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Journée d'étude / Recherche
Le 24 novembre 2022
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Journée d'étude inscrite dans le cadre thématique "Récits, histoire(s), inter-média : perspectives croisées" de l’axe transversal Création Culturelle et Territoire(s) de l'ILCEA4 et en collaboration avec le laboratoire Transcrit de l'Université Paris 8.
Avec la venue du Roi Lear dirigé par Georges Lavaudant à la MC2 de Grenoble en novembre 2022 (après une tournée en France) s’offre l’opportunité d’organiser une réflexion autour de cette œuvre magistrale et de ses diverses facettes dans l’espace culturel contemporain.
Écrit entre 1603 et 1606 par William Shakespeare, Le Roi Lear n’a cessé de susciter l’intérêt des grands metteurs en scène des 20e et 21e siècles (Pichon, Strelher, Mesguich, Donnellan, Engel, Ostermeier, Py, Braunschweig, Jolly, Doran, Lloyd, Warner, etc. ) mais aussi des romanciers et des poètes (A Thousand Acres de Jane Smiley, Sur la dernière Lande deClaude Esteban, Lear d’Edward Bond, The Gods Weep de Dennis Kelly), des concepteurs de jeux vidéo et des éditeurs (« Assassins Creed Valhalla » ; Folio classique ; classiques Larousse ; Macaw Books ; Shakespeare Can Be Fun ; Manga Shakespeare), des cinéastes (Olivier, Kurosawa, Brook), des compositeurs (Debussy, Chostakovitch, Reimann), des peintres (Edwin Austin Abbey, Gérard Dubois, Naveau), des danseurs (voir le récent Lear Kathakali chorégraphié par Keezhpadam K. Nair et Kalamandalam P. Nair au Théâtre des Abbesses) et des philosophes (Nietzsche, Deleuze, voire aussi Botho Strauss ou encore « the Cordelia dream ») entre autres intellectuels de notre temps.
Quelle est l’histoire du Roi Lear et qu’est-elle devenue ? Quels sont ces autres récits portés par toutes ces esthétiques et quelle mémoire de l’œuvre veulent-elles transmettre ou transformer ? Comment ces esthétiques se superposent ou dialoguent-elles à l’intérieur de l’œuvre (intermédialité) et à l’extérieur (pluri-média) de celle-ci ? Quels liens établissent-elles avec le public, qu’il soit auditeur ou lecteur ? Parviennent-elles effectivement à toucher toutes les générations, toutes les sensibilités, en province comme en ville ? Quelles traces laissent-elles dans l’autre histoire, celle de notre temps, avec un grand H ?
La double journée d’étude visera à inclure une réflexion transversale et pluridisciplinaire, comprenant les domaines des Lettres, des Langues et des Arts sous toutes ses formes (théâtre, cinéma, danse, traduction, histoire, photographie, peinture, musique, arts plastiques pour ne citer que quelques domaines). Elle invite les communications à questionner Le Roi Lear comme œuvre interculturelle, pluri- et inter-médiale et à présenter le milieu universitaire comme vecteur et interprète privilégié d’une parole artistique. Il sera proposé aux participants d’assister à la représentation de la mise en scène de Georges Lavaudant le jeudi soir. Une table ronde mêlant professionnels de la scène et universitaires sera organisée à cette occasion.
Écrit entre 1603 et 1606 par William Shakespeare, Le Roi Lear n’a cessé de susciter l’intérêt des grands metteurs en scène des 20e et 21e siècles (Pichon, Strelher, Mesguich, Donnellan, Engel, Ostermeier, Py, Braunschweig, Jolly, Doran, Lloyd, Warner, etc. ) mais aussi des romanciers et des poètes (A Thousand Acres de Jane Smiley, Sur la dernière Lande deClaude Esteban, Lear d’Edward Bond, The Gods Weep de Dennis Kelly), des concepteurs de jeux vidéo et des éditeurs (« Assassins Creed Valhalla » ; Folio classique ; classiques Larousse ; Macaw Books ; Shakespeare Can Be Fun ; Manga Shakespeare), des cinéastes (Olivier, Kurosawa, Brook), des compositeurs (Debussy, Chostakovitch, Reimann), des peintres (Edwin Austin Abbey, Gérard Dubois, Naveau), des danseurs (voir le récent Lear Kathakali chorégraphié par Keezhpadam K. Nair et Kalamandalam P. Nair au Théâtre des Abbesses) et des philosophes (Nietzsche, Deleuze, voire aussi Botho Strauss ou encore « the Cordelia dream ») entre autres intellectuels de notre temps.
Quelle est l’histoire du Roi Lear et qu’est-elle devenue ? Quels sont ces autres récits portés par toutes ces esthétiques et quelle mémoire de l’œuvre veulent-elles transmettre ou transformer ? Comment ces esthétiques se superposent ou dialoguent-elles à l’intérieur de l’œuvre (intermédialité) et à l’extérieur (pluri-média) de celle-ci ? Quels liens établissent-elles avec le public, qu’il soit auditeur ou lecteur ? Parviennent-elles effectivement à toucher toutes les générations, toutes les sensibilités, en province comme en ville ? Quelles traces laissent-elles dans l’autre histoire, celle de notre temps, avec un grand H ?
La double journée d’étude visera à inclure une réflexion transversale et pluridisciplinaire, comprenant les domaines des Lettres, des Langues et des Arts sous toutes ses formes (théâtre, cinéma, danse, traduction, histoire, photographie, peinture, musique, arts plastiques pour ne citer que quelques domaines). Elle invite les communications à questionner Le Roi Lear comme œuvre interculturelle, pluri- et inter-médiale et à présenter le milieu universitaire comme vecteur et interprète privilégié d’une parole artistique. Il sera proposé aux participants d’assister à la représentation de la mise en scène de Georges Lavaudant le jeudi soir. Une table ronde mêlant professionnels de la scène et universitaires sera organisée à cette occasion.
Date
Le 24 novembre 2022
Complément date
à partir de 9h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Maison de la Création et de l'Innovation - MaCI
Contacts
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