DAMIEN MORIER-GENOUD
Maître de conférences
Affiliation
Université Grenoble Alpes
Équipe de recherche
CREO
Domaines de recherche
Histoire intellectuelle et politique, conceptions et pratiques de l'histoire dans le monde chinois moderne et contemporain
Disciplines scientifiques
Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraique, d'autres domaines linguistiques
Responsabilités
Responsable de la sous-section d'études chinoises de l'UFR de Langues étrangères (UFR LE)
Enseignement
- Histoire de la Chine moderne et contemporaine
- Enjeux politiques, sociaux et environnementaux du monde chinois contemporain
- Lecture et version de la presse en langue chinoise
- Grammaire et traduction appliquées du chinois
"De l'écart au divorce : histoire officielle et histoires parallèles de la Chine moderne"
"Les sources en langue chinoise issues de la colonisation japonaise à Taiwan (1895-1945)"
"Ecrire l'histoire vis-à-vis de la guerre : postures historiennes, conceptions et récits de l'histoire sous la RdC (1912-1949)"
"Les sources en langue chinoise issues de la colonisation japonaise à Taiwan (1895-1945)"
"Ecrire l'histoire vis-à-vis de la guerre : postures historiennes, conceptions et récits de l'histoire sous la RdC (1912-1949)"
FORMATION ET ENSEIGNEMENT
RECHERCHE ET AFFILIATIONS
PUBLICATIONS
Ouvrage en codirection :
- Docteur en hautes études chinoises, diplômé de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), Damien Morier-Genoud a soutenu en 2011, sous la direction d'Anne Cheng (professeur au Collège de France), sa thèse de doctorat, "L'élaboration d'une historiographie native à Taiwan à l'ère contemporaine" (mention : très honorable avec les félicitations à l'unanimité du jury). En parallèle de ses recherches et après l'obtention du grade de docteur, il a été successivement : allocataire de recherche et moniteur au département Chine de l'INALCO (2005-2008) ; chercheur invité à Taiwan, au Centre d'études français sur la Chine contemporaine (CEFC-Taipei) et au Centre de recherche en sciences humaines et sociales de l'Academia Sinica (2007-2008) ; attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) à la Section d'études chinoises (UFR LCAO) de l'Université Paris Diderot-Paris 7 (2008-2010) ; et assistant de recherche à la Chaire d'histoire intellectuelle de la Chine, au Collège de France (2011-2014).
- Depuis 2014, Damien Morier-Genoud enseigne comme maître de conférences en études chinoises à l'UFR de Langues étrangères (UFR LE) de l'Université Grenoble Alpes, où il est responsable de la sous-section de chinois depuis l'année 2018. Ses enseignements en licence et en master LEA portent principalement sur l'histoire de la Chine moderne et contemporaine, la grammaire et la traduction appliquées du chinois, la lecture et version de la presse en langue chinoise.
RECHERCHE ET AFFILIATIONS
- Ses recherches antérieures et actuelles s'intéressent aux enjeux politiques et scientifiques de l'écriture de l'histoire à Taiwan, à l'histoire intellectuelle du monde chinois moderne et contemporain, aux conceptions et pratiques de l'histoire dans la Chine républicaine (1912-1949), et aux rapports entre histoire, mémoire et pouvoir dans la Chine postmaoïste. Il a publié plusieurs travaux en lien avec ces différents domaines et thèmes de recherche dans des revues à comité de lecture (Perspectives chinoises ; Extrême-Orient, Extrême-Occident ; Sociétés politiques comparées) et dans des ouvrages collectifs, dont tout dernièrement : "De l'écart au divorce : histoire officielle et histoires parallèles de la Chine moderne", in Anne Cheng (dir.), Penser en Chine, Gallimard, "Folio essais", 2021, p. 139-161. Il a également co-édité avec Anne Cheng un volume d'essais, Lectures et usages de la Grande Étude (Paris, Collège de France, Institut de hautes études chinoises, 2015), dans lequel on lui doit une traduction du texte de Chung Yun-ying, "Un autre regard sur le confucianisme : les interprétations de la Grande Étude dans le confucianisme populaire et religieux du monde chinois depuis 1911" (p. 327-372).
- De 2007 à 2010, il a été membre du Groupe de recherche sur Taiwan au CNRS (GDR n° 2991), puis, de 2012 à 2015, chercheur associé au laboratoire de l'UMR Chine, Corée, Japon (CCJ)-CNRS et au Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC) de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Depuis l'année 2016, il anime conjointement avec sa collègue Nadine André, maître de conférences en civilisation britannique à l'UGA, le séminaire CREO-CEMRA "De l'Inde à la Chine aux XIX-XXe siècles", dans le cadre du thème transversal de l'ILCEA4 "Migrations, frontières et relations internationales".
PUBLICATIONS
Ouvrage en codirection :
- (avec Anne Cheng), Lectures et usages de la Grande Étude, Paris, Collège de France, Institut des hautes études chinoises, 2015.
- "Taiwanese Historiography: Towards a ‘Sholarly Native History’", China Perspectives, n° 2010/3, p. 79-91. (En ligne ici. Version française là.)
- "Taiwan bentu shixue de jiangou yu fazhan" 台灣本土史學的建構與發展 (Élaboration et évolutions d’une historiographie native à Taiwan), Sixiang (Réflexion), n° 16, octobre 2010, p. 55-70.
- "Écriture, mémoire et transmission de l’histoire de Taiwan : le rôle de la sphère privée et des réseaux para-académiques", Sociétés politiques comparées, n° 36, 2014, p. 75-90. (En ligne ici.)
- "Écrire l’histoire vis-à-vis de la guerre : postures historiennes, conceptions et récits de l’histoire sous la République de Chine (1912-1949)", Extrême-Orient, Extrême-Occident, n° 38, 2014, p. 169-206. (En ligne ici.)
- "Où en est la pensée taiwanaise ? Une histoire en constante réécriture", in Anne Cheng (dir.), La Pensée en Chine aujourd’hui, Paris, Gallimard, "Folio Essais", 2007, p. 323-349.
- "L’élaboration d’une historiographie native à Taiwan (1972-2004)", in Samia Ferhat et Sandrine Marchand (dir.), Taiwan. Île de mémoires, Lyon, Tigre de papier, 2011, p. 263-281.
- "Critique et méthodologie de l’histoire dans la Chine républicaine (1912-1949) : divergences de vues entre Fu Sinian et Qian Mu", in Nathalie Kouamé (dir.), Historiographies d’ailleurs. Comment écrit-on l’histoire en dehors du monde occidental ?, Paris, Karthala, 2014, p. 249-261.
- "Les sources en langue chinoise sur Taiwan issues de la colonisation japonaise (1995-1945) : le cas des archives de la police japonaise", in N. Kouamé, É. P. Meyer, A. Viguier (dir.), Encyclopédie des historiographies : Afriques, Amériques, Asies, "Vol. 1 : sources et genres historiques", Paris, Presse de l'INALCO, 2020, p. 1645-1651. (En ligne ici.)
- "De l'écart au divorce : histoire oficielle et histoires parallèles de la Chine moderne", in Anne Cheng (dir.), Penser en Chine, Paris, Gallimard, "Folio Essais", 2021, p. 139-161.
- Chung Yun-ying, "Un autre regard sur le confucianisme : les interprétations de la Grande Étude dans le confucianisme populaire et religieux du monde chinois depuis 1911", in A. Cheng et D. Morier-Genoud (dir./éd.), Lectures et usages de la Grande Étude, Paris, Collège de France, Institut des hautes études chinoises, 2015, p. 327-372.
- Françoise Mengin, Fragments d’une guerre inachevée. Les entrepreneurs taiwanais et la partition de la Chine, Paris, Karthala, 2013 ; recension pour la revue Études chinoises, n° 33-1/2014, p. 183-186.
