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Séminaire / Recherche
Le 17 mai 2019
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Le détail sera chirurgical ou ne sera pas : le romantisme au microscope
La prochaine séance du séminaire sur « le détail » porté par l'axe « Poésie – Poétique, Esthétique, Histoire des idées » du centre de recherche CEMRA/ILCEA4 de l'Université Grenoble Alpes sera animée par Caroline Bertonèche, Professeure de littérature britannique à l’UGA.
Le début du dix-neuvième siècle est désormais associé, dans l’histoire des sciences, à l’avènement de la médecine d’observation et notamment à l’essor de la chirurgie (1800-1830). Ces années d’innovation en matière d’anatomie physiologique en Angleterre ont également révolutionné l’écriture et la configuration d’un poème ainsi que la mise en scène de l’éclairage chirurgical dans les arts.
Ceci n’est pas un « détail ». Le lyrisme sait aussi être sanglant. Les romantiques anglais ont été, à bien des égards, sensibles aux nouvelles perspectives d’une poésie disséquée au scalpel, sous l’œil du chirurgien, à la découverte des microscopies d’un corps ainsi exhumé, démembré, puis exposé aux regards de tous.
Pour cette présentation, nous retiendrons deux poètes, Keats et Coleridge, deux médecins, Thomas Beddoes et John Brown, et deux pathologies, l’épilepsie et la scrofule en guise d’exemples ; symptômes, entre autres, des influences de la science du romantisme sur les articulations du langage. (C. Bertonèche)
Le début du dix-neuvième siècle est désormais associé, dans l’histoire des sciences, à l’avènement de la médecine d’observation et notamment à l’essor de la chirurgie (1800-1830). Ces années d’innovation en matière d’anatomie physiologique en Angleterre ont également révolutionné l’écriture et la configuration d’un poème ainsi que la mise en scène de l’éclairage chirurgical dans les arts.
Ceci n’est pas un « détail ». Le lyrisme sait aussi être sanglant. Les romantiques anglais ont été, à bien des égards, sensibles aux nouvelles perspectives d’une poésie disséquée au scalpel, sous l’œil du chirurgien, à la découverte des microscopies d’un corps ainsi exhumé, démembré, puis exposé aux regards de tous.
Pour cette présentation, nous retiendrons deux poètes, Keats et Coleridge, deux médecins, Thomas Beddoes et John Brown, et deux pathologies, l’épilepsie et la scrofule en guise d’exemples ; symptômes, entre autres, des influences de la science du romantisme sur les articulations du langage. (C. Bertonèche)
Date
Le 17 mai 2019
Complément date
de 10h00 à 12h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Salle Jacques Cartier
Maison des Langues et des Cultures
Maison des Langues et des Cultures
Contact
Sébastien Scarpa
sebastien.scarpa [at] univ-grenoble-alpes.fr
à télécharger
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