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Séminaire / Recherche
Le 5 avril 2019
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Séminaire organisé dans le cadre du thème transversal "Migrations, frontières et relations internationales" de l'ILCEA4.
Le 23 juin 2016, les électeurs britanniques ont formulé le vœu de sortir du l’Union Européenne. Les résultats de ce référendum et la mise en œuvre de la sortie de l’Union européenne ont suscité une véritable crise politique au Royaume-Uni, au sein même des partis politiques qui s’étaient mobilisés en faveur du Brexit, mais aussi en Irlande du Nord et en Écosse, où les électeurs s’étaient majoritairement exprimés pour le maintien au sein de l’Union européenne. Avec 62% des suffrages, l’Écosse s’est affirmée comme la nation la plus europhile du Royaume-Uni. À peine deux ans auparavant, en septembre 2014, les Écossais avaient dû se prononcer sur leur volonté ou non de maintenir leur appartenance au Royaume-Uni et 55,3% des électeurs avaient alors émis le souhait de conserver cette union politique, plutôt que de devenir un pays indépendant, et ainsi rester membre de l’Union européenne. Le Brexit change la donne pour l’Écosse en la repositionnant au sein de l’Union britannique et sur son attachement à l’Union européenne. Chez les opposants écossais au Brexit, quitter l’Europe viendrait à légitimer l’indépendance de l’Écosse. Cette tendance est soutenue par Nicola Sturgeon, Première Ministre de l’Écosse, et le parti nationaliste écossais (SNP) qu’elle dirige. Ils revendiquent leur volonté d’obtenir l’indépendance de l’Écosse afin de maintenir le pays au sein de l’Union européenne. Dans ce contexte, et dans le souci de l’expression démocratique nationale au centre des débats, il appartient d’évaluer si dans les mois à venir, avec le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, les électeurs écossais seront amenés à se prononcer sur le statut de l’Écosse au sein du Royaume-Uni.
Dans le cadre de cette remise en question de la place de l’Écosse en Europe et au Royaume-Uni, ce séminaire propose d’interroger plusieurs disciplines sur les raisons qui font de l’Écosse la province britannique la plus pro-européenne lors du vote de 2016, d’une part, et sur les modalités d’interaction entre la question indépendantiste et la question européenne, d’autre part ainsi que sur les conséquences monétaires et les considérations juridiques d’une Ecosse indépendante.
Programme
Nathalie Duclos (Université Jean Jaurès, Toulouse) : « L'identité politique du Scottish National Party: évolution historique et discours politique sur l'indépendance »
Faruk Ülgen (Université Grenoble Alpes), « Quelle option monétaire pour l'Ecosse après le Brexit ? »
Sébastien Brameret (Université Grenoble Alpes), « un second IndyRef est-il possible ? »
Dans le cadre de cette remise en question de la place de l’Écosse en Europe et au Royaume-Uni, ce séminaire propose d’interroger plusieurs disciplines sur les raisons qui font de l’Écosse la province britannique la plus pro-européenne lors du vote de 2016, d’une part, et sur les modalités d’interaction entre la question indépendantiste et la question européenne, d’autre part ainsi que sur les conséquences monétaires et les considérations juridiques d’une Ecosse indépendante.
Programme
Nathalie Duclos (Université Jean Jaurès, Toulouse) : « L'identité politique du Scottish National Party: évolution historique et discours politique sur l'indépendance »
Faruk Ülgen (Université Grenoble Alpes), « Quelle option monétaire pour l'Ecosse après le Brexit ? »
Sébastien Brameret (Université Grenoble Alpes), « un second IndyRef est-il possible ? »
Date
Le 5 avril 2019
Complément date
à partir de 9h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Amphi 3
Bâtiment Stendhal
Bâtiment Stendhal
Contact
Pierre-Alexandre Beylier
pierre-alexandre.beylier [at] univ-grenoble-alpes.fr
à télécharger
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