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Journée d'étude

Graines de chercheurs 2e édition

Journée d'étude Recherche Le 4 mai 2018
Complément date

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à partir de 14h00

salle Médiat - Université Grenoble Alpes

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Médiat - Université Grenoble Alpes

Dialogues intermédiaires : Citations, adaptations, réinterprétations

Journée d’étude des étudiants de Master 1 Recherche parcours Études Hispaniques, organisée avec le soutien de l’ILCEA4.

 

Les étudiants de Master 1 Recherche parcours Études hispaniques ont travaillé cette année (2017-2018) dans le cadre du cours « Arts dans le monde hispanique » (S8) sur l’Intermédialité.


Cette approche de recherche étudie les rapports que les media (arts visuels, littérature, chant…) établissent entre eux ou avec leur milieu (contextes de production, historique, culturel, sociologique, esthétique…) pour mieux saisir les effets de sens que ces rapports produisent.



Ainsi nous avons travaillé sur l’interaction que l’œuvre de Julio Cortázar établit avec les arts visuels dans sa construction d’une poétique du roman, en dialogue avec la peinture et le cinéma d’avant-garde.



Dans leurs travaux personnels, élaborés au long du semestre, ils étudient à leur tour différentes interactions. Ainsi d’une part, l’adaptation, la citation, les réinterprétations, et, d’autre part, le dialogue entre les œuvres et leur milieu (regard synchronique ou diachronique), ou encore, les transferts dans un champ culturel ou d’une esthétique à une autre, sont autant des questions auxquelles ils ont cherché à répondre dans l’analyse des œuvres choisies.

 

Programme

14h Apertura : M. François Genton, director del I.L.C.E.A4 y Anne Cayuela, directora del CERHIUS



Mesa 1

14h20 Andrés Franco Harneche

2666 (Roberto Bolaño, 2004) y su inserción en el campo literario

14h40 Fiona Pugliese

El monolito de Coyolxauhqui. Ayer y hoy, historia de un simbolismo en mutación

15h Debate



Mesa 2

15h20 Cécilia Houdant

De A monster calls (Patrick Ness, 2011) a Un monstruo viene a verme (J.A. Bayona, 2016)

15h40 Dayana Salas

Las meninas de Pablo Picasso, adaptación cubista de la obra original de Diego Velázquez

16h Debate



Mesa 3

16h20 Charlotte Blanchard

Viñetas y Guerra Civil en España : Antonio Hernández Palacios, Antonio Altarriba y Kim. Testimonio de un veterano y relato de un descendiente

16h40 Maél Verchère

Enrique Morente y San Juan de la Cruz : interacciones en Aunque es de noche

17h Debate



17h30 Cóctel de clausura
Olga Lobo olga.lobo [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Info+

Lieu : 
Salle Médiat
SID2 (au dessus du Café littéraire : 1er étage, escalier extérieur pour accéder à la salle)
Domaine universitaire

Discours et engagement politique : les voies littéraires de l'éthique en Russie et dans l’espace est-européen slavophone depuis la fin du XXe siècle

Journée d'étude Recherche Du 28 juin 2018 au 29 juin 2018
Complément date

du 28 au 29 juin 2018
Salle Jacques Cartier - Maison des langues et des cultures

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

du 28 au 29 juin 2018
Salle Jacques Cartier - Maison des langues et des cultures

Cette journée d'étude, qui réunit 18 chercheurs de Grenoble, Bordeaux, Lyon, Paris, Saint-Pétersbourg, Moscou et Macerata, est organisée dans le cadre de l'axe Discours, politique, innovation.

Dans son étude sur la littérature et l’engagement, Benoît Denis rappelle l’acception commune de l’expression « littérature engagée » : « En gros, chacun sait que l’expression "littérature engagée" désigne une pratique littéraire associée étroitement à la politique, aux débats qu’elle génère et aux combats qu’elle implique (un écrivain engagé, ce serait somme toute un auteur qui "fait de la politique" dans ses livres). » Explorant l’histoire de l’engagement dans la littérature française, il insiste sur le rôle joué par la Révolution de 1917 dans l’apparition de la littérature engagée au XXe siècle. Pour l’écrivain français, l’engagement politique correspond alors à un choix éthique en faveur d’une société présentée comme plus juste, car sans classes.

Dans la Russie soviétique, la Révolution a conduit à la mise en place d’un système qui a fait de la littérature une institution d’Etat, un des instruments de ce dernier pour forger l’homme nouveau et instaurer une société sans classes. Etre écrivain, c’était alors nécessairement être engagé dans la construction de la société communiste, par conviction ou par contrainte. Refuser cet engagement, c’était être condamné au silence. Mais c’est bien l’enjeu éthique d’une création poétique tournée vers la vie, soucieuse de créer du lien entre les hommes et les cultures qui justifie les œuvres qui ont survécu et accédé à l’universel, comme par exemple Requiem d’Anna Akhmatova. C’est dans ce sens que le titre de notre Journée d’études propose une réflexion sur les « voix littéraires » de l’éthique, puisque c’est la voix d’un narrateur, ou d’un sujet lyrique, qui est précisément la garante de la dignité humaine et de la relation entre les hommes. Comme le souligne Benoît Denis, « le refus de l’engagement est encore une forme de l’engagement, peut-être la plus authentique ». En effet, dans une seconde acception, l’engagement en littérature s’entend comme la défense de valeurs universelles, et implique alors parfois pour l’écrivain de prendre le risque de s’opposer au pouvoir. Ainsi, plus tard, les dissidents des années 1960-70, dans un autre contexte politique et social, ont prolongé ce même engagement contre un système politique inhumain, et cet engagement s’est généralisé dans les années 1980, où la dénonciation du mensonge et de la violence extrême du système soviétique est devenue un devoir moral pour des intellectuels qui retrouvaient ici la mission historique de l’intelligentsia du XIXe siècle...

Or, depuis les années 2000 et, surtout, 2010, en réaction, certains écrivains se font un devoir qu’ils présentent également comme éthique de réhabiliter le passé, ou du moins d’en nuancer l'appréciation, et de proposer une lecture de l'histoire récente où la Russie contemporaine serait la fière héritière d’une URSS héroïque. C’est par exemple le cas de Zakhar Prilepine, notamment dans ses essais. Ainsi la littérature russe rejoint-elle en partie la tendance à la nostalgie et à la mythologisation du passé qu'on observe dans les sphères politique et publique. Néanmoins, des auteurs comme Svetlana Aleksievitch, récent prix Nobel de littérature, poursuivent la dénonciation du passé soviétique. En littérature de jeunesse, plusieurs ouvrages récents (Olga Gromova, Sakharnyj rebionok, Olga Kolpakova, Polynnaïa iolka) donnent la parole aux victimes du système soviétique. Enfin, le désengagement de l'écrivain qui, comme Andreï Astvatsatourov de nos jours, choisit des thèmes intimistes ou privilégie le jeu avec les formes littéraires et l’intertextualité, peut se lire en creux comme une forme d'engagement – en faveur de la sphère privée ou individuelle, ou d’une conception de la littérature comme un domaine dépassant le seul champ du politique et obéissant à des règles intrinsèques.

Ainsi, avec la chute des régimes communistes, l’engagement en littérature cesse d’aller de soi en Russie et dans l’espace est-européen slavophone. Le questionnement éthique quant au rapport entretenu par la littérature en général et chaque écrivain en particulier avec la politique se pose avec une acuité renouvelée. Notre journée d’étude sera donc consacrée aux relations entre éthique, politique et littérature dans cette aire géographique et culturelle, depuis la fin du XXe siècle et la disparition des régimes communistes. Elle s’adresse plus particulièrement aux spécialistes en littérature contemporaine, mais aussi aux spécialistes d’autres périodes, qui sont invités à réfléchir sur le lien entre leurs domaines de recherches et le monde contemporain, notamment du point de vue de la lecture ou relecture de certains textes, ou bien à enrichir l’approche théorique du discours littéraire et de l’engagement politique en général.

Quelques pistes peuvent être esquissées par les questions suivantes : comment les écrivains contemporains inscrivent-ils le politique dans leur création ? Les genres privilégiés de l’engagement sont-ils toujours ceux que dégageait Denis Benoît (théâtre, roman, essai, pamphlet et manifeste) ? Quelles évolutions a connu le concept d’engagement depuis les années 1990 ? Entre engagement au profit d’une cause politique et refus de l’engagement politique au nom de valeurs individuelles ou spirituelles, les écrivains inventent-ils aujourd’hui de nouvelles formes d’engagement ? Quelle est la place des éditeurs et de la réception (par les critiques professionnels et par les lecteurs) dans ces évolutions ?

Il s’agira ainsi, d’une part, d’étudier la nature des questionnements éthiques qui se font jour à l’époque contemporaine et, d’autre part, de voir comment l’engagement éthique façonne la poétique des discours littéraires contemporains.

Isabelle Despres isabelle.despres [at] univ-grenoble-alpes.fr

Contact

laure.thibonnieratuniv-grenoble-alpes.fr (Laure Thibonnier)

Infos+

Lieu : 
Salle Jacques Cartier
Maison des langues et des cultures
Université Grenoble Alpes

Critical Geographies

Journée d'étude Recherche Le 16 novembre 2018
Complément date

Salle Jacques Cartier
Maison des langues et des cultures

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier
Maison des langues et des cultures

L’objectif de cette journée d’étude est de mettre en commun des outils critiques qui permettent de réfléchir aux modes de représentation des espaces, des territoires et des lieux, et en particulier des espaces en mouvement, soit que leur définition n’est pas fixe, soit que la perception de ces espaces est fluctuante (migrations, diasporas, évolution au cours du temps).

Nous aborderons la question des modes concrets de représentations cartographiques (manuelles, 2D, 3D, numériques) en particulier concernant les frontières : frontières mobiles et populations mobiles. Plus largement nous interrogerons de manière critique les modes de représentation de l’espace, des territoires et des lieux, en particulier dans le monde postcolonial mais sans s’y restreindre toutefois.

The aim of this study day is to share and discuss the critical tools used to map and represent migration, territories, mobility and mobile borders, either because their definition is versatile or because the perception one has of those spaces fluctuates (migrations, diasporas, passing generations). We will discuss the actual modes of mapping (2D, 3D, digital topographies) and in particular of mapping borders – borders between states or nations, and borders between places, spaces or territories. The aim is to engage critically with the ways in which space and place are represented, especially in the postcolonial world but also beyond.

Marie Mianowski marie.mianowski [at] univ-grenoble-alpes.fr

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THATCamp 2018

Journée d'étude Recherche Du 14 juin 2018 au 15 juin 2018

Valence

Complément lieu

Site de Valence

Les 14 et 15 juin 2018 se tiendra sur le campus de l'UGA à Valence un THATCamp consacré à l'utilisation des données et logiciels libres dans la recherche en SHS.

ous les profils et niveaux de compétences sont les bienvenus. Les seuls prérequis sont d'avoir un niveau minimal d'anglais car les échanges auront lieu dans cette langue et d'être prêt à proposer des idées de session et à participer à celles des autres.



Pour rappel, un THATCamp est un format de manifestation interdisciplinaire basé sur l’apprentissage par la pratique et l’échange. Quatre catégories de séances sont proposées: Talk (Discussion de groupe sur un sujet d’intérêt commun), Make (Produire un résultat, par exemple, une visualisation de réseau, la résolution d’un problème commun…), Teach (Enseigner une compétence, initier à un logiciel...), et Play (Activité ludique autour d’un outil, une problématique de recherche...).



Il n'y a pas de frais pour les membres de l'UGA mais pensez à vous inscrire rapidement car le nombre de participants sera limité à 40 pour favoriser l'interaction.

 

Pour plus d'informations et pour le formulaire d'inscription : http://ugainvalence2018.thatcamp.org/
Et pour toute question sur cette manifestation : geraldine.castelatuniv-grenoble-alpes.fr



 
Partenaires

la région Rhône Alpes

l'ARC6

l'ADUDA

le DATA Institute de l'UGA

Démarre SHS

le laboratoire ILCEA4 

la Digital League

 

Géraldine Castel geraldine.castel [at] univ-grenoble-alpes.fr
THATCamp 2018

Journée d'étude "Chant et nation"

Journée d'étude Recherche Le 24 mai 2018
Complément date

de 9h00 à 18h00
salle Jacques Cartier - Maison des Langues et des Cultures

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle Jacques Cartier
Maison des Langues et des Cultures
Université Grenoble Alpes

L'axe "Création culturelle et territoire(s)" de l'ILCEA4 organise la journée d'étude "Chant et Nation".

Si les nations correspondent davantage à une construction intellectuelle, voire à un consensus politique sans cesse renouvelé, pour paraphraser la fameuse formule créée par Renan au lendemain de la défaite de 1871, qu’à une réalité territoriale figée et bien définie, les productions culturelles sont un puissant vecteur de transmission de la nation et contribuent à l’élaboration de ses traits définitoires. Pour rêver un passé, un présent ou un avenir commun, le chant, dans ses différentes formes de poésie en musique, constitue l’une des formes les plus abouties de cet idéal. Dans le cadre de cette journée d’étude, huit chercheurs interrogeront dans une optique pluridisciplinaire (littéraire ou historique) les formes de l’usage nationaliste du chant, dans une chronologie longue allant du Moyen Age à l’époque contemporaine, dans différents territoires géographiques et culturels : l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie, l’Uruguay.



Dans le cadre de cette journée, nous accueillerons également la projection du film Le Cid chanté par Antoni Rossell (en castillan médiéval sous-titré en français, 2017), qui sera précédée d'une présentation par son réalisateur Carlos Heusch.



La Chanson de Mon Cid est le plus grand poème épique castillan du Moyen Âge. Elle raconte l'extraordinaire itinéraire épique d'un petit noble castillan, injustement condamné à l'exil par le roi Alphonse VI, qui, grâce à ses exploits guerriers, devient seigneur de la puissante ville de Valence et, par conséquent, l'objet de toutes les convoitises.

Antoni Rossell, après de longues années de recherches, a pu établir une reconstitution musicale possible de la chanson et revisite devant nous le travail vocalique et gestuel d'un jongleur du 13e siècle. Le film reprend des extraits de cette interprétation lyrique de la chanson en y ajoutant de nombreux supports visuels et des séquences filmiques tournées sur les lieux mêmes évoqués dans la chanson. Il nous plonge ainsi dans une Espagne intemporelle, d'une beauté âpre, faite de dénuement et de silence; la terre dévastée de l'exil.



Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Programme de la journée

Matin



9h Claire Bardelman (Université de Loraine) : « Shakespeare et le sentiment national dans la comédie musicale édouardienne »



9h30 Christian Eggers (ILCEA4, UGA) : « "Lied" et "Kulturnation" : la fonction du chant dans la formation de la conscience nationale allemande »



Pause café



10h30 Jean-François Carcelén et Laurent Gallardo (ILCEA4, UGA) : « La récupération de la zarzuela, la copla et le flamenco dans la construction de la mythologie nationale franquiste »



11h Ismael Chataigné (ILCEA4, UGA) : « Djelem djelem : identité et mémoire dans les chants d’un peuple sans frontières »





Après-midi



14h Carlos Heusch (ENS de Lyon) : « Du texte au chant et du chant au film : Le Cid chanté par Antoni Rossell »



Projection du film Le Cid chanté par Antoni Rossell de Carlos Heusch, une production CIHAM - ENS de Lyon, réalisée par ENS Média.



16h Vinciane Trancart (Université de Limoges) : « Une nation en marche ? Des villes symboles dans les hymnes espagnols (1808-1931) »



16h30 Isabelle Desprès (ILCEA4, UGA) : « La contribution de la poésie-rock des années de la perestroïka à la formation d’une nouvelle identité nationale en Russie post-soviétique »



17h Lauriane Bouvet (ILCEA4, UGA) : « A desalambrar, a desalambrar : le chant de lutte uruguayen des années 1960 à nos jours, une construction alternative de nation. Hommage à Daniel Viglietti »

Responsables de l'évènement

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