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Journée d'étude / Recherche
Le 17 janvier 2020
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Les clés d'un succès artistique international au tournant du XXe siècle.
Journée d'étude organisée par Pierre Géal (ILCEA4 - UGA).
Interventions de :
Stéphanie Demange (Université de Toulon) : Joaquín Sorolla y la pintura social
La peinture académique, en faisant du Salon une vitrine des souffrances des plus pauvres mais aussi de l’émergence du prolétariat, participe d’une médiatisation de la « question sociale ». L’étude de la grille de lecture sociale fournie par cette peinture révèle sa capacité propre à refléter les mutations sociales, mais aussi à relayer les discours sociaux qui circulent en dehors des Salons (politique, religieux, médical, sociologique, moral). Au-delà des tableaux qui, dans la première partie de sa carrière, relèvent explicitement de la «peinture sociale», l’œuvre de Joaquín Sorolla présente une vision de la société dont la complexité mérite un examen approfondi.
Corinne Cristini (Université Paris Sorbonne) : Sorolla y el mundo de la fotografía: relaciones e influencias
Ayant fréquenté toute sa vie durant des photographes de renom (parmi lesquels son beau-père, Antonio García Peris,dont il fut l’assistant,Christian Franzen, Alfonso, Campúa, Venancio Gambau, Aurelio Rioja De Pablo...), Sorolla a toujours entretenu une relation privilégiée avec la photographie. Il s’agira de voir dans cette étude quel fut le rôle réel du médium photographique dans la vie du peintre et quel impact il eut sur sa création artistique. Nous nous intéresserons en premier lieu à son environnement photographique, avant d’aborder les différents usages que fit le peintre de cette technique. Enfin, nous verrons que la photographiene fut pas simplement un point de départ ou un support pour sa peinture, mais qu’elle put influencer directement son regard et sa «captation picturale» du monde (jeux de lumière, perspective, instantanés, mouvements, cadrages...).
Isabel Tejeda Martín (Universidad de Murcia) : La pintura de Joaquín Sorolla, una versión alternativa a la modernidad canónica
Le passage du XIXe au XXe siècle a coïncidé en Espagne avec une profonde crise identitaire. Deux formes prétendument opposées de comprendre cette réalité apparurent: l’Espagne Blanche, optimiste, lumineuse, joyeuse, représentée par la peinture de Sorolla,et l’Espagne Noire, théorisée par Darío de Regoyos et qui s’exprime dans la peinture de Zuloaga. Cependant, comme l’ont montré des recherches récentes, l’œuvre de Zuloaga comprend également des scènes lumineuses et heureuses, tandis que celle de Sorolla, qui sera au centre de notre étude, est finalement beaucoup plus polymorphe que l’image stéréotypée qui en a été retenue. Sorolla va bien au-delà d’une quête de l’authenticité d’une âme hispanique qui se logerait dans la diversité des terroirs de la géographie espagnole, celle des grands panneaux commandés par Huntington pour la Hispanic Society de New York. Davantage qu’un antimoderne régionaliste se situant en dehors du canon, cliché qui a marqué la vision du peintre valencien pendant des décennies, Sorolla fut une peintre qui offrit, dans son oeuvre, une autre version de la modernité.
Interventions de :
Stéphanie Demange (Université de Toulon) : Joaquín Sorolla y la pintura social
La peinture académique, en faisant du Salon une vitrine des souffrances des plus pauvres mais aussi de l’émergence du prolétariat, participe d’une médiatisation de la « question sociale ». L’étude de la grille de lecture sociale fournie par cette peinture révèle sa capacité propre à refléter les mutations sociales, mais aussi à relayer les discours sociaux qui circulent en dehors des Salons (politique, religieux, médical, sociologique, moral). Au-delà des tableaux qui, dans la première partie de sa carrière, relèvent explicitement de la «peinture sociale», l’œuvre de Joaquín Sorolla présente une vision de la société dont la complexité mérite un examen approfondi.
Corinne Cristini (Université Paris Sorbonne) : Sorolla y el mundo de la fotografía: relaciones e influencias
Ayant fréquenté toute sa vie durant des photographes de renom (parmi lesquels son beau-père, Antonio García Peris,dont il fut l’assistant,Christian Franzen, Alfonso, Campúa, Venancio Gambau, Aurelio Rioja De Pablo...), Sorolla a toujours entretenu une relation privilégiée avec la photographie. Il s’agira de voir dans cette étude quel fut le rôle réel du médium photographique dans la vie du peintre et quel impact il eut sur sa création artistique. Nous nous intéresserons en premier lieu à son environnement photographique, avant d’aborder les différents usages que fit le peintre de cette technique. Enfin, nous verrons que la photographiene fut pas simplement un point de départ ou un support pour sa peinture, mais qu’elle put influencer directement son regard et sa «captation picturale» du monde (jeux de lumière, perspective, instantanés, mouvements, cadrages...).
Isabel Tejeda Martín (Universidad de Murcia) : La pintura de Joaquín Sorolla, una versión alternativa a la modernidad canónica
Le passage du XIXe au XXe siècle a coïncidé en Espagne avec une profonde crise identitaire. Deux formes prétendument opposées de comprendre cette réalité apparurent: l’Espagne Blanche, optimiste, lumineuse, joyeuse, représentée par la peinture de Sorolla,et l’Espagne Noire, théorisée par Darío de Regoyos et qui s’exprime dans la peinture de Zuloaga. Cependant, comme l’ont montré des recherches récentes, l’œuvre de Zuloaga comprend également des scènes lumineuses et heureuses, tandis que celle de Sorolla, qui sera au centre de notre étude, est finalement beaucoup plus polymorphe que l’image stéréotypée qui en a été retenue. Sorolla va bien au-delà d’une quête de l’authenticité d’une âme hispanique qui se logerait dans la diversité des terroirs de la géographie espagnole, celle des grands panneaux commandés par Huntington pour la Hispanic Society de New York. Davantage qu’un antimoderne régionaliste se situant en dehors du canon, cliché qui a marqué la vision du peintre valencien pendant des décennies, Sorolla fut une peintre qui offrit, dans son oeuvre, une autre version de la modernité.
Les interventions se feront en langue espagnole.
Date
Le 17 janvier 2020
Complément date
de 14h00 à 17h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
salle B215
Faculté de Droit
Faculté de Droit
Contact
Pierre Géal
pierre.geal [at] univ-grenoble-alpes.fr
à télécharger
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