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Soutenance d'habilitation à diriger des recherches / Recherche
Le 3 décembre 2018
Titre : « Mouvements sociaux, syndicalisme et champ politique au Chili et en Amérique Latine (XX° - XXI° siècles) ».
Résumé de l’inédit
La recherche sur les conflits sociaux du travail et au travail, et plus particulièrement de l’une de ses gammes majeures, l’action syndicale, connait un renouveau certain depuis quelques années que cela soit en histoire, science politique ou en sociologie. Les analyses sur le néolibéralisme et ses diverses facettes affichent également un fort dynamisme. C’est d’ailleurs le cas aussi bien en France qu’en Amérique Latine. Cet ouvrage s’intéresse à un pays souvent considéré comme « laboratoire du néolibéralisme », le Chili. Il est centré sur une expérience récente de revitalisation syndicale : la création et le développement de « l’Union portuaire du Chili ». Notre investigation s’est déroulée sur plusieurs années, particulièrement dans le Sud du pays, combinant enquête orale, observation participante, revue de presse et sources primaires. Elle décrit la lente incubation d’une expérience syndicale exceptionnelle dans les ports chiliens : ses origines historiques, sa structuration, son économie morale et matérielle, ses répertoires d’action, ses discours, son impact dans le champ politique et médiatique. Il s’agit de présenter la constitution, le déploiement, la force, les faiblesses et les limites d’un pouvoir syndical stratégique, celui des dockers. Un processus qui s’insère dans un contexte néolibéral « avancé » et qui est marqué par un cadre légal autoritaire et la grande précarité des conditions de travail des salariés mobilisés. Au-delà du cas chilien, cet opus participe d’une discussion plus générale sur les ressorts des (in)soumissions ouvrières dans les pays du Sud, tout en proposant une réflexion sur les dynamiques de revitalisation syndicale et de politisation au/du travail. Enfin, un de nos objectifs a également été de mettre en lumière, dans une perspective résolument transdisciplinaire, un acteur social largement délaissé par l’historiographie portant sur le Chili contemporain.
Mots clés : Chili / syndicalisme / néolibéralisme / dockers / politisation
Le jury d’habilitation est composé de:
M. Gérard Borras (Université Rennes 2)
M. Luc Capdevila (Université Rennes 2)
M. Olivier Compagnon, rapporteur (IHEAL – Université Paris 3)
M. Enrique Fernández D. (Université Paris 8)
Mme. Françoise Martinez, rapporteure (Université Paris 8)
Mme. Jimena Obregón I., garante (Université Rennes 2)
M. Miguel Urrutia F., rapporteur (FACSO – Université du Chili)
La recherche sur les conflits sociaux du travail et au travail, et plus particulièrement de l’une de ses gammes majeures, l’action syndicale, connait un renouveau certain depuis quelques années que cela soit en histoire, science politique ou en sociologie. Les analyses sur le néolibéralisme et ses diverses facettes affichent également un fort dynamisme. C’est d’ailleurs le cas aussi bien en France qu’en Amérique Latine. Cet ouvrage s’intéresse à un pays souvent considéré comme « laboratoire du néolibéralisme », le Chili. Il est centré sur une expérience récente de revitalisation syndicale : la création et le développement de « l’Union portuaire du Chili ». Notre investigation s’est déroulée sur plusieurs années, particulièrement dans le Sud du pays, combinant enquête orale, observation participante, revue de presse et sources primaires. Elle décrit la lente incubation d’une expérience syndicale exceptionnelle dans les ports chiliens : ses origines historiques, sa structuration, son économie morale et matérielle, ses répertoires d’action, ses discours, son impact dans le champ politique et médiatique. Il s’agit de présenter la constitution, le déploiement, la force, les faiblesses et les limites d’un pouvoir syndical stratégique, celui des dockers. Un processus qui s’insère dans un contexte néolibéral « avancé » et qui est marqué par un cadre légal autoritaire et la grande précarité des conditions de travail des salariés mobilisés. Au-delà du cas chilien, cet opus participe d’une discussion plus générale sur les ressorts des (in)soumissions ouvrières dans les pays du Sud, tout en proposant une réflexion sur les dynamiques de revitalisation syndicale et de politisation au/du travail. Enfin, un de nos objectifs a également été de mettre en lumière, dans une perspective résolument transdisciplinaire, un acteur social largement délaissé par l’historiographie portant sur le Chili contemporain.
Mots clés : Chili / syndicalisme / néolibéralisme / dockers / politisation
Le jury d’habilitation est composé de:
M. Gérard Borras (Université Rennes 2)
M. Luc Capdevila (Université Rennes 2)
M. Olivier Compagnon, rapporteur (IHEAL – Université Paris 3)
M. Enrique Fernández D. (Université Paris 8)
Mme. Françoise Martinez, rapporteure (Université Paris 8)
Mme. Jimena Obregón I., garante (Université Rennes 2)
M. Miguel Urrutia F., rapporteur (FACSO – Université du Chili)
Date
Le 3 décembre 2018
Complément date
à 14h30
Localisation
Complément lieu
Université Rennes 2, Campus Villejean (place du recteur Henry le Moal), bâtiment T - Amphi T.
Contact
Franck Gaudichaud
franck.gaudichaud [at] univ-grenoble-alpes.fr
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