Journée d'étude

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Cette manifestation souhaite convoquer un large public et associer plusieurs spécialistes des relations franco-allemandes et des études internationales pour traiter les questions posées par les défis de la mondialisation dans une perspective historique, économique, politique et sociale.

Les enjeux actuels de la mondialisation sont protéiformes et l’Europe est en pleine crise d’identité structurelle. Le moteur franco-allemand tarde à se (re)lancer et à proposer de nouvelles initiatives pour surmonter les problèmes politiques économiques et sociaux auxquels l’Union européenne doit faire face. L’exemple de la crise migratoire mondiale accentue encore davantage le fossé entre les pays européens et fragilise toujours plus les systèmes d’immigration et d’asile qui ne sont pas harmonisés. Le danger du terrorisme guette partout, que ce soit en France ou en Allemagne mais aussi dans d’autres régions du monde dominées par la terreur et les attentats aux motivations extrémistes qui ont des incidences importantes sur l’ensemble du continent européen. La poussée populiste en Europe, de l’ouest à l’est du continent, les tendances centrifuges renforcées par la victoire du Brexit au référendum du 23 juin 2016, la politique isolationniste et protectionniste du président Trump aux États-Unis d’Amérique représentent autant de défis auxquels est confrontée l’Union Européenne. Face à ce constat, le couple franco-allemand doit retrouver un nouvel élan et proposer de nouvelles pistes de réflexions permettant de relever les défis de la mondialisation.



Politique et diplomatie doivent-ils être repensés ? L’actualité permet-elle de reconsidérer les liens entre la France et l’Allemagne dans un monde en pleine mutation ? Quelles sont les perspectives d’avenir pour le tandem franco-allemand dans une Europe en pleine crise institutionnelle ?



Cette rencontre a pour objet :

- d’étudier les relations franco-allemandes dans une perspective historique et interdisciplinaire ;

- d’examiner les priorités et tendances à l’oeuvre dans les relations franco-allemandes face à la mondialisation ;

- de mettre en perspective les relations franco-allemandes dans le processus d’intégration européenne et les défis auxquels ces relations doivent aujourd’hui faire face.



Les propositions, composées d’un résumé de 300 mots et de 5 mots clés, seront à envoyer pour le 15 novembre 2018 à Philippe Gréciano, titulaire de la Chaire Jean Monnet, Université Grenoble Alpes :

Philippe.Grecianouniv-grenoble-alpes.fr (Philippe[dot]Greciano[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) 

et à François Genton, Directeur de l’ILCEA 4, Université Grenoble Alpes :

Francois.gentonuniv-grenoble-alpes.fr (Francois[dot]genton[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)



Une publication, en langue française, est prévue. Les contributeurs devront envoyer leur texte avant le 30 avril 2019.

• En savoir plus sur Journée d'étude "Les relations franco-allemandes à l’épreuve de la mondialisation"

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Cette journée d’étude pluridisciplinaire se donne ainsi pour objectif d’aborder différentes formes et pratiques de la légitimation tant dans la dimension discursive qu’actionnelle. Car tout discours s’inscrit dans le cadre actionnel qui lui est propre, et c’est dans ce cadre que prend forme le projet d’influence du sujet communicant nécessitant la légitimation. Discours et action sont ainsi considérés comme deux éléments de l’échange social à la fois autonomes et interdépendants. L’action politique, économique ou sociale suivant ou précédant la mise en discours des éléments de sa légitimation poursuit des enjeux souvent similaires dans les pays différents qui sont repris dans des stratégies de communication politique. Cette proximité des enjeux visant à (dé)légitimer une action post-factum ou rendre (il)légitime les préparatifs d’un événement ou projet politiques s’appuie-t-elle sur les mêmes procédés discursifs, communicatifs, règlementaires dans aires géographiques et culturels divers ? Peut-on parvenir à imposer la perception identique de l’événement au groupe d’individus sachant que chacun peut avoir sa propre lecture ou vision des faits qui ne sauraient exister objectivement ?

• En savoir plus sur La légitimation du politique : discours, acteurs, pratiques

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• En savoir plus sur L'ILCEA4 organise la 3e session des journées d'étude de son programme transversal "Passages, ancrage"

Cette journée s'inscrivait dans le cadre du projet de l'IEEO (plusieurs centres de recherche en études slaves fédérés autour de l'ENS-Lyon) porté par le CESC, sur les femmes en Russie.
Cette journée avait un caractère international, en effet 8 des 13 intervenantes venaient de l'étranger : 3 invitées venaient de Moscou, 3 d'autres villes russes (Saint-Pétersbourg, Pskov, Stary Oskol), une invitée venait de Bruxelles, une autre de Grèce (Thessalonique). Les autres venaient de Brest, de Paris (INALCO), de Strasbourg, de Grenoble. Notons qu'il y avait une doctorante parmi les intervenants retenus par les organisatrices.
La journée a été extrêmement riche du point de vue scientifique, chacun s'est accordé à reconnaître la haute qualité de toutes les interventions, dont la plupart étaient faites en russe. Il y a eu de nombreuses discussions, des questions diverses, si bien que le temps a manqué pour la conclusion.
Il y a eu un auditoire important d'étudiants, de docteurs en études slaves, en littérature comparée, dont certains résident à Lyon, mais d'autres sont venus de Valence, Grenoble, Gex. Le déjeuner, pris au restaurant universitaire de l'ENS, a permis aux auditeurs comme aux intervenants d'échanger de façon informelle et de prendre des contacts pour des prolongements ultérieurs des travaux, en Russie ou en France.
Parmi les projets qui ressortent de ces discussions, on peut noter l'étude de la représentation du corps dans la littérature russe, le travail de mémoire en Russie post-soviétique, les rapports spécifiques de la grand-mère et de l'enfant dans la littérature russe.
Cette journée a rempli ses objectifs et les résultats sont très satisfaisants. Les textes des interventions seront publiées prochainement en ligne sur le site de l'IEEO. Le CESC envisage, en outre, la publication d'un ouvrage collectif reprenant les meilleurs textes des quatre journées sur la thématique des femmes en Russie.

• En savoir plus sur Les femmes en Russie : mythes et représentations aux XXe et XXIe siècles

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• En savoir plus sur Soldats et civils au XVIIIe siècle : échanges épistolaires et culturels

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Internet génère chaque minute un volume considérable de données numériques de nature diverse sur des thématiques extrêmement variées. D'un point de vue scientifique, une telle abondance est une opportunité formidable dans de nombreuses disciplines. Faire sens de ce volume n'est cependant pas chose facile. Les projets de recherche tentant de développer des solutions pour y parvenir se multiplient.



POLIWEB2014, qui réunit des spécialistes de civilisation britannique et d'informatique de la COMUE de Grenoble autour de la production en ligne de candidats aux élections européennes de mai 2014 est l'un d'entre eux. 



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• En savoir plus sur Big Humanities

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Il s’agit d’allier réflexion critique et pédagogique sur la représentation et les mécanismes du jeu dans les arts, mais également sur le rôle de ce dernier dans notre éducation.

La notion de médiation y sera centrale, étant donné que le projet est conçu pour se donner à voir dans son processus d’élaboration et intègre une réflexion sur les liens entre création, recherche et enseignement.

Articulé autour de trois manifestations — journée d’étude, exposition de photographies et représentation théâtrale —, ce projet s’adresse tant à la communauté universitaire qu’au public scolaire et au grand public. Il s’efforce de créer des liens entre les divers acteurs, publics et dispositifs de médiation culturelle présents en région Rhône-Alpes et à l’international (Espagne).

Contact :

• En savoir plus sur Jouer le jeu

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Cette journée d’étude aura pour but d’aborder la question des sources et d’amorcer la réflexion sur les problématiques et les perspectives de recherches en Espagne à partir d’une comparaison avec le cas français.Née d’une épopée collective sanglante, l’Espagne issue de la Guerre d’Indépendance échoue paradoxalement à forger son identité autour du souvenir de cet héroïsme fondateur et dans l’hommage à ses morts pour la patrie. Lorsque la monarchie constitutionnelle est enfin solidement installée, à partir des années 1830, ce mythe ne peut être que difficilement exploité, tant sont grandes les divergences entre les héritiers des premiers libéraux. Le caractère éphémère du panthéon national (1869-1875) traduit cette incapacité à forger, bien au-delà de la Guerre d’Indépendance, une mémoire civique unitaire.A l’opposé de ce constat d’échec, les deuils politiques semblent sollicités avec davantage de succès par des constructions mémorielles partisanes, qu’elles s’inscrivent dans le cadre du nouveau régime ou en dehors de lui (absolutisme et carlisme). Funérailles et monuments cristallisent ainsi souvent des mémoires concurrentes. En outre, dans un contexte où le suffrage, la liberté d’expression et la liberté de réunion sont restreints, l’apprentissage de la modernité politique passe par des pratiques politiques informelles qui permettent d’échapper partiellement à ces contraintes et de s’abriter derrière le masque de pratiques sociales traditionnelles. Le deuil protestataire constitue ainsi un terrain idéal pour étudier des phénomènes de politisation sur lesquels nous sommes aujourd’hui mal renseignés.

• En savoir plus sur Deuils politiques en France et en Espagne au XIXe siècle

Interventions de François Genton (ILCEA4), Mariarosaria Giannonito (LIDILEM), Jerzy Bartmińsky et Adam Głasz (Lublin), Laura Goudet, Xavier Rabasso, J-V Lozano, Youssef El Alaoui et James Underhill, organiteur de la manifestation (Rouen).

• En savoir plus sur Penser et Traduire Heimat, Home et Homeland

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Cette journée d'étude offre plusieurs pistes de réflexion sur la notion de voyages, de déplacement et d'exil, les modes d'écriture et de représentations, ainsi que la traduction et le passge d'une culture à une autre.



► Pour plus d'informations

• En savoir plus sur Deuxième séance du projet transversal "Passages, ancrage"