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Migrations et frontières aux États-Unis : discours, représentations, imaginaires / Migrations and borders in the United States: discourses, representations, imaginary contexts

Colloque / Recherche

Du 29 mars 2017 au 31 mars 2017

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Migration studies are at the core of American history. Whether voluntary or involuntary, migrations peopled the continent. Waves of immigration have created an American identity which is continuously modified by new arrivals and changing patterns of cultural transmission and dominance. While cultural mobility seems to be an unstoppable global phenomenon, local resistance, mainly among minorities, is observed. Cultures—or cultural traits—also migrate on their own, disregarding borders.

The international borders of the United States have evolved from a moving ‘frontier’ line and have reached their present state in the 19th century. International borders have evolved from porous to tight, first on the Mexican border, and after 9/11, also on the Canadian border. ‘Borderland’ studies (Herbert Bolton) date back to the early decades of the 20th Century but experience a renewal. Other internal ‘borders’ are continuously shifting: borders between different land-use areas—protected vs unprotected, land lost or gained by Native American Nations, land claimed as Hispanic ‘land grants’, gentrified neighborhoods, urban sprawl and imploding cities.
The present conference aims to analyze all forms of discourses, representations and imaginary contexts linked to migrations and borders—in the broad sense—in the United States.

 
Co-organized by:
Susanne Berthier-Foglar, Professor of American Studies, ILCEA4, University Grenoble Alpes, susanne.berthieratuniv-grenoble-alpes.fr
Paul OTTO, Professor of American History, George Fox University, Oregon, États-Unis, pottoatgeorgefox.edu
Conference administration: Houria El Mansouri, houria.el-mansouriatuniv-grenoble-alpes.fr

Les études migratoires sont au cœur de l’histoire américaine. Qu’elles soient volontaires ou involontaires, les migrations ont peuplé le continent. Les vagues migratoires ont créé une identité américaine qui est continuellement modifiée par de nouveaux arrivants et l’évolution des modèles de transmission culturelle ainsi que par les fluctuations de la culture dominante. Alors que la mobilité culturelle semble être un phénomène mondial et inéluctable, on observe des résistances locales, principalement au sein des minorités. Les cultures, plus précisément les traits culturels, migrent aussi sans qu’il y ait déplacement de populations et indépendamment des frontières.

Les frontières internationales des États-Unis ont évolué à partir d’une zone mobile de « frontière » entre les régions colonisées et celles qui ne l’étaient pas encore, et elles ont été figées dans leur position actuelle vers la fin du 19e siècle. Les frontières internationales sont ensuite passées d’un état poreux à un état plus imperméable, d’abord pour la frontière mexicaine et ensuite, après les attentats du 11 septembre 2001, pour la frontière canadienne.

Les études des régions frontalières (borderland studies, selon Herbert Bolton) remontent aux premières décennies du 20e siècle mais sont en plein renouveau. D’autres frontières internes sont en mouvement continuel : les frontières entre zones protégées et celles qui ne le sont pas, celles qui définissent les terres perdues ou au contraire retrouvées par les Nations Indiennes, les terres concédées par le roi d’Espagne aux colons (land grants) et dont les propriétaires ont été spoliés, la gentrification qui modifie le territoire, l’étalement urbain et les villes qui implosent.

Ce colloque a pour objectif d’analyser les discours, les représentations et l’imaginaire liés aux migrations et aux frontières des États-Unis. Nous explorerons des pistes interdisciplinaires dans le domaine de l’histoire, la civilisation, les études culturelles, la politologie, l’analyse du discours, la sociologie, la géographie et l’anthropologie. Les thèmes suivants seront abordés d’un point de vue historique ou contemporain :

- Les migrations temporaires ou permanentes, qu’elles soient économiques, touristiques ou éducatives ; l’impact des migrant sur la société américaine et son identité,

- Les nouvelles visions de la sécurité des frontières; le coût des frontières internationales,

- L’évolution des identités aux États-Unis, depuis la période coloniale jusqu’au 21e siècle ; les identités construites et reconstruites, les diasporas,

- Les cultures du contact, les cultures sans frontières et les cultures locales ; la mobilité culturelle aux États-Unis ; le concept d’appropriation culturelle.

Organisateurs :
Susanne Berthier-Foglar, ILCEA4, UGA
susanne.berthieratuniv-grenoble-alpes.fr
Paul OTTO, Professeur d’histoire américaine, Université George Fox, Oregon, États-Unis
pottoatgeorgefox.edu

Administration du colloque :
Houria El Mansouri
houria.el-mansouriatuniv-grenoble-alpes.fr

Date

Du 29 mars 2017 au 31 mars 2017
Complément date
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Salle Jacques Cartier - Maison des Langues et des Cultures
Université Grenoble Alpes

Localisation

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Salle Jacques Cartier - Maison des Langues et des Cultures
Université Grenoble Alpes

Contact

Susanne Berthier

susanne.berthier [at] univ-grenoble-alpes.fr

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Lieu : 
Salle Jacques Cartier
Maison des Langues et des Cultures

Publié le 27 juin 2018

Mis à jour le 24 octobre 2018