Mémoire, vérité et justice en Uruguay

L’axe Civilisations hispaniques de l’Institut des langues et cultures d’Europe et d’Amérique mène depuis 4 ans un projet autour de la mémoire des événements traumatisants et des relations internationales dans le monde hispanique, déjà concrétisé par l’organisation des colloques internationaux.
Dans la continuité de ces projets et dans le cadre d’initiatives internationales de soutien à l’Uruguay et de réflexions sur la gestion du passé traumatique, l’ILCEA organise un colloque international en faisant appel à des magistrats et des universitaires, acteurs clés de la lutte pour la vérité et la justice en Uruguay, ainsi que des spécialistes français et internationaux des droits de l’Homme.


Des événements culturels autour du colloque :

En parallèle de ce colloque, ouvert au plus large public, sont organisées des activités qui feront figurer l’Université au cœur de la cité.
Une exposition photographique et la projection d’un documentaire permettront de développer l’intérêt pour la recherche et les activités scientifiques organisées au sein des universités de la région et de sensibiliser les concitoyens aux thématiques liées à la mémoire des luttes sociales latino-américaines ainsi qu’à l’importance actuelle de la défense des droits de l’homme.

Organisée avec le concours du Centre National de la Photographie de Montevideo, cette exposition présentera une sélection de clichés de grande qualité du photographe Aurelio González, témoignage unique de la lutte des Uruguayens contre l’avancée de l’autoritarisme et la dictature, rappelant les événements qui eurent lieu entre 1957 et 1973. La projection du documentaire Al pie del árbol blanco (Au pied de l’arbre blanc, 2007, 64’,vostf) permettra également de retracer l’histoire de ces photographies, perdues pendant près de 33 ans.

Un recital de piano sera donné par Miguel Angel Estrella le vendredi 10 octobre à 17h30 à la Mairie de Grenoble. Pianiste classique argentin détenu en Uruguay entre 1977 et 1980, Miguel Angel Estrella fut libéré du fait des pressions internationales. Réfugié en France, il a fondé en 1982 un mouvement humanitaire qui deviendra la Fédération internationale Musique Espérance reconnue en 1992 par l'UNESCO.

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