Empire russe, URSS, monde post-soviétique
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Le GDR « Empire russe, URSS, monde post-soviétique » a été créé pour une période de cinq ans (2019-2024).
Il a vocation à mettre en réseau les chercheurs associés à des institutions françaises en sciences humaines et sociales travaillant sur l’Empire russe, l’URSS et le monde post-soviétique dispersés sur l’ensemble du territoire français, à soutenir les étudiants et les jeunes docteurs s’engageant dans des travaux sur cette aire, à donner de la visibilité aux travaux portant sur cet espace, et à renforcer le dialogue interdisciplinaire avec les chercheurs travaillant sur d’autres espaces. En encourageant les coopérations entre chercheurs et enseignants-chercheurs travaillant sur la région, il promeut les enrichissements mutuels entre « aera studies » et disciplines.
Conçu comme un réseau évolutif, le GDR est ouvert à tous les chercheurs et enseignants chercheurs travaillant sur son périmètre et se reconnaissant dans les approches de sciences humaines et sociales au sens large.
Soucieux d’une prise en compte de la profondeur historique, le GDR est ouvert aux chercheurs travaillant sur le temps présent et la période contemporaine, mais également aux spécialistes des périodes plus anciennes (modernistes et médiévistes). Il porte sur un espace marqué par l’appartenance à l’Empire russe, puis à l’URSS. Le périmètre du GDR dépasse donc celui de la Fédération de Russie actuelle : il inclut l’Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie –qui font partie du périmètre du Centre d’études franco-russe (CEFR)-, les pays baltes, ainsi que les États du Caucase méridional et d’Asie centrale.
Les activités du GDR s’articulent autour de trois chantiers :
Un état des lieux de la recherche française sur l’espace considéré. L’objectif sera d’identifier les lieux de production et de diffusion ainsi que les thématiques des recherches sur l’Empire russe, l’URSS, et le monde post-soviétique en France. Il s’agira à la fois de dégager les principaux travaux et axes de recherche développés depuis trente ans (la chute de l’URSS) et de recenser les travaux en cours. Il permettra, à travers le recensement des résultats des projets individuels et collectifs, de dresser un bilan des études russes, et d’identifier les thématiques de recherche émergentes.
La préparation d’une publication consacrée à la présentation d’ouvrages importants dans l’histoire intellectuelle de l’Empire russe, l’URSS, et le monde post-soviétique (œuvres littéraires, ouvrages de philosophie et de sciences sociales, anciens ou récents). Ce projet collectif, qui rassemblera les collègues spécialistes de différentes disciplines et différences époques, vise à une meilleure connaissance de cette région et de son apport aux débats intellectuels.
L’impulsion de recherches collectives autour de trois axes : « Culture, création, patrimoine », « Mutations et innovations », « Frontières et connexions ». Ces axes, qui entrent en correspondance avec les thèmes identifiés comme prioritaires en SHS à l’échelle européenne (Horizon 2020) et nationale (ANR), ont vocation à encourager les recherches collectives en fournissant un cadre de réflexion fédérateur. Ils recouvrent des thématiques suffisamment larges pour qu’ils puissent être déclinés de manières variées selon les disciplines et les objets de recherche, tout en suggérant des approches transversales. Ils incitent à l’interdisciplinarité et à la transdisciplinarité ainsi qu’au dialogue avec les chercheurs travaillant sur d’autres aires culturelles.
Composition du groupement de recherche : ILCEA4 (Université Grenoble Alpes), CERI (Science Po Paris), CERCEC (EHESS), Eur'Orbem (Sorbonne Université), CEFR (Moscou), Institut des sciences sociales du politique ISP (Nanterre), Groupe d'Études Orientales, Slaves et Néo-helléniques (Strasbourg), LLA-CREATIS (Toulouse), centre de recherches Europe-Eurasie (CREE, Inalco), CLARE (Bordeaux).
Info+
Intitulé : Empire russe, URSS, monde post-soviétique
Acronyme : GDRUS
Coordinateur du projet : Olga Bronnikova
Financeur : CNRS
Budget : 40 000 euros
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