Travail et Libéralisme

La transformation des activités de travail s'insèrent dans des dynamiques de déstructurations/restructurations des forces sociales et dans des modifications des formes de domination/soumission du travail dont les légitimités sont portées par une évolution des représentations du travail, de sa diversité et des hiérarchies sociales associées ; le libéralisme en est une composante, mais la diversité des courants occidentaux s’en prévalant peuvent aussi être un indice des conflits de pouvoir entre les dominants ; les voies suivies à travers l'histoire dans d'autres régions du monde, non exemptes de conflits de pouvoir et d'enjeux de contrôle du travail, pourraient fournir des éclairages sur les contradictions auxquelles le capitalisme occidental est aujourd'hui confronté et qui se manifestent par des expérimentations concernant le statut des travailleurs et l'usage de la force de travail et, éventuellement, sur les limites de la prétention à l'hégémonisme de ce modèle ; des dimensions comparatistes historiques, inter civilisations seraient utiles pour éclairer les liens sans doute ambigus entre pensées libérales et libéralismes. Que peut-il en être dans des cadres cultuels plus éloigné dans le temps et dans l’espace, comme le monde arabe médiéval, le Japon de l’ère Meiji ou la Chine millénaire qui ont pu connaître aussi des pensées libérales dans des contextes d’activité différents continuant peut-être à influencer des représentations contemporaines ?