheurs afin de revenir sur la construction de la notion de victime du terrorisme d’État.

Pour terminer cette journée, l’intervention d’Olga Lobo (UGA, ILCEA4) précèdera la projection du documentaire « Nuestros desaparecidos » (Juan Mandelbaum, 2008) pour proposer une réflexion sur l’évolution de la construction de la mémoire du passé traumatique dans la production du cinéma documentaire du Cône Sud.

Contacts :
maria.ferraroatuniv-grenoble-alpes.fr
lauriane.bouvetatuniv-grenoble-alpes.fr

Cette journée d’étude fait partie de la programmation de la saison « Argentine 1976-2016/ Résistances, Mémoire, Justice, Démocratie », dont le point d’orgue sera la venue des Grand-Mères de la Place de Mai le 31 mars à l’Hôtel de Ville de Grenoble.

Programme complet de toutes les manifestations à consulter ici.

Une saison exceptionnelle co-organisée avec le Collectif Mémoire-Vérité-Justice-Rhône-Alpes, réunissant onze associations, et de nombreux acteurs culturels grenoblois.

Maria Osorio Ferraro

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Lieu : 
Amphi 11
Université Grenoble Alpes
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Femmes en résistance, du XVIIIe siècle à nos jours

Journée d'étude Recherche Le 7 avril 2016
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de 9h00 à 17h00

Pôle universitaire de Valence

Valence

Complément lieu

Pôle universitaire de Valence

Les 6 et 7 avril 2016, le site délocalisé de Valence de l'Université Grenoble Alpes fêtera ses 20 ans. A cette occasion, Valérie Molero de l'ILCEA4 organisera une journée d'étude sur le thème des femmes en résistance.

Six professeurs étrangers, universitaires de Lyon, de Mexico, de Bruxelles, de Madrid, de Saragosse, se succèderont pour nous parler de Femmes Remarquables. Ils sont spécialistes en Langues, Littérature, Economie, Droit, Histoire. Les communications en espagnol seront distribuées en français pour permettre à tous les participants de suivre les travaux présentés.



Bernard Delpal, historien spécialiste de Marguerite Soubeyran, de l’École de Beauvallon et de l’histoire de Dieulefit, nous permettra de mieux connaître l’action des femmes d’exception de l’École de Beauvallon.



? Contact : Valérie Molero

Valérie Molero valerie.molero [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 

Pôle universitaire de Valence

Université Grenoble Alpes

87 avenue de Romans 26000 Valence



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Historical Geographies / Géographie et historicité

Journée d'étude Recherche Le 27 mai 2016
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de 9h30 à 17h00

Salle Jacques Cartier - Maison des langues et de la culture

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier - Maison des langues et de la culture

Cette journée s’adresse aux spécialistes de littérature et de civilisation anglophones ainsi qu’aux historiens, aux géographes et aux sociologues.

Journée d’étude organisée par Catherine Delmas, André Dodeman, Christine Vandamme (ILCEA4) et Samia Ounoughi (Lidilem) dans le cadre du séminaire « Critical Geographies » dirigé par Claire Omhovère (EMMA, université de Montpellier), Gilles Teulié et Matthew Graves (LERMA, université d’Aix-Marseille) et associant des universités partenaires.

Cette journée portera sur la manière dont la « géographie critique » replace la géographie, la cartographie et plus généralement la représentation de l’espace dans leur contexte historique et culturel. L’étymologie du terme ‘géographie’, geo-graphein, met en avant le processus d’écriture de l’espace, qui implique un point de vue, des perspectives, des modes de représentation et un positionnement idéologique. Les interventions pourront porter sur l’analyse de documents historiques et historiographiques, de discours politiques, d’essais, de textes littéraires et de productions dans le domaine des arts visuels.

La perspective postcoloniale invite à réfléchir sur la manière dont l’écriture de l’espace s’inscrit dans une période historique et en reflète les enjeux. Nous aimerions montrer que les études postcoloniales sont un laboratoire et un creuset sur ces questions et nous souhaitons des interventions dans ce sens. Cette problématique dépasse néanmoins largement le domaine postcolonial et anglophone, et dans l’optique d’une coopération fructueuse et d’un enrichissement mutuel entre champs disciplinaires différents, nous invitons également les spécialistes d’autres disciplines à nourrir notre réflexion par les corpus et les travaux de leur domaine de recherche et à apporter leur éclairage sur l’approche critique de la géographie. Nous n’excluons aucun cadre théorique, qu’il privilégie l’analyse du discours, les modes de représentation ou l’inscription historico-culturelle.

Programme :

9h30 accueil

10h15 Catherine Delmas (UGA, ILCEA4) : « Historical geography », géohistoire et géographie critique : quelques pistes de réflexion »

11h00-12h00 Samia Ounoughi (UGA, Lidilem) et Sylvie Duvillard (UGA, PACTE-CNRS) :  « Pour une évolution vers l'interdisciplinarité: analyse du discours et géographie »

Déjeuner

14h00-15h00 Salhia Ben-Messahel (Lille3) : « A First Place de David Malouf et Island Home de Tim Winton: Ancrages et Errances »

15h00-16h00 Matthew Graves (AMU) et Elizabeth Rechniewski (USYD) : “Lest we remember? Placing/displacing the Black Wars in the Australian commemorative landscape.”

16h00 Table ronde

Catherine Delmas catherine.delmas [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 

Maison des langues et de la culture

Université Grenoble Alpes

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Femmes et migrations – XIXe-XXe siècle

Journée d'étude Recherche Le 30 mai 2016
Complément date

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à partir de 8h45

Salle Jacques Cartier (Maison des Langues et de la Culture)

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier (Maison des Langues et de la Culture)

Journée d'étude organisée par l'Université Grenoble Alpes et l'Institut des Langues et Cultures d'Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4) le 30 mai 2016.

L’émigration, qu’elle ait été individuelle ou de groupe, assistée ou forcée, a à la fois joué un rôle central dans le processus de construction de certains empires et dans la gestion de certaines populations considérées comme indésirables en métropole, entre le XVIIIe et le XIXe siècle. Elle est également centrale à la construction des États-Unis. Depuis un demi-siècle, enfin, le sens des déplacements migratoires s’est, dans certains cas, inversé et ces derniers sont sources de nouvelles problématiques.
Si les hommes ont souvent été ceux qui partent en premier, qu’ils soient célibataires sans attaches ou bien en couple et pères de famille dans l’attente d’être rejoint par leurs compagnes et leurs enfants, les femmes ont de tous temps participé aux mouvements migratoires. Cette émigration féminine a pu toutefois se dérouler, par le passé tout comme à l’époque actuelle, selon des modalités distinctes qu’il convient d’analyser.
Pour cerner les différentes facettes des mouvements migratoires féminines (qui peuvent concerner à la fois les mouvements d’un pays à l’autre -émigration/immigration- et les migrations internes à un territoire), il s’agira d’analyser les différents types de migration, les raisons socio-économique qui les motivent (push et pull), ainsi que leurs conséquences. Le regard sera aussi porté plus particulièrement sur les migrantes elles-mêmes, sur la façon dont elles peuvent/ont pu être affectées par leur passage d’un territoire à un autre, percevoir leur voyage et être perçues dans leur nouvel environnement. Les modalités institutionnelles, sociales et humaines de leur migration et, le cas échéant, les mécanismes d’appropriation des nouveaux territoires et/ou espaces sociaux feront enfin l’objet d’étude.

Cela impliquera différentes réflexions, autour, notamment (mais non exclusivement), des problématiques suivantes :

1 –L’évolution des migrations féminines
2 – Les moyens mis en œuvre (émigration assistée, forcée…)
3 – Le discours sur la mobilité féminine
4 – Le profil des migrantes
5 – L’expérience d’une nouvelle vie
6 – Les conséquences économiques, juridiques, littéraires et linguistiques de l’émigration féminine.

Véronique Molinari veronique.molinari [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 

Salle Jacques Cartier

Université Grenoble Alpes

Plan d'accès

Autour du Greco

Journée d'étude Recherche Le 2 juin 2016
Complément date

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à partir de 17h00

Auditorium du Musée de Grenoble


 

Grenoble - Centre ville

Complément lieu

Auditorium du Musée de Grenoble
 

Cette journée d’étude est organisée en partenariat avec le Musée de Grenoble par les axes Moyen Age - Siècle d'Or et Civilisations hispaniques du CERHIUS, composante de l’unité de recherche ILCEA4, Université Grenoble Alpes.

Programme de la journée d’étude « Autour du Greco »

Présidente de séance : Anne Cayuela, Université Grenoble Alpes (ILCEA4).

17h : Leticia Ruiz Gómez, Musée du Prado : « La Pentecôte du Greco. Vers l’expressionnisme extrême »

Leticia Ruiz Gómez est docteure en Histoire de l’Art et diplômée en Restauration. Depuis 2003, elle dirige au Musée du Prado le Département de Peinture Espagnole antérieure à 1700. Elle a consacré une partie fondamentale de son activité professionnelle à l’étude du Greco, en publiant notamment en 2007 le catalogue raisonné de l’œuvre du Greco au Musée du Prado. Elle a publié également de nombreux travaux sur ce peintre et a présidé pendant deux ans le Comité Scientifique pour la réouverture du Musée du Greco à Tolède. Elle a été commissaire de l’exposition “El Greco: Arte y oficio (Tolède, 2014). Elle est en train de mettre la dernière main au catalogue raisonné du peintre que le spécialiste José Álvarez Lopera, récemment disparu, avait laissé inachevé.
La Pentecôte, dernière toile d’un ensemble qui constitua l’une des commandes majeures du Greco, à savoir le retable principal du Collège de Notre Dame de l’Incarnation de Madrid, a probablement été peint en 1600. Ce Collège ou séminaire appartenait à l’ordre des Augustins, et il était couramment désigné du nom de la dame qui l’avait fondé sous son patronage, doña María de Córdoba y Aragón (1539-1591). Son confesseur Alonso de Orozco (1500-1591), prédicateur et écrivain augustinien de grande renommée à Madrid, était l’inspirateur spirituel de ce projet et il concevait le collège comme un centre de formation pour prédicateurs. La commande fut passée au Greco en 1597, pour un ensemble qui comprenait sept peintures et plusieurs sculptures et qui lui valut une bonne rétribution.
Dans cet ensemble madrilène, le peintre établit les lignes de force de ce qui allait être son dernier style, le plus personnel, le plus libre et le plus intimiste, entérinant ainsi les caractéristiques essentielles de sa peinture : élimination complète de l’espace conventionnel et exaltation des valeurs proprement picturales (couleur, éclairage et dessin pictural). Il n’est pas surprenant que les jugements péjoratifs suscités par cet artiste à partir du XVIIIe siècle aient porté sur ce retable, seul exemple significatif de la peinture du Greco visible alors à Madrid. La Pentecôte, comme les autres peintures du retable, furent considérées presque jusqu’à la fin du XIXe siècle comme des œuvres « sèches, rébarbatives et extravagantes ».

18h : Fabrice Quero, Université Paris-Est : « Mystère de la Pentecôte et mystique de la création dans une toile du Greco »

Fabrice Quero est maître de conférences habilité à diriger des recherches en civilisation de l'Espagne Moderne à l'Université Paris-Est, auteur d'une thèse sur Juan Martínez Silíceo (1486 ? – 1557), une figure de la spiritualité de l’Espagne pré-tridentine, Paris, éditions Honoré Champion, 2014.

L’œuvre du Greco a donné lieu à un grand nombre d’interprétations spirituelles, voire mystiques, depuis l’ouvrage fondateur de Manuel Bartolomé Cossío (1908). Les thèmes religieux qui dominent dans la production de ce peintre, sa manière toute personnelle et éminemment suggestive, ainsi que le contexte d’effervescence spirituelle de la Castille de la seconde moitié du XVIe siècle et du début du XVIIe, sont autant d’éléments qui ont nourri, de façon plus ou moins légitime, de telles lectures. Il ne s’agira pas ici d’établir une énième correspondance entre une toile du Greco et le ou les textes d’un spirituel ou d’un mystique de l’époque, mais de montrer comment les éléments fondamentaux de ce mystère rapporté dans les Actes des Apôtres (2, 1-13) étaient de nature à stimuler la réflexion d’un artiste particulièrement soucieux et jaloux de son statut sur son propre rôle de créateur. Ainsi, la Pentecôte ne donne-t-elle peut-être à voir à son spectateur que le caractère profondément mystique de la création picturale pour cet éminent et singulier représentant du courant maniériste, à la fois pictor doctus (ou doctus artifex) et artiste inspiré ?

19h : Pierre Géal, Université Grenoble Alpes (ILCEA4) : « La fortune critique du Greco en France »

Pierre Géal est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure et maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes. Il est l’auteur de La naissance des musées d'art en Espagne (XVIIIe-XIXe siècles), Madrid, Casa de Velázquez, 2005.

Alors qu’il est encore parfaitement inconnu en France au début du XIXe siècle et que son œuvre est absente des musées jusqu’à l’ouverture de la Galerie Espagnole au Louvre en 1838, Greco en vient à être considéré au début du XXe siècle comme le père de la peinture moderne. Comment expliquer cette métamorphose spectaculaire? Quels sont les causes et les acteurs de ce processus ?

Partenaires
Pierre Géal pierre.geal [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 
Auditorium du Musée de Grenoble

Alfonso de Palencia : travaux en cours et perspectives

Journée d'étude Recherche Du 9 juin 2016 au 10 juin 2016
Complément date

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École Normale Supérieure de Lyon

Site Descartes, salle F106

Complément lieu

École Normale Supérieure de Lyon
Site Descartes, salle F106

Séminaire d'Études Hispaniques Médiévales co-organisé par Alice Carette de l'ILCEA4 et Carlos Heusch de l'UMR CIHAM (ENS de Lyon).

Les Gesta Hispaniensia du castillan Alfonso de Palencia (1423-1492), sont considérés par les spécialistes du XVe siècle comme une source historique de premier plan. Jusqu’à une date récente, cependant, seules les première et quatrième Décades de son temps bénéficiaient d’éditions scientifi ques bilingues latin-castillan. Le reste de la production de l’auteur, riche d’une diversité caractéristique de l’humanisme italien dont elle se nourrit (deuxième et troisième Décades, Guerre de Grenade, traductions, ouvrages lexicographiques, traité de géographie et de toponymie, correspondance avec de grands acteurs de la vie intellectuelle et politique, notamment) est encore en grande partie inédite. Presque vingt ans après les éditions de la Perfección del triunfo militar (Durán Barceló, 1996), de la première Décade des Gesta Hispaniensia (Tate et Lawrance, 1998), et dans le sillage de la thèse de Madeleine Pardo (Alfonso de Palencia historien, 1999), l’oeuvre de l’auteur suscite aujourd’hui un légitime regain d’intérêt parmi les chercheurs. Ainsi, en 2012, Susanna Allés Torrent a soutenu une thèse intitulée "Parallelae sive Vitae illustrium virorum" (Las vidas de Plutarco, Sevilla 1491). Estudio y edición crítica de la traducción de Alfonso de Palencia de las vidas compuestas por Donato Acciaiuoli, Leonardo Bruni y Guarino Veronese, travail suivi par la publication de la traduction par Palencia des Vitae Hannibalis et Scipionis de Donato Acciaiuoli (Brepols, 2014). En 2013, Julio Martín Romero a publié la première édition critique de la Batalla campal de los perros contra los lobos aux éditions Cilengua. Enfin, un manuscrit de la deuxième partie des Antigüedades de España, longtemps présumé perdu, a récemment été découvert, en parallèle, par Francisco Bautista, qui lui a consacré un article dans le Boletín de la Real Academia Española (2013) et Javier Durán Barceló, qui l’a édité en 2014. Devant l’effervescence des récents travaux d’édition et études consacrés à l’humaniste, ces journées se proposent de réunir des spécialistes d’Alfonso de Palencia, afin de dresser un bilan des travaux récents et en cours et de les inscrire dans un cadre de travail collectif pour les prochaines années.

Partenaires
Alice Carette alice.carette [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 
École Normale Supérieure de Lyon
Site Descartes, salle F106
15 parvis René Descartes, Lyon 7 (Métro Debourg)

Les représentations géographiques et discursives de la Russie contemporaine

Journée d'étude Recherche Le 10 juin 2016
Complément date

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de 10h00 à 17h30

Centre universitaire Malesherbes, Université Paris Sorbonne Paris IV

Complément lieu

Centre universitaire Malesherbes, Université Paris Sorbonne Paris IV

Cette journée d'étude est co-organisée par l'Université Paris 4, l'Université de Dijon et l'Université Grenoble Alpes (ILCEA4), et portera principalement sur des sujets pédagogiques (enseignement en LEA).

Enseignantes de russe LEA dans différentes universités, nous avons constaté que cette filière, proposée par de très nombreuses universités soit comme un parcours parallèle au russe en spécialité, soit comme l’unique possibilité de faire du russe, était en réalité entourée d'un grand flou.



Il y a premièrement un flou quant aux compétences du professeur. Les enseignants recrutés au sein de cette filière n'ont généralement pas de formation adaptée : au mieux civilisationnistes ou géographes, ils sont toutefois amenés à enseigner des éléments d'économie, de marketing, voire des techniques de vente. Ils sont donc obligés de se former sur le tard et de bricoler, avec plus ou moins de succès.



Nous avons également constaté un manque de manuels adaptés à la fois aux spécificités des exigences LEA et à un public francophone très hétérogène du point de vue de la maîtrise linguistique.



Enfin, nous avons constaté que, même si le LEA était pour ainsi dire omniprésent, il y avait très peu d’échanges parmi ses enseignants, en dehors du cadre privé.



Suite à ces constats, nous proposons de créer un collectif d’enseignants de russe LEA qui :

 
  • identifie précisément les manques à combler
  • constitue des groupes travail pour créer et partager des ressources (un site, des manuels, d’autres : à définir)
  • favorise le dialogue avec d’autres disciplines en invitant des spécialistes d’autres langues ou des matières d’application
  • mette en place des workshops, des formations (conduits par des professionnels de l’économie, du droit, etc.)


Une rencontre annuelle aura lieu sur une base régulière, accueillie chaque année par une université différente. Le sujet précis de chaque rencontre sera défini en rapport avec les axes de recherche du laboratoire d’accueil.
Olga Bronnikova olga.bronnikova [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 
Centre universitaire Malesherbes
Salle 322
Université Paris Sorbonne Paris IV

Utopie(s) et territoire(s)

Journée d'étude Recherche Le 10 juin 2016
Complément date

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de 9h00 à 16h30

Bâtiment Stendhal, salle G 203

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal, salle G 203

Depuis trois ans un séminaire interdisciplinaire de l’ILCEA4 réfléchit aux relations complexes entre "Création culturelle et territoire(s)".

Durant l’année universitaire 2015-2016, la réflexion a concerné la question de l’utopie, vue en tant que genre ou forme de pensée, mais toujours en relation avec le territoire où elle est créée, souvent en tant que modèle opposé à l’existant, voire, dans le cas de la „dystopie“ ou de l’anti-utopie, en tant qu’antimodèle. Au cours de trois seminaires, la question de la relation de l’Utopia de Thomas More, dont on célébrait en 2016 le cinq-centième anniversaire de la parution, à la pensée utopique de la Ville, mais aussi à des projets d’urbanisme parfois réalisés a été abordée (J.-Y. Tizot). Un exemple d’ouvrage utopique inspiré par Thomas More, I Mondi (1552) a été analysé en tant qu’exemple de réflexion italienne (S. Stolf). The Pilgrim’s Progress (1678) a été présenté comme l’une des sources principales de la construction idéologique puritaine d’une „Nouvelle Jérusalem“ qui ne serait autre que l’Amérique (Ch. Leblond). Le séminaire s’est aussi intéressé à l’histoire de l’utopie comme genre et comme pensée en langue allemande jusqu’au XIXe siècle (F. Genton) et durant le long XIXe siècle, des jeunes-Hégéliens à Nietzsche et aux milieux „alternatifs“ avant la lettre, voire anarchistes (M. Schuhmann) ainsi qu’aux avatars de l’utopie littéraire en Russie (I. Desprès). L’idée goethéenne de la Weltliteratur a été présentée et confrontée aux réalités des formes actuelles de mondialisation (M. Geiser).

Durant la journée du 10 juin, le séminaire s’intéressera d’abord à la portée dialectique des dystopies (qui sont à leur façon des utopies, Peter Seyferth, Munich) et à l’actualité de l’utopie et de l’anti-utopie dans la Russie post-soviétique (L. Heller, Lausanne). L’amour courtois comme utopie dans la littérature arabe classique (M. Balda-Tillier, UGA), les aspects utopiques de l’iconographie napoléonienne jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale (O. Hemmerle, UGA) et l’utopie de la Renaissance italienne dans le mouvement socialiste (F. Greco) ainsi que les sources intellectuelles de la cité-jardin d’Ebenezer Howard (J.-Y. Tizot, UGA) seront autant d’études de cas. Les exposés, en langue anglaise et française, dureront trente minutes et seront suivis de discussions. La journée est ouverte à toutes les personnes intéressées.

Myriam Geiser myriam.geiser [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 

Bâtiment Stendhal, salle G 203

Université Grenoble Alpes

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jean-yves.tizotatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean-yves.tizot)

Mobilisations collectives, mouvements sociaux et néolibéralisme en Amérique Latine. Retour(s) sur le Chili actuel

Journée d'étude Recherche Le 17 juin 2016
Complément date

mobilisations_collectives.jpg

de 13h30 à 18h30

Grande salle des colloques, Bâtiment Stendhal, G (4e étage)


 

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Grande salle des colloques, Bâtiment Stendhal, G (4e étage)

Journée d’étude internationale organisée par Franck Gaudichaud (ILCEA4) et Antoine Faure (chercheur associé à Pacte).

Movilizaciones colectivas, movimientos sociales y neoliberalismo en América Latina. Nueva(s) mirada(s) sobre el Chile actual.



Dans le prolongement de travaux et publications précédents et du colloque international (2013) « Chili actuel. Gouverner et résister dans une société néolibérale » (http://chili-neoliberal.sciencesconf.org), l’objectif de ce workshop international sera d’aborder – et de questionner - un processus devenu central depuis 2011 au Chili, suite notamment à l’émergence d’un puissant mouvement social pour l’éducation : la revitalisation partielle – et parfois contradictoire - de mouvements sociaux, syndicaux et indigènes, ce que l’historien Mario Garcés a pu nommer « réveil » de l’action collective, après plus de 20 ans de « consensus » politique post-dictatorial. Ainsi, les communications envisagées aborderont différents acteurs de l’espace des mouvements sociaux chiliens : salariés et syndicalisme ; étudiants (et leur rapport aux organisations politiques) ; femmes et féminismes, mouvements régionalistes, mais aussi les formes d'action publique néolibérale qui tentent de répondre au « mal être citoyen » croissant qui parcourt le pays. Les communications se baseront sur des travaux de terrains récents ou en cours, privilégiant le temps de débat et d’échange avec les chercheurs chiliens et français présents.



Langue : espagnol et français.



Entrée libre.

Partenaires
franck Gaudichaud franck.gaudichaud [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Grande salle des colloques

Bâtiment Stendhal, G (4e étage)

Université Grenoble Alpes



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